L'une des principales faiblesses de l'armée congolaise reste l'indiscipline. De nombreux soldats, dépourvus de culture militaire, s’adonnent à des pillages et des exactions. Avec l’essor des réseaux sociaux, il devient également difficile d’identifier le véritable porte-parole de l’armée nationale, certains militaires se transformant en influenceurs ou en « TikTokeurs », une pratique formellement interdite.
Face à cette situation préoccupante, le général de brigade Eddy Kapend, commandant de la 22ᵉ région militaire (Haut-Katanga), a lancé une alerte : « La discipline est la mère des armées », a-t-il rappelé, insistant sur l’impératif de rigueur et dénonçant notamment l’usage abusif des téléphones mobiles sur le front. Il a exhorté les soldats à ne jamais trahir la nation et à défendre l’honneur du Congo avec sacrifice et loyauté.
Des bavures à répétition
En RDC, de nombreux soldats ont été impliqués dans des crimes, agressions et pillages. Le 14 mars dernier, près de l’aéroport national Murongo de Bunia (province de l’Ituri), un militaire en état d'ivresse a abattu deux étudiants, un incident qui s’ajoute à une longue liste de bavures commises par des membres des forces armées.
Le général Kapend a souligné l’importance d’une cohabitation harmonieuse avec les civils, défendant sa vision d’une armée « proche de la population ». Il a également appelé les officiers à une gestion rigoureuse des troupes, condamnant toute forme de démoralisation pouvant affaiblir le moral des soldats.
Une hausse des salaires controversée
Récemment, le gouvernement a augmenté les salaires des militaires, une mesure qui suscite des critiques en interne. Un autre général, ayant requis l’anonymat, déplore « un manque de vision » de la part du président Félix Tshisekedi et de son gouvernement. « Ils confondent les urgences. L'armée congolaise a besoin d'une vaste réorganisation. La rigueur a disparu. L'esprit militaire ne règne plus, il a été remplacé par une logique de mercenariat », a-t-il regretté.
Ce haut gradé estime que les autorités doivent écouter les véritables militaires et adopter une approche plus stratégique : « Le président veut certes faire des choses pour nous, mais il n'est pas bien conseillé. L'armée n'est pas un parti politique. Un bon militaire souhaite avant tout être envoyé dans les hautes écoles de guerre. Ensuite, il faut revoir l’équipement. Augmenter les salaires sans assurer une discipline stricte, c’est encourager les bavures et l’indiscipline », a-t-il conclu.
L’indiscipline dans les rangs de l’armée congolaise reste un défi majeur pour les autorités, qui doivent conjuguer réformes structurelles et gestion des effectifs afin d’assurer une armée plus professionnelle et respectueuse des valeurs militaires.
Face à cette situation préoccupante, le général de brigade Eddy Kapend, commandant de la 22ᵉ région militaire (Haut-Katanga), a lancé une alerte : « La discipline est la mère des armées », a-t-il rappelé, insistant sur l’impératif de rigueur et dénonçant notamment l’usage abusif des téléphones mobiles sur le front. Il a exhorté les soldats à ne jamais trahir la nation et à défendre l’honneur du Congo avec sacrifice et loyauté.
Des bavures à répétition
En RDC, de nombreux soldats ont été impliqués dans des crimes, agressions et pillages. Le 14 mars dernier, près de l’aéroport national Murongo de Bunia (province de l’Ituri), un militaire en état d'ivresse a abattu deux étudiants, un incident qui s’ajoute à une longue liste de bavures commises par des membres des forces armées.
Le général Kapend a souligné l’importance d’une cohabitation harmonieuse avec les civils, défendant sa vision d’une armée « proche de la population ». Il a également appelé les officiers à une gestion rigoureuse des troupes, condamnant toute forme de démoralisation pouvant affaiblir le moral des soldats.
Une hausse des salaires controversée
Récemment, le gouvernement a augmenté les salaires des militaires, une mesure qui suscite des critiques en interne. Un autre général, ayant requis l’anonymat, déplore « un manque de vision » de la part du président Félix Tshisekedi et de son gouvernement. « Ils confondent les urgences. L'armée congolaise a besoin d'une vaste réorganisation. La rigueur a disparu. L'esprit militaire ne règne plus, il a été remplacé par une logique de mercenariat », a-t-il regretté.
Ce haut gradé estime que les autorités doivent écouter les véritables militaires et adopter une approche plus stratégique : « Le président veut certes faire des choses pour nous, mais il n'est pas bien conseillé. L'armée n'est pas un parti politique. Un bon militaire souhaite avant tout être envoyé dans les hautes écoles de guerre. Ensuite, il faut revoir l’équipement. Augmenter les salaires sans assurer une discipline stricte, c’est encourager les bavures et l’indiscipline », a-t-il conclu.
L’indiscipline dans les rangs de l’armée congolaise reste un défi majeur pour les autorités, qui doivent conjuguer réformes structurelles et gestion des effectifs afin d’assurer une armée plus professionnelle et respectueuse des valeurs militaires.