La guerre menée contre le Hamas durera encore « de nombreux mois », a confirmé mardi 26 décembre le chef d’état-major d'Israël. Plus de 300 000 soldats réservistes sont mobilisés. Et si ces soldats ont reçu des compensations financières en quittant leur travail pour aller combattre, ce n’est pas le cas de leurs épouses, qui se retrouvent seules à la maison avec leurs enfants. Deux d’entre elles, Franco-Israéliennes, ont accepté de témoigner.
Pendant que son mari Yohanan est à la guerre, Levanna Botbol, elle, doit tout gérer à la maison, à commencer par les enfants : « Nous avons cinq enfants entre 3 et 12 ans. Bien sûr, cela chamboule tout, parce qu’en général, mon mari est là le matin. C'est lui qui s’occupe d’eux, de les réveiller, de les habiller. Et donc là, je dois faire les deux jobs. »
Sans oublier son métier d’ingénieure informatique. Alors, Levanna est passé en télétravail. Mais d’autres femmes ont dû choisir entre travail et famille. C’est le cas d’Anëlle, mère de trois enfants : « Moi, je suis orthophoniste et je ne suis pas retournée travailler depuis le 7 octobre, parce que je ne peux pas tout gérer. Comme je suis à mon compte, cela veut dire qu’on n’a plus de salaire. Ça fait 6 000 shekels par mois, 1 000 euros par mois environ. C’est compliqué. »
Elles sont de plus en plus nombreuses à craquer. Elles sont 4 000 femmes de soldats réservistes à avoir rejoint l’association lancée par la juriste Sapir Bloser, elle-même compagne d’un militaire. Elles interpellent ensemble leur gouvernement : « Nous demandons trois choses. La première, c’est une compensation financière. La deuxième, la protection de l’emploi, car malheureusement, on a certaines femmes qui ont été mises en congé sans solde ou licenciées. Et la troisième, c’est de l’aide psychologique. »
Face à la colère qui monte, le porte-parole de l’armée israélienne a reconnu, en début de semaine, le fardeau supporté par ces familles et assure que le gouvernement va travailler sur un système de compensation pour les soutenir.
Pendant que son mari Yohanan est à la guerre, Levanna Botbol, elle, doit tout gérer à la maison, à commencer par les enfants : « Nous avons cinq enfants entre 3 et 12 ans. Bien sûr, cela chamboule tout, parce qu’en général, mon mari est là le matin. C'est lui qui s’occupe d’eux, de les réveiller, de les habiller. Et donc là, je dois faire les deux jobs. »
Sans oublier son métier d’ingénieure informatique. Alors, Levanna est passé en télétravail. Mais d’autres femmes ont dû choisir entre travail et famille. C’est le cas d’Anëlle, mère de trois enfants : « Moi, je suis orthophoniste et je ne suis pas retournée travailler depuis le 7 octobre, parce que je ne peux pas tout gérer. Comme je suis à mon compte, cela veut dire qu’on n’a plus de salaire. Ça fait 6 000 shekels par mois, 1 000 euros par mois environ. C’est compliqué. »
Elles sont de plus en plus nombreuses à craquer. Elles sont 4 000 femmes de soldats réservistes à avoir rejoint l’association lancée par la juriste Sapir Bloser, elle-même compagne d’un militaire. Elles interpellent ensemble leur gouvernement : « Nous demandons trois choses. La première, c’est une compensation financière. La deuxième, la protection de l’emploi, car malheureusement, on a certaines femmes qui ont été mises en congé sans solde ou licenciées. Et la troisième, c’est de l’aide psychologique. »
Face à la colère qui monte, le porte-parole de l’armée israélienne a reconnu, en début de semaine, le fardeau supporté par ces familles et assure que le gouvernement va travailler sur un système de compensation pour les soutenir.