Une commission d'enquête de l'ONU accuse directement les autorités israéliennes d’avoir commis non seulement des « crimes de guerre », mais aussi des « crimes contre l’humanité » dans la guerre qu’elles mènent depuis le 7 octobre. Les Nations unies ont condamné, à un nombre incalculable de reprises, la conduite des opérations à Gaza. Mais c’est la première fois qu’elles parlent de « crimes contre l’humanité ».
Jusqu’à présent, toutes les agences prenaient bien soin de ne pas utiliser le terme de « crimes contre l'humanité », ou alors au conditionnel. Mais ce n’est pas le cas de la Commission d’enquête sur les atteintes aux droits humains dans les territoires palestiniens occupés et en Israël. Elle parle d’extermination, de meurtre, de déplacement forcé, de torture et de traitements inhumains dégradants à l’encontre des Palestiniens, rapporte notre correspondant à Genève, Jérémie Lanche.
En bombardant massivement des zones densément peuplées, Israël n’a pas non plus respecté les principes de précaution, de proportionnalité et de distinction entre les civils et les combattants. La famine comme arme de guerre, les violences sexuelles à l’encontre des Palestiniens arbitrairement détenus. C’est un véritable rapport à charge que publie la commission. Emmenée par l’ancienne haut-commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, qui a dû travailler à distance, Israël ne l’ayant jamais autorisée à poser le pied sur son sol.
La commission d'enquête « a prouvé une fois de plus que ses actions sont toutes au service d'un agenda politique focalisé contre Israël », a dénoncé l'ambassadrice d'Israël auprès de l'ONU à Genève, Meirav Shahar, dans un communiqué qui juge que la commission de l'ONU fait preuve d'une « discrimination systématique ».
Jusqu’à présent, toutes les agences prenaient bien soin de ne pas utiliser le terme de « crimes contre l'humanité », ou alors au conditionnel. Mais ce n’est pas le cas de la Commission d’enquête sur les atteintes aux droits humains dans les territoires palestiniens occupés et en Israël. Elle parle d’extermination, de meurtre, de déplacement forcé, de torture et de traitements inhumains dégradants à l’encontre des Palestiniens, rapporte notre correspondant à Genève, Jérémie Lanche.
En bombardant massivement des zones densément peuplées, Israël n’a pas non plus respecté les principes de précaution, de proportionnalité et de distinction entre les civils et les combattants. La famine comme arme de guerre, les violences sexuelles à l’encontre des Palestiniens arbitrairement détenus. C’est un véritable rapport à charge que publie la commission. Emmenée par l’ancienne haut-commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, qui a dû travailler à distance, Israël ne l’ayant jamais autorisée à poser le pied sur son sol.
La commission d'enquête « a prouvé une fois de plus que ses actions sont toutes au service d'un agenda politique focalisé contre Israël », a dénoncé l'ambassadrice d'Israël auprès de l'ONU à Genève, Meirav Shahar, dans un communiqué qui juge que la commission de l'ONU fait preuve d'une « discrimination systématique ».