Une déclaration de l’ancien ministre de la Justice Ismaël Madior Fall sur l’émission « L’invité de MNF » de la chaîne 7TV a mis le feu aux poudres. Interrogé par la journaliste Maimouna Ndour Faye sur l’inclusion de l’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji dans le cadre de la loi d’amnistie, sa réponse a provoqué un tollé.
Ismaël Madior Fall a affirmé que l’affaire des deux disparus pourrait être couverte par la loi d’amnistie, promulguée pour les événements politiques entre mars 2021 et 2023. « Oui, on peut le considérer parce que la loi d’amnistie est large. On a dit tous les événements qui sont liés depuis mars 2021 jusqu’à 2023… En principe, cela les inclut… », a-t-il déclaré, non sans hésitation. Cette réponse a immédiatement soulevé des interrogations et des critiques, compte tenu de la nature non politique de la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji.
Les réactions à cette déclaration n'ont pas tardé. Beaucoup ont exprimé leur étonnement et leur indignation face à l'idée que des disparitions non liées aux manifestations politiques puissent être couvertes par la loi d’amnistie. « C’est une déformation grave de l’esprit de cette loi », a commenté un analyste politique. Des citoyens se sont également exprimés sur les réseaux sociaux, dénonçant une tentative de banalisation de la disparition des deux hommes.
Face à la montée de la polémique, Ismaël Madior Fall a réagi rapidement en publiant un message d'excuses sur les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme X. Il y a précisé que sa réponse était un lapsus, dû à la nature inattendue de la question posée. « Réagissant à une curieuse relance inattendue sur l’éventuelle intégration de l’affaire Didier Badji et Fulbert Sambou dans le champ d’application de la loi d’amnistie, j’ai, spontanément et par inadvertance, répondu par ‘en principe oui' », a-t-il expliqué.
Un lapsus aux conséquences importantes
Pour corriger l’erreur, Ismaël Madior Fall a souligné que l’affaire des deux disparus n’a « aucun rapport avec la loi d’amnistie ». Il a également présenté ses excuses : « Ma réponse est tout simplement un lapsus dont je voudrais m’excuser auprès des téléspectateurs et de toutes les personnes que ces propos auraient choquées ».
Promulguée sous le régime de Macky Sall, la loi d’amnistie vise à apaiser les tensions politiques en offrant une amnistie pour les événements liés aux manifestations politiques entre mars 2021 et 2023. Conçue pour favoriser la réconciliation nationale, cette loi efface les condamnations liées à ces événements, marqués par de nombreuses manifestations et tensions.
Ismaël Madior Fall a affirmé que l’affaire des deux disparus pourrait être couverte par la loi d’amnistie, promulguée pour les événements politiques entre mars 2021 et 2023. « Oui, on peut le considérer parce que la loi d’amnistie est large. On a dit tous les événements qui sont liés depuis mars 2021 jusqu’à 2023… En principe, cela les inclut… », a-t-il déclaré, non sans hésitation. Cette réponse a immédiatement soulevé des interrogations et des critiques, compte tenu de la nature non politique de la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji.
Les réactions à cette déclaration n'ont pas tardé. Beaucoup ont exprimé leur étonnement et leur indignation face à l'idée que des disparitions non liées aux manifestations politiques puissent être couvertes par la loi d’amnistie. « C’est une déformation grave de l’esprit de cette loi », a commenté un analyste politique. Des citoyens se sont également exprimés sur les réseaux sociaux, dénonçant une tentative de banalisation de la disparition des deux hommes.
Face à la montée de la polémique, Ismaël Madior Fall a réagi rapidement en publiant un message d'excuses sur les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme X. Il y a précisé que sa réponse était un lapsus, dû à la nature inattendue de la question posée. « Réagissant à une curieuse relance inattendue sur l’éventuelle intégration de l’affaire Didier Badji et Fulbert Sambou dans le champ d’application de la loi d’amnistie, j’ai, spontanément et par inadvertance, répondu par ‘en principe oui' », a-t-il expliqué.
Un lapsus aux conséquences importantes
Pour corriger l’erreur, Ismaël Madior Fall a souligné que l’affaire des deux disparus n’a « aucun rapport avec la loi d’amnistie ». Il a également présenté ses excuses : « Ma réponse est tout simplement un lapsus dont je voudrais m’excuser auprès des téléspectateurs et de toutes les personnes que ces propos auraient choquées ».
Promulguée sous le régime de Macky Sall, la loi d’amnistie vise à apaiser les tensions politiques en offrant une amnistie pour les événements liés aux manifestations politiques entre mars 2021 et 2023. Conçue pour favoriser la réconciliation nationale, cette loi efface les condamnations liées à ces événements, marqués par de nombreuses manifestations et tensions.