Ibrahima Pouye sur la libération de Karim :« Le président a les prérogatives de gracier »

Vendredi 17 Juin 2016


Depuis de quelque temps, le champ politique est animé par les conditions de libération prochaine de l’ancien ministre d’État, Karim Wade, qui croupit en prison pour enrichissement illicite. Pour  Ibrahima Pouye, porte-parole APR   dans la Commune de Grand-Yoff, la seule voie qui s’offre au président de la République reste la grâce présidentielle.

« Le président de la République a les prérogatives de gracier tous les citoyens sénégalais condamnés pour des délits. Ce n’est pas de la politique politicienne mais c’est bien écrit noir sur blanc dans les textes de la Constitution de notre pays et à travers les fêtes de Tabaski, 04 avril et surtout en ce mois béni de Ramadan », martèle Ibrahima Pouye, devant les journalistes. Concernant le cas Karim Wade, la voix autorisée de l’APR, dans la commune de Grand-Yoff, trouve normal sa libération. « C’est un citoyen sénégalais, qui a été reconnu coupable par la justice. Karim a purgé la moitié de sa peine, je ne trouve pas de délit pour sa libération. Il a le droit de bénéficier d’une grâce présidentielle après avoir purgé la moitié de sa peine », clame-t-il.

Sur le dialogue politique, M. Pouye félicite son président de parti, sans remettre en cause  la popularité du président de la République. « Le Président Macky Sall poursuit sa feuille de route pour un Sénégal émergent et le pays marche car il a été élu par 65%  des Sénégalais. En recevant les forces vives  de la Nation, cela ne veut pas dire que le pays ne marche pas mais plutôt dans le cadre de l’union des cœurs et de consolider la démocratie et la paix dans ce pays », soutient-il.

Le  président du parti Rewmi, Idrissa Seck, qui n’a pas pris part à cette rencontre, a reçu les foudres du lieutenant de Macky Sall. « Pour quelqu’un qui aspire à diriger ce pays, il se permet d’utiliser une arrogance notoire et faire des critiques autant négatives à l’endroit du président de la République. La cuisante défaite que le président Sall lui a infligée, dans sa région natale,   lors des dernières élections,  doit lui  servir de leçon de morale », assène-t-il.
 
Ibrahima Khalil DIEME
 
 
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