Ce qui devait être pour lui un rendez-vous galant s’est transformé en enfer. Vendredi dernier, A. Fall, 25 ans, se presse à la plage de Ngor où il avait donné rendez-vous à une dame qui proposait de lui payer 50 000 francs CFA pour des rapports sexuels. Mais à sa grande surprise, le jeune vendeur de téléphones portables est encerclé à son arrivée sur place par des policiers. Il est aussitôt embarqué. Le rendez-vous galant, c’était un piège de la police.
D’après L’Observateur, qui relate l’affaire ce mardi, A. Fall faisait l’objet d’une plainte de la mère de E. A. Sadio, une adolescente de 16 ans, élève en classe de cinquième dans une école privée à Grand-Yoff.
Cette dernière est la petite amie du mis en cause. Il l’envoyait se prostituer chez L. Michel, un ressortissant français de 53 ans, représentant commercial d’une société établie dans son pays et domicilié à Sicap Foire. La passe était payée 50 000 francs CFA.
E. A. Sadio a été dénoncée à sa mère par ses camarades de classe. Cette dernière a saisi la Sûreté urbaine (SU), après avoir recueilli les aveux de sa fille. Elle présentait A. Fall comme le cerveau d’un réseau de prostitution.
La Section des mœurs est mise sur le coup. C’est ainsi qu’une policière a contacté le vendeur de téléphones pour lui proposer le plan qui a conduit à son arrestation.
Conduit au commissariat central, A. Fall tente d'abord de nier les faits avant de passer à table. Il reconnaît avoir envoyé sa petite amie chez L. Michel pour des rapports tarifés. Il ajoute que le représentant commercial lui demandait parfois des jeunes filles mineures pour des parties à trois.
Ces aveux sont étayés par le contenu de son téléphone portable qui a été fouillé par les enquêteurs. L’appareil révèle, notamment, un faux compte Facebook où il se dissimulait sous l’identité de sa copine pour se faire passer pour une transsexuelle recherchant des lesbiennes. Les policiers y découvrent aussi un groupe Whatsapp où figuraient des jeunes filles qu’il envoyait à L. Michel.
Pour arrêter le Français, les enquêteurs se sont déployés chez lui à Sicap Foire, dimanche dernier. Il n’était pas sur place. Les policiers décident de l’attendre en mettant en place un dispositif de surveillance qui s’avérera efficace. Dès le lendemain, donc hier, lundi, il rentre chez lui en fin de matinée.
Arrêté et placé en garde à vue, L. Michel reconnaît les faits, précisant avoir reçu E. A. Sadio chez lui à trois reprises et entretenu chaque fois des relations sexuelles avec elle. A. Fall et L. Michel devaient être déférés au parquet ce mardi. Ils sont poursuivis pour usurpation d’identité numérique, proxénétisme, pédophilie, incitation à la débauche, détournement de mineure, diffusion, enregistrement et transfert d’images enfantines à caractère pornographique.
seneweb
D’après L’Observateur, qui relate l’affaire ce mardi, A. Fall faisait l’objet d’une plainte de la mère de E. A. Sadio, une adolescente de 16 ans, élève en classe de cinquième dans une école privée à Grand-Yoff.
Cette dernière est la petite amie du mis en cause. Il l’envoyait se prostituer chez L. Michel, un ressortissant français de 53 ans, représentant commercial d’une société établie dans son pays et domicilié à Sicap Foire. La passe était payée 50 000 francs CFA.
E. A. Sadio a été dénoncée à sa mère par ses camarades de classe. Cette dernière a saisi la Sûreté urbaine (SU), après avoir recueilli les aveux de sa fille. Elle présentait A. Fall comme le cerveau d’un réseau de prostitution.
La Section des mœurs est mise sur le coup. C’est ainsi qu’une policière a contacté le vendeur de téléphones pour lui proposer le plan qui a conduit à son arrestation.
Conduit au commissariat central, A. Fall tente d'abord de nier les faits avant de passer à table. Il reconnaît avoir envoyé sa petite amie chez L. Michel pour des rapports tarifés. Il ajoute que le représentant commercial lui demandait parfois des jeunes filles mineures pour des parties à trois.
Ces aveux sont étayés par le contenu de son téléphone portable qui a été fouillé par les enquêteurs. L’appareil révèle, notamment, un faux compte Facebook où il se dissimulait sous l’identité de sa copine pour se faire passer pour une transsexuelle recherchant des lesbiennes. Les policiers y découvrent aussi un groupe Whatsapp où figuraient des jeunes filles qu’il envoyait à L. Michel.
Pour arrêter le Français, les enquêteurs se sont déployés chez lui à Sicap Foire, dimanche dernier. Il n’était pas sur place. Les policiers décident de l’attendre en mettant en place un dispositif de surveillance qui s’avérera efficace. Dès le lendemain, donc hier, lundi, il rentre chez lui en fin de matinée.
Arrêté et placé en garde à vue, L. Michel reconnaît les faits, précisant avoir reçu E. A. Sadio chez lui à trois reprises et entretenu chaque fois des relations sexuelles avec elle. A. Fall et L. Michel devaient être déférés au parquet ce mardi. Ils sont poursuivis pour usurpation d’identité numérique, proxénétisme, pédophilie, incitation à la débauche, détournement de mineure, diffusion, enregistrement et transfert d’images enfantines à caractère pornographique.
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