Ibrahima Gassama sur la présence des mines au Sud:« il y’a 824 victimes des mines dont 150 tuées »

Lundi 13 Juin 2016

Selon lui, il y a 824 victimes des mines dont les 150 sont mortes. “Les morts ont laissé des veuves et des enfants appelés victimes indirectes. En moyenne, on peut les estimer à 1500», a révélé Ibrahima Gassama. D’après le spécialiste, le revenu moyen d'une famille déplacée vivant à Ziguinchor excède rarement les 40 dollars par mois. On note ainsi un accroissement inquiétant des enfants vulnérables dans la région de Ziguinchor, faute d’une prise en charge correcte par les parents eux-mêmes exposés».
 Le journaliste s'exprimé à  l'occasion de l’atelier d’information et d’orientation pour la presse organisé par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, en prélude à la Journée de l’enfant africain (JEA) et de la Semaine nationale de l’Enfant.

Ibrahima Gassama, spécialiste du conflit Casamançais, a donné des chiffres inquiétants sur les conséquences du conflit sur les enfants. «L’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac) a estimé le nombre de déplacés à 52 808 et de réfugiés à 20 000, dispersés entre la Gambie et la Guinée-Bissau. Et parmi les déplacés, 7 886 sont implantés dans la seule commune de Ziguinchor», a déclaré le journaliste. Selon lui, à cause du conflit armé «78 villages sont rayés de la carte. Et sur les 24 villages qui composent les villages de Boutoupa-Camaracounda, l’une des localités les plus dévastées par cette rébellion,10 villages ont complètement disparu de la carte». Parmi les conséquences de ce conflit, ajoute-t-il, il y a les victimes des mines anti-personnelles en Casamance.


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