Le ministre de la Justice sortant, Ismaïla Madior Fall, a remis le procès-verbal de ses activités, ce mardi matin, à son successeur, Me Malick Sall. Occasion saisie par le professeur en droit pour faire ses adieux «avec l’esprit tranquille et le cœur léger», pour avoir pu apporter sa pierre «à l’édification d’une justice digne de ce nom».
«Je pars avec l’esprit tranquille et le cœur léger, parce que j’ai conscience qu’ensemble, nous avons pu poser une pierre à l’édification d’une justice digne de ce nom. Il faut toujours poser une pierre et les autres poseront également des pierres. Et c’est l’ensemble de ces pierres qui, finalement, fera un édifice», a d’emblée déclaré Ismaïla Madior Fall qui laisse croire que beaucoup de choses ont été faites dans le domaine de la justice.
«Dans la continuité de mon prédécesseur (Sidiki Kaba), je me disais, le jour de la passation de service, que je ne m’inscris pas dans la rupture, mais dans la continuité. Je m’inscris dans la continuité, parce que la politique en matière judiciaire est définie par le président de la République et en tant que ministre de la Justice, nous mettons en œuvre ces politiques. Et j’ai remarqué que vous étiez en train de mettre en œuvre ces politiques de fort belle manière et je me suis inscrit dans la logique de continuité», a ajouté l’ancien garde des Sceaux au cours de la cérémonie de passation de service qui s’est déroulée en présence des parents et proches du nouveau ministre Malick Sall.
«Un ministère délicat»
Après plus de deux années à la tête de ce département, le juriste considère que la Justice «est un ministère exaltant, mais c’est un ministère aussi difficile. C’est un ministère délicat, sensible. Et ces deux dernières années ont été marquées par deux facteurs : une année préélectorale et une année électorale. La justice est toujours critiquée en période électorale, aussi loin qu’on remonte dans l’histoire de notre pays. En matière électorale, la justice est critiquée à tort ou à raison. Souvent, c’est à tort».
«Malheureusement, a-t-il poursuivi, c’est après qu’on se rend compte que les critiques n’étaient fondées sur rien. Mais aussi, nous avons eu une particularité, ces deux dernières années. Il y a eu quelques justiciables qui sont des politiques».
Pour Ismaïla Madior Fall, quand les justiciables sont des citoyens ordinaires, souvent, ça ne pose pas de problème. «Mais quand les justiciables sont des politiques, il y a des critiques qui sont articulées à l’endroit de la justice. Parfois, c’est des critiques qui ne sont fondées sur rien. Tout cela donne l’impression que la justice a des problèmes ou qu’il y a un désordre dans la justice. Monsieur le Ministre, je vous rassure, il n’en est absolument rien. Comme dans tous les secteurs, il y a des problèmes», a-t-il ajouté, conseillant à son successeur de les identifier pour trouver des solutions ensemble.
Source: SENEWEB
«Je pars avec l’esprit tranquille et le cœur léger, parce que j’ai conscience qu’ensemble, nous avons pu poser une pierre à l’édification d’une justice digne de ce nom. Il faut toujours poser une pierre et les autres poseront également des pierres. Et c’est l’ensemble de ces pierres qui, finalement, fera un édifice», a d’emblée déclaré Ismaïla Madior Fall qui laisse croire que beaucoup de choses ont été faites dans le domaine de la justice.
«Dans la continuité de mon prédécesseur (Sidiki Kaba), je me disais, le jour de la passation de service, que je ne m’inscris pas dans la rupture, mais dans la continuité. Je m’inscris dans la continuité, parce que la politique en matière judiciaire est définie par le président de la République et en tant que ministre de la Justice, nous mettons en œuvre ces politiques. Et j’ai remarqué que vous étiez en train de mettre en œuvre ces politiques de fort belle manière et je me suis inscrit dans la logique de continuité», a ajouté l’ancien garde des Sceaux au cours de la cérémonie de passation de service qui s’est déroulée en présence des parents et proches du nouveau ministre Malick Sall.
«Un ministère délicat»
Après plus de deux années à la tête de ce département, le juriste considère que la Justice «est un ministère exaltant, mais c’est un ministère aussi difficile. C’est un ministère délicat, sensible. Et ces deux dernières années ont été marquées par deux facteurs : une année préélectorale et une année électorale. La justice est toujours critiquée en période électorale, aussi loin qu’on remonte dans l’histoire de notre pays. En matière électorale, la justice est critiquée à tort ou à raison. Souvent, c’est à tort».
«Malheureusement, a-t-il poursuivi, c’est après qu’on se rend compte que les critiques n’étaient fondées sur rien. Mais aussi, nous avons eu une particularité, ces deux dernières années. Il y a eu quelques justiciables qui sont des politiques».
Pour Ismaïla Madior Fall, quand les justiciables sont des citoyens ordinaires, souvent, ça ne pose pas de problème. «Mais quand les justiciables sont des politiques, il y a des critiques qui sont articulées à l’endroit de la justice. Parfois, c’est des critiques qui ne sont fondées sur rien. Tout cela donne l’impression que la justice a des problèmes ou qu’il y a un désordre dans la justice. Monsieur le Ministre, je vous rassure, il n’en est absolument rien. Comme dans tous les secteurs, il y a des problèmes», a-t-il ajouté, conseillant à son successeur de les identifier pour trouver des solutions ensemble.
Source: SENEWEB