Sa courageuse lutte n’a finalement pas vaincu la sale maladie, notre camarade Issa Ndiaye est décédé.
Ferñent, journal communiste, anti-impérialiste, panafricain, internationaliste du Sénégal a fait la connaissance de Issa Ndiaye militant de gauche révolutionnaire par l’entremise de feu Momo Tabouré de Sanfin/La Nuée du Mali, journal communiste, ouvrier des classes populaires.
Il nous avait raconté ces moments de collaboration avec Sanfin frère jumeau malien de Ferñent, ce dont il a référé dans sa son texte intitulé « *La gauche révolutionnaire en Afrique Subsaharienne : le cas du Mali* ».
En 2012, contre le massacre de soldats maliens à Aguelkokh, les épouses des soldats avaient manifesté contre l’impuissance du gouvernement ATT, ce qui a culminé en coup d’état de Aya Sanogo soutenu par le MP22 et la COPAM qui rassemblaient les partis, notamment de gauche, syndicats et société civile maliens. Des armes achetées par le Mali pour lutter contre le terrorisme avaient été bloquées aux ports des pays de la CEDEAO, dont Dakar avait-on appris.
Sollicité par Ferñent, Issa Ndiaye et Oumar Mariko se sont rendus à Dakar rencontrer des syndicats, des partis et le Ministre d’État Amath Dansokho pour demander la levée de l’Embargo françafricain de la CEDEAO contre le Mali alors que Kidal et une bonne partie du territoire était entre les mains des terroristes. Cette visite se solda par l’organisation d’une manifestation pour la paix et la solidarité avec le peuple malien à Dakar.
Issa Ndiaye a été ministre dans le premier gouvernement de la révolution inachevée du 26 mars 91 qui a renversé l’autocratie militariste fasciste assassin du père du Mali indépendant Modibo Keita. Il s’était engagé dans le parti ADEMA, dont l’origine historique se trouvait dans la gauche de l’US-RDA et le Parti Malien du Travail (PMT) dont notre camarade Mohamed Tabouré a été une des principales figures dirigeantes avant de créer Sur la Voie du Bolchevisme puis Sanfin/La Nuée.
Dans le sillage de Sanfin, Issa avec d’autres de la gauche malienne sont entrés en résistance contre le choléra du « there is no alternativ au libéralisme » qui gagnait la gauche en analysant et en dénonçant le cancer généralisé de la corruption et de l’embourgeoisement des dirigeants de la gauche à l’épreuve du pouvoir néocolonial au Mali.
Ainsi il a produit les ouvrages que sont « Silence, on démocratise – Le festival des brigands : démocratie et fractures sociales au Mali » (tome 1et tome 2) et « La guerre des fous d’Allah et des fous du Capital contre les peuples du Mali, d’Afrique et du Monde ».
Issa nous avait dit l’an dernier travailler avec d’autres de la gauche résistante du Mali à un texte-plateforme pour faire jonction avec l’actuelle rébellion souverainiste de la jeunesse malienne. La maladie l’en aura empêché mais nous espérons que les camarades qui y travaillaient avec lui vont le parachever.
Quelle est la place et le rôle dans l’histoire des luttes de nos peuples d’Afrique des résistants de la gauche communiste à l’instar de : - Mohamed Tabouré de Sanfin, Victor Sy, Amadou Djikoroni, Issa Ndiaye, etc. et d’autres vivants au Mali ? - Birane Gaye et Assane Samb de Ferñent, Seydou Cissokho, Moussa Diop Jileen, Ndongo Diagne, Moctar Fofana Niang, Gormack Thiam, Sadio Camara, Bara Goudiaby, etc. et d’autres vivants au Sénégal ?
Leur place et rôle doivent être résumés ainsi : C’est la génération issue de la défaite de la première phase de libération nationale panafricaine anti-impérialiste a eu pour tâche de résister idéologiquement et politiquement à la déferlante des reniements, des capitulations et a ainsi préparé l’actuelle seconde phase de l’indépendance souverainiste panafricaine de l’Afrique. Nous disons de l’Afrique parce que dans chacun de nos pays, des militants de cette génération intermédiaire ont existé et continuent le combat.
Toutes nos condoléances à leurs familles éplorées et aux camarades de cette génération encore en vie.
Issa, repose en paix parce que nous n’abandonnons pas, nous continuons la lutte.
1er décembre 24
Ferñent, journal communiste, anti-impérialiste, panafricain, internationaliste du Sénégal a fait la connaissance de Issa Ndiaye militant de gauche révolutionnaire par l’entremise de feu Momo Tabouré de Sanfin/La Nuée du Mali, journal communiste, ouvrier des classes populaires.
Il nous avait raconté ces moments de collaboration avec Sanfin frère jumeau malien de Ferñent, ce dont il a référé dans sa son texte intitulé « *La gauche révolutionnaire en Afrique Subsaharienne : le cas du Mali* ».
En 2012, contre le massacre de soldats maliens à Aguelkokh, les épouses des soldats avaient manifesté contre l’impuissance du gouvernement ATT, ce qui a culminé en coup d’état de Aya Sanogo soutenu par le MP22 et la COPAM qui rassemblaient les partis, notamment de gauche, syndicats et société civile maliens. Des armes achetées par le Mali pour lutter contre le terrorisme avaient été bloquées aux ports des pays de la CEDEAO, dont Dakar avait-on appris.
Sollicité par Ferñent, Issa Ndiaye et Oumar Mariko se sont rendus à Dakar rencontrer des syndicats, des partis et le Ministre d’État Amath Dansokho pour demander la levée de l’Embargo françafricain de la CEDEAO contre le Mali alors que Kidal et une bonne partie du territoire était entre les mains des terroristes. Cette visite se solda par l’organisation d’une manifestation pour la paix et la solidarité avec le peuple malien à Dakar.
Issa Ndiaye a été ministre dans le premier gouvernement de la révolution inachevée du 26 mars 91 qui a renversé l’autocratie militariste fasciste assassin du père du Mali indépendant Modibo Keita. Il s’était engagé dans le parti ADEMA, dont l’origine historique se trouvait dans la gauche de l’US-RDA et le Parti Malien du Travail (PMT) dont notre camarade Mohamed Tabouré a été une des principales figures dirigeantes avant de créer Sur la Voie du Bolchevisme puis Sanfin/La Nuée.
Dans le sillage de Sanfin, Issa avec d’autres de la gauche malienne sont entrés en résistance contre le choléra du « there is no alternativ au libéralisme » qui gagnait la gauche en analysant et en dénonçant le cancer généralisé de la corruption et de l’embourgeoisement des dirigeants de la gauche à l’épreuve du pouvoir néocolonial au Mali.
Ainsi il a produit les ouvrages que sont « Silence, on démocratise – Le festival des brigands : démocratie et fractures sociales au Mali » (tome 1et tome 2) et « La guerre des fous d’Allah et des fous du Capital contre les peuples du Mali, d’Afrique et du Monde ».
Issa nous avait dit l’an dernier travailler avec d’autres de la gauche résistante du Mali à un texte-plateforme pour faire jonction avec l’actuelle rébellion souverainiste de la jeunesse malienne. La maladie l’en aura empêché mais nous espérons que les camarades qui y travaillaient avec lui vont le parachever.
Quelle est la place et le rôle dans l’histoire des luttes de nos peuples d’Afrique des résistants de la gauche communiste à l’instar de : - Mohamed Tabouré de Sanfin, Victor Sy, Amadou Djikoroni, Issa Ndiaye, etc. et d’autres vivants au Mali ? - Birane Gaye et Assane Samb de Ferñent, Seydou Cissokho, Moussa Diop Jileen, Ndongo Diagne, Moctar Fofana Niang, Gormack Thiam, Sadio Camara, Bara Goudiaby, etc. et d’autres vivants au Sénégal ?
Leur place et rôle doivent être résumés ainsi : C’est la génération issue de la défaite de la première phase de libération nationale panafricaine anti-impérialiste a eu pour tâche de résister idéologiquement et politiquement à la déferlante des reniements, des capitulations et a ainsi préparé l’actuelle seconde phase de l’indépendance souverainiste panafricaine de l’Afrique. Nous disons de l’Afrique parce que dans chacun de nos pays, des militants de cette génération intermédiaire ont existé et continuent le combat.
Toutes nos condoléances à leurs familles éplorées et aux camarades de cette génération encore en vie.
Issa, repose en paix parce que nous n’abandonnons pas, nous continuons la lutte.
1er décembre 24