« Ain't no mountain high enough », un tube légendaire sur lequel elles dansaient dans leur chambre devant la caméra, une brosse à cheveux et un tube de produit cosmétique en guise de micro. La joie simple d'un moment entre deux sœurs qui se disputent, complices, la place devant l'objectif. Cette vidéo de Sarhadjie Desenclos, étudiante de 24 ans, et Sherwood Sondjie Desenclos, juriste de 29 ans, tournent sur les réseaux sociaux en Haïti depuis l'annonce de leur mort samedi. Elles ont été tuées par des membres de gangs. Mais la liste des victimes du week-end est bien plus longue.
Six personnes ont été tuées samedi entre Croix-des-Bouquets et Tabarre, dans la banlieue nord-est de Port-au-Prince. Parmi ces victimes se trouvaient donc Sarahdjie et Sondjie Desenclos ainsi que leur mère, Josette Desenclos. « Sarhadjie avait cours ce samedi matin à l’Université de Port-au-Prince. Accompagnée de sa grande sœur et de leur mère, employée de l'Autorité portuaire nationale, elle avait quitté le domicile familial à Croix des Bouquets ». Les trois femmes « ne savaient pas que la mort serait au bout d'un périple ordinaire », écrit Le Nouvelliste qui poursuit : « leur véhicule est retrouvé en flammes, au bord de la route à Tabarre. Les trois femmes ont été prises pour cibles, tuées et brûlées lors d’une opération de bandits de la zone. »
Après ce nouveau drame, les Haïtiens sont sous le choc. « La violence abjecte qui règne dans les zones contrôlées par les gangs est souvent anonyme. Des statistiques sans visage. Pas ce matin », a écrit dimanche l'ambassadeur du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, sur son compte Twitter. Et en effet, sur les réseaux sociaux se partagent, depuis samedi soir, de nombreuses photos et vidéos. On y voit deux jeunes femmes joyeuses de la classe moyenne et leur mère. De cette famille unie ne reste désormais que le père.
Les réactions d'officiels s'enchaînent. Parmi elles, celle du premier ministre par intérim Ariel Henry, qui se dit « révolté », par ces nouveaux assassinats. Tous ces propos suscitent l'indignation générale des internautes qui accusent la classe politique d'être complice des gangs et la communauté internationale d'être complice de la classe politique haïtienne.
Six personnes ont été tuées samedi entre Croix-des-Bouquets et Tabarre, dans la banlieue nord-est de Port-au-Prince. Parmi ces victimes se trouvaient donc Sarahdjie et Sondjie Desenclos ainsi que leur mère, Josette Desenclos. « Sarhadjie avait cours ce samedi matin à l’Université de Port-au-Prince. Accompagnée de sa grande sœur et de leur mère, employée de l'Autorité portuaire nationale, elle avait quitté le domicile familial à Croix des Bouquets ». Les trois femmes « ne savaient pas que la mort serait au bout d'un périple ordinaire », écrit Le Nouvelliste qui poursuit : « leur véhicule est retrouvé en flammes, au bord de la route à Tabarre. Les trois femmes ont été prises pour cibles, tuées et brûlées lors d’une opération de bandits de la zone. »
Après ce nouveau drame, les Haïtiens sont sous le choc. « La violence abjecte qui règne dans les zones contrôlées par les gangs est souvent anonyme. Des statistiques sans visage. Pas ce matin », a écrit dimanche l'ambassadeur du Canada en Haïti, Sébastien Carrière, sur son compte Twitter. Et en effet, sur les réseaux sociaux se partagent, depuis samedi soir, de nombreuses photos et vidéos. On y voit deux jeunes femmes joyeuses de la classe moyenne et leur mère. De cette famille unie ne reste désormais que le père.
Les réactions d'officiels s'enchaînent. Parmi elles, celle du premier ministre par intérim Ariel Henry, qui se dit « révolté », par ces nouveaux assassinats. Tous ces propos suscitent l'indignation générale des internautes qui accusent la classe politique d'être complice des gangs et la communauté internationale d'être complice de la classe politique haïtienne.