Acculé par les syndicats du SAMES, le directeur de l’hôpital Roi Baudouin apporte sa part de vérité sur les accusations portées à son encontre. Cheikh Mbaye Seck de dire : « c’est des sections à incidence financière qui ont retardé la réunion : ils réclamaient 250.000f comme indemnité de responsabilité pour les chefs de service qui sont au nombre de 16. Pour les 12 médecins restants, ils réclamaient 200.000f comme indemnité de médecin non chef de service, ce qui n'existe nulle part au Sénégal ; ils tablent sur 100.000f au minimum pour l’appui au logement ; Ils réclament une astreinte dont le minimum est de 100.000f. Partant de ces questions, je ne dis pas non... » dit-il.
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Selon des sources concordantes jointes à l’hôpital pour recouper une info de taille, un enfant avait été déclaré mort à 10h. Ils ont fait appel à la famille, pour la récupération du corps de l’enfant, qui est arrivée à 16h 45. Le paradoxe, l’enfant vivait toujours dans les tiroirs de la morgue. Il y a tant d’autres bêtises avec des preuves à l’appui et des documents qui existent ici dans mon bureau …, lâchent-t-elles.
Cependant, il dénonce les attitudes et comportements des médecins grévistes. « Nous sommes dans un hôpital qui a quatre gynécologues. Pour avoir une consultation à Roi Baudouin, c’est la croix et la bannière. À partir de 15h, il n’y a plus de gynécologue dans cet hôpital. Je suis obligé de me rabattre sur des étudiants de quatrième année pour qu’ils passent la nuit, alors qu’ils ne manquent de rien », dénonce le directeur qui estime que les médecins manquent de volonté pour accompagner les populations de Guédiawaye qui dépendent de cet hôpital... »
Et pour exiger des médecins, selon sa version des faits, qu'ils exercent leur devoir professionnel, il informe : « J'ai changé de fusil d’épaule en m'adjoignant un cabinet d'huissier pour le pointage. Si maintenant contrôler les agents qui sont à ta disposition pour qu’ils viennent et descendent à l’heure et travaillent tous les jours, c’est de l’acharnement, je continuerai à le faire tant que je suis dirigeant dans un hôpital au Sénégal. Tout le reste c’est des inventions, de fausses accusations, je n’y répondrai pas! »
« Si les demandes d’explications ne sont pas valables, qu’ils saisissent n’importe quel tribunal, je n’ai pas peur, je répondrai présent avec mes documents », promet le directeur.
« Je les attends devant la justice de pied ferme. Cela ne me fera pas reculer! »
Par ailleurs, il note que la grève des médecins n’a pas impacté négativement le bon fonctionnement de l’hôpital. Il donne ses chiffres. « On fait en moyenne trois millions de recettes par jour et pour vous montrer que leur grève n’a pas d’impact, et tellement ils nous ont habitués à leur absence, que les agents qui sont là ont continué à faire leur travail comme ils le faisaient. Nous sommes à 3.359.865 F CFA. Nous avons dépassé nos recettes journalières... »
dakaractu.com
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Selon des sources concordantes jointes à l’hôpital pour recouper une info de taille, un enfant avait été déclaré mort à 10h. Ils ont fait appel à la famille, pour la récupération du corps de l’enfant, qui est arrivée à 16h 45. Le paradoxe, l’enfant vivait toujours dans les tiroirs de la morgue. Il y a tant d’autres bêtises avec des preuves à l’appui et des documents qui existent ici dans mon bureau …, lâchent-t-elles.
Cependant, il dénonce les attitudes et comportements des médecins grévistes. « Nous sommes dans un hôpital qui a quatre gynécologues. Pour avoir une consultation à Roi Baudouin, c’est la croix et la bannière. À partir de 15h, il n’y a plus de gynécologue dans cet hôpital. Je suis obligé de me rabattre sur des étudiants de quatrième année pour qu’ils passent la nuit, alors qu’ils ne manquent de rien », dénonce le directeur qui estime que les médecins manquent de volonté pour accompagner les populations de Guédiawaye qui dépendent de cet hôpital... »
Et pour exiger des médecins, selon sa version des faits, qu'ils exercent leur devoir professionnel, il informe : « J'ai changé de fusil d’épaule en m'adjoignant un cabinet d'huissier pour le pointage. Si maintenant contrôler les agents qui sont à ta disposition pour qu’ils viennent et descendent à l’heure et travaillent tous les jours, c’est de l’acharnement, je continuerai à le faire tant que je suis dirigeant dans un hôpital au Sénégal. Tout le reste c’est des inventions, de fausses accusations, je n’y répondrai pas! »
« Si les demandes d’explications ne sont pas valables, qu’ils saisissent n’importe quel tribunal, je n’ai pas peur, je répondrai présent avec mes documents », promet le directeur.
« Je les attends devant la justice de pied ferme. Cela ne me fera pas reculer! »
Par ailleurs, il note que la grève des médecins n’a pas impacté négativement le bon fonctionnement de l’hôpital. Il donne ses chiffres. « On fait en moyenne trois millions de recettes par jour et pour vous montrer que leur grève n’a pas d’impact, et tellement ils nous ont habitués à leur absence, que les agents qui sont là ont continué à faire leur travail comme ils le faisaient. Nous sommes à 3.359.865 F CFA. Nous avons dépassé nos recettes journalières... »
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