L’information a été révélée en marge de la journée mondiale de lutte contre le sida : comme la plupart des catégories sociales, les travailleuses du sexe bénéficieront des fonds de lutte contre le Covid-19 décaissés par le gouvernement.
Selon Ousman Badjie, directeur du Secrétariat national de lutte contre le sida, son institution a décaissé une subvention spécifiquement pour répondre aux besoins des personnes séropositives et des travailleuses du sexe. Une mesure diversement appréciée par l’opinion alors que les bénéficiaires s’en félicitent.
Pour le Secrétariat national de lutte contre le sida, les travailleuses du sexe sont impactées par les mesures prises pour lutter contre la pandémie, comme toutes les autres catégories de travailleurs. Une mesure que comprend Abou Ba, animateur dans une radio. Même si, soutient-il, les autres travailleurs ne sont pas moins méritants.
« Pour moi, il faut privilégier la dignité humaine. Chaque être humain à ses droits qu’il faut respecter, pense-t-il. Maintenant, ce serait mieux d’aider d’abord les autres travailleuses plus nombreuses et plus vulnérables aujourd’hui. Certains commerçants se retrouvent très impactés par les mesures de lutte contre la pandémie. Ces gens-là méritent d’être soutenus également », regrette le quadragénaire. Opinion battue en brèche par Moussa Ndiaye, vendeur qui en est farouchement contre. Il accuse l’Etat même d’encourager la dépravation.
« Il n y a pas d’excuses pour les femmes qui pratiquent le plus vieux métier au monde, s’insurge le travailleur établi u grand marché de Banjul. Pour moi, c’est tout sauf un métier. Après leur avoir donné des cartes professionnelles, l’Etat va plus loin en leur allouant des fonds particuliers désormais. Je le condamne à la dernière énergie ».
Trouvée sur le trottoir à la tombée de la nuit, cette bénéficiaire s’en félicite. Et ajoute que ces fonds c’est avant tout un dû. Elle dénonce un « ostracisme » dont elles sont l’objet.
« Nous saluons cette mesure de l’Etat qui est sensible à notre sort. Les gens doivent être plus indulgents avec nous. Si nous exerçons ce métier c’est par manque de soutien. Nous sommes toutes issues de bonnes familles mais nous sommes laissées à nous-mêmes ».
À en croire le ministre de tutelle, le taux de prévalence est très élevé parmi les travailleuses du sexe en Gambie. Il est de l’ordre de 11% contrairement au taux de prévalence national qui est de 1,9 %. Pour les autorités donc, venir en aide à cette catégorie revient à contribuer plus efficacement à la lutte contre le Sida.
Emedia.sn
Selon Ousman Badjie, directeur du Secrétariat national de lutte contre le sida, son institution a décaissé une subvention spécifiquement pour répondre aux besoins des personnes séropositives et des travailleuses du sexe. Une mesure diversement appréciée par l’opinion alors que les bénéficiaires s’en félicitent.
Pour le Secrétariat national de lutte contre le sida, les travailleuses du sexe sont impactées par les mesures prises pour lutter contre la pandémie, comme toutes les autres catégories de travailleurs. Une mesure que comprend Abou Ba, animateur dans une radio. Même si, soutient-il, les autres travailleurs ne sont pas moins méritants.
« Pour moi, il faut privilégier la dignité humaine. Chaque être humain à ses droits qu’il faut respecter, pense-t-il. Maintenant, ce serait mieux d’aider d’abord les autres travailleuses plus nombreuses et plus vulnérables aujourd’hui. Certains commerçants se retrouvent très impactés par les mesures de lutte contre la pandémie. Ces gens-là méritent d’être soutenus également », regrette le quadragénaire. Opinion battue en brèche par Moussa Ndiaye, vendeur qui en est farouchement contre. Il accuse l’Etat même d’encourager la dépravation.
« Il n y a pas d’excuses pour les femmes qui pratiquent le plus vieux métier au monde, s’insurge le travailleur établi u grand marché de Banjul. Pour moi, c’est tout sauf un métier. Après leur avoir donné des cartes professionnelles, l’Etat va plus loin en leur allouant des fonds particuliers désormais. Je le condamne à la dernière énergie ».
Trouvée sur le trottoir à la tombée de la nuit, cette bénéficiaire s’en félicite. Et ajoute que ces fonds c’est avant tout un dû. Elle dénonce un « ostracisme » dont elles sont l’objet.
« Nous saluons cette mesure de l’Etat qui est sensible à notre sort. Les gens doivent être plus indulgents avec nous. Si nous exerçons ce métier c’est par manque de soutien. Nous sommes toutes issues de bonnes familles mais nous sommes laissées à nous-mêmes ».
À en croire le ministre de tutelle, le taux de prévalence est très élevé parmi les travailleuses du sexe en Gambie. Il est de l’ordre de 11% contrairement au taux de prévalence national qui est de 1,9 %. Pour les autorités donc, venir en aide à cette catégorie revient à contribuer plus efficacement à la lutte contre le Sida.
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