Mardi 21 janvier 2025, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a présenté sa démission, invoquant sa « responsabilité » dans « l’échec du 7 octobre 2023 », date marquée par une attaque du Hamas en Israël ayant causé la mort de 1 200 personnes.
C’est à travers une lettre transmise par l’armée à l’AFP que cette décision a été officialisée. « Reconnaissant ma responsabilité dans l’échec de l’armée le 7 octobre, et alors que l’armée enregistre des succès significatifs sur tous les fronts, avec un nouvel accord de libération d’otages en cours, je demande à mettre fin à mes fonctions le 6 mars 2025 », a écrit le général Halevi.
Dans sa lettre, il a souligné que « pendant 40 ans, [sa] mission de protection de l’État d’Israël a été [la mission de sa vie] », mais a reconnu que « le matin du 7 octobre, l’armée sous [sa] direction a échoué dans sa mission de protéger les citoyens israéliens ».
Il a ajouté que cette responsabilité « [l’accompagne] au quotidien et [l’accompagnera] toute [sa] vie », exprimant son regret de n’avoir pas pu protéger « les habitants bien-aimés et héroïques » des zones proches de la bande de Gaza.
Un parcours remarquable
Âgé de 57 ans, Herzi Halevi occupait le poste de chef d’état-major depuis décembre 2022. Il avait débuté sa carrière militaire en 1985 dans une unité de parachutistes, avant de rejoindre la prestigieuse unité d’élite « Sayeret Matkal », qu’il a ensuite dirigée. Il a occupé des postes clés, notamment à la tête de la 91e division, responsable de la frontière libanaise, du renseignement militaire en 2014, et du commandement Sud en 2018, chargé de la bande de Gaza, avant de gravir les échelons jusqu’à la plus haute fonction militaire en 2023.
Une série de démissions dans l’armée
La démission d’Herzi Halevi intervient après celle du général Yaron Finkelman, chef du commandement Sud, également responsable de la bande de Gaza. Ces départs s’ajoutent à celui du général Aaron Haliva, ancien chef des renseignements militaires, survenu en avril 2024. En revanche, les responsables des services de sécurité intérieure (Shabak) et de renseignement extérieur (Mossad) restent en poste.
La situation à Gaza et les tensions politiques
Herzi Halevi a reconnu que les objectifs de la guerre à Gaza, notamment le démantèlement du Hamas et le retour des otages, n’avaient pas encore été pleinement atteints. Cependant, il a affirmé que l’armée poursuivrait ses efforts pour détruire les capacités du Hamas.
Malgré la gravité des attaques du 7 octobre, aucune démission n’a eu lieu au sein du gouvernement de Benyamin Netanyahu, qui a repoussé l’idée d’une enquête nationale sur cet échec sécuritaire. Cette décision a été critiquée par l’opposition, dont le chef, Yaïr Lapid, a salué la démission d’Herzi Halevi tout en appelant le Premier ministre et son gouvernement à faire de même : « Maintenant, il est temps qu’ils assument leurs responsabilités et démissionnent. »
C’est à travers une lettre transmise par l’armée à l’AFP que cette décision a été officialisée. « Reconnaissant ma responsabilité dans l’échec de l’armée le 7 octobre, et alors que l’armée enregistre des succès significatifs sur tous les fronts, avec un nouvel accord de libération d’otages en cours, je demande à mettre fin à mes fonctions le 6 mars 2025 », a écrit le général Halevi.
Dans sa lettre, il a souligné que « pendant 40 ans, [sa] mission de protection de l’État d’Israël a été [la mission de sa vie] », mais a reconnu que « le matin du 7 octobre, l’armée sous [sa] direction a échoué dans sa mission de protéger les citoyens israéliens ».
Il a ajouté que cette responsabilité « [l’accompagne] au quotidien et [l’accompagnera] toute [sa] vie », exprimant son regret de n’avoir pas pu protéger « les habitants bien-aimés et héroïques » des zones proches de la bande de Gaza.
Un parcours remarquable
Âgé de 57 ans, Herzi Halevi occupait le poste de chef d’état-major depuis décembre 2022. Il avait débuté sa carrière militaire en 1985 dans une unité de parachutistes, avant de rejoindre la prestigieuse unité d’élite « Sayeret Matkal », qu’il a ensuite dirigée. Il a occupé des postes clés, notamment à la tête de la 91e division, responsable de la frontière libanaise, du renseignement militaire en 2014, et du commandement Sud en 2018, chargé de la bande de Gaza, avant de gravir les échelons jusqu’à la plus haute fonction militaire en 2023.
Une série de démissions dans l’armée
La démission d’Herzi Halevi intervient après celle du général Yaron Finkelman, chef du commandement Sud, également responsable de la bande de Gaza. Ces départs s’ajoutent à celui du général Aaron Haliva, ancien chef des renseignements militaires, survenu en avril 2024. En revanche, les responsables des services de sécurité intérieure (Shabak) et de renseignement extérieur (Mossad) restent en poste.
La situation à Gaza et les tensions politiques
Herzi Halevi a reconnu que les objectifs de la guerre à Gaza, notamment le démantèlement du Hamas et le retour des otages, n’avaient pas encore été pleinement atteints. Cependant, il a affirmé que l’armée poursuivrait ses efforts pour détruire les capacités du Hamas.
Malgré la gravité des attaques du 7 octobre, aucune démission n’a eu lieu au sein du gouvernement de Benyamin Netanyahu, qui a repoussé l’idée d’une enquête nationale sur cet échec sécuritaire. Cette décision a été critiquée par l’opposition, dont le chef, Yaïr Lapid, a salué la démission d’Herzi Halevi tout en appelant le Premier ministre et son gouvernement à faire de même : « Maintenant, il est temps qu’ils assument leurs responsabilités et démissionnent. »