Idrissa Seck refuse de reconnaître au front du Oui la victoire qu’elle revendique au sortir du référendum. Pour lui, « Personne n’a gagné ». Pire, « c’est tout le Sénégal qui a perdu ». A en croire l’invité de Sen Jotaay sur Sen Tv, la révision de la Constitution devait d’abord bénéficier d’une adhésion populaire que seul le consensus pouvait lui octroyer. Chose qui a fait défaut à son avis, et qui a mené près de 70% des Sénégalais à refuser de l’approuver.
Pour ce qui est du dialogue Pouvoir-Opposition, le patron du parti Rewmi estime qu’il appartient au Président de la République d’avoir le comportement adéquat pour l’instaurer. « Le pouvoir doit respecter l’opposition », martèle-t-il (en wolof) avant d’ajouter que l’opposition répondra nécessairement à toute décision visant à projeter le Sénégal vers le développement. Il déclinera l’autre rôle de la gauche qui est d’ouvrir les yeux et les oreilles afin de bien regarder ce que le régime en place fait au quotidien. Il répugnera à l’idée de prendre part à un gouvernement d’union nationale si ( par extraordinaire) la proposition était faite. La cause de sa méfiance est à chercher dans le récent "wax waxett présidentiel." « La parole d’un Chef d’Etat doit être véridique », a-t-il notamment dit.
IDRISSA SECK SUR L’ÉCONOMIE AU SÉNÉGAL
Idrissa Seck n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. " L’économie du Sénégal boite. " Pour preuve, la manie des Sénégalais à assimiler la misère au nom du Président Macky Sall et le fait de l’identifier au billet de 500 francs Cfa. « Les Sénégalais disent que "deuk bi dafa Macky" et utilisent l’expression "boul ma Macky" pour dire respectivement que l'économie va mal et qu'il n'est pas bon de tromper son prochain." Autrement dit, précise-t-il, le nom du Président est devenu le synonyme de tromperie, de wax waxett.
Il se félicitera, néanmoins, de l’initiative de solidarité traduite par le Chef de l’Etat à travers les bourses sociales non sans inviter à plus de transparence dans l’expression des critères. Le Président du Conseil départemental de Thiès de rappeler que les Sénégalais sont pauvres dans leur écrasante majorité, nonobstant le fort taux de croissance. Pour lui, les populations ne sentent pas ce taux de croissance, « fût-il de 7% », dans la mesure où ceci intéresse davantage le secteur tertiaire pendant que le secteur informel engage 2 200 000 personnes.
REDDITION DES COMPTES ET AFFAIRES DE PANAMA PAPERS
Interpellé sur l’affaire des « Panama Papers », Idrissa Seck s’est voulu très prudent. A son avis, il serait salutaire de faire attention et de ne pas confondre évasion fiscale et investissement à l’étranger. Dans le second cas, dit-il, celui qui investit à l’étranger paiera ses taxes à l’étranger, forcément. Par rapport à la traque des biens mal acquis (mot traque qu’il dira ne pas aimer), Idrissa Seck est d’avis qu’elle doit se faire dans tous les cas. « La reddition des comptes se fait absolument, ici comme dans l’au-delà ». Toutefois, il précise que cette reddition ne devra se faire que si et seulement si, elle n’est pas un instrument politique utilisé par un régime par le biais d’une justice dépendante qui attaque ou épargne suivant des raisons ou critères politiques.
TERRORISME
Pour ce qui concerne le terrorisme, Idy invite à une prise de décisions moins hâtives du régime sur cette question. Avoir une armée forte est à saluer, dit-il, mais il rappelle que les terroristes ne peuvent être combattus par les armes. Le cas échéant, ajoute Idy, les Etats-Unis, la Belgique et la France n’auraient pas fait les frais des explosifs. Il attire l’attention des dirigeants de ce pays sur le fait que des Etats Africains, non loin de nos frontières, ont déjà été secoués par les jihadistes.
Pour ce qui est du dialogue Pouvoir-Opposition, le patron du parti Rewmi estime qu’il appartient au Président de la République d’avoir le comportement adéquat pour l’instaurer. « Le pouvoir doit respecter l’opposition », martèle-t-il (en wolof) avant d’ajouter que l’opposition répondra nécessairement à toute décision visant à projeter le Sénégal vers le développement. Il déclinera l’autre rôle de la gauche qui est d’ouvrir les yeux et les oreilles afin de bien regarder ce que le régime en place fait au quotidien. Il répugnera à l’idée de prendre part à un gouvernement d’union nationale si ( par extraordinaire) la proposition était faite. La cause de sa méfiance est à chercher dans le récent "wax waxett présidentiel." « La parole d’un Chef d’Etat doit être véridique », a-t-il notamment dit.
IDRISSA SECK SUR L’ÉCONOMIE AU SÉNÉGAL
Idrissa Seck n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. " L’économie du Sénégal boite. " Pour preuve, la manie des Sénégalais à assimiler la misère au nom du Président Macky Sall et le fait de l’identifier au billet de 500 francs Cfa. « Les Sénégalais disent que "deuk bi dafa Macky" et utilisent l’expression "boul ma Macky" pour dire respectivement que l'économie va mal et qu'il n'est pas bon de tromper son prochain." Autrement dit, précise-t-il, le nom du Président est devenu le synonyme de tromperie, de wax waxett.
Il se félicitera, néanmoins, de l’initiative de solidarité traduite par le Chef de l’Etat à travers les bourses sociales non sans inviter à plus de transparence dans l’expression des critères. Le Président du Conseil départemental de Thiès de rappeler que les Sénégalais sont pauvres dans leur écrasante majorité, nonobstant le fort taux de croissance. Pour lui, les populations ne sentent pas ce taux de croissance, « fût-il de 7% », dans la mesure où ceci intéresse davantage le secteur tertiaire pendant que le secteur informel engage 2 200 000 personnes.
REDDITION DES COMPTES ET AFFAIRES DE PANAMA PAPERS
Interpellé sur l’affaire des « Panama Papers », Idrissa Seck s’est voulu très prudent. A son avis, il serait salutaire de faire attention et de ne pas confondre évasion fiscale et investissement à l’étranger. Dans le second cas, dit-il, celui qui investit à l’étranger paiera ses taxes à l’étranger, forcément. Par rapport à la traque des biens mal acquis (mot traque qu’il dira ne pas aimer), Idrissa Seck est d’avis qu’elle doit se faire dans tous les cas. « La reddition des comptes se fait absolument, ici comme dans l’au-delà ». Toutefois, il précise que cette reddition ne devra se faire que si et seulement si, elle n’est pas un instrument politique utilisé par un régime par le biais d’une justice dépendante qui attaque ou épargne suivant des raisons ou critères politiques.
TERRORISME
Pour ce qui concerne le terrorisme, Idy invite à une prise de décisions moins hâtives du régime sur cette question. Avoir une armée forte est à saluer, dit-il, mais il rappelle que les terroristes ne peuvent être combattus par les armes. Le cas échéant, ajoute Idy, les Etats-Unis, la Belgique et la France n’auraient pas fait les frais des explosifs. Il attire l’attention des dirigeants de ce pays sur le fait que des Etats Africains, non loin de nos frontières, ont déjà été secoués par les jihadistes.