«Calots bleus», «Marrons de feu», «Soldats de Dieu»... Quelle solution à la prolifération de ces milices privées, sources potentielles de dérapage et de violences politiques ? Désarmer et dissoudre toutes les milices privées existantes semble la mesure la plus urgente, assortie de l'interdiction de la constitution de toutes formes de polices parallèles, pour ne redonner l'exclusivité de la sécurisation des élections qu'aux dépositaires légaux de l'autorité publique, à savoir: la Police, la Gendarmerie, l'Armée.
Seuls corps constitués auxquels la Constitution confère le privilège de l'usage de la force, pour la sauvegarde de l'État de droit et pour que force reste toujours à la Loi. Quant aux brigades d'Agents de sécurité de proximité (ASP), elles pourront être affectées à la surveillance des permanences des candidats, pour prémunir leurs sièges et directoires de campagne contre d’éventuels actes de vandalisme. Prévenir légalement (et non par l'exhibition de gros-bras) toutes dérives préjudiciable à la paix civile, en cette période électorale tendue, devrait être possible, d'autant que la loi n° 78-40 du 6 juillet 1978 (ci-jointe) «interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée. Et soumet à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d'escorte de biens privés».
Une loi est faite pour être appliquée, et non pour servir de simple décor juridique! La conséquence de ce laxisme est que des «brigades de sécurité» poussent présentement comme des champignons dans les faubourgs des grandes villes et dans la banlieue. Certaines de ces escouades de nervis, constituées en marge de la loi, entreprennent présentement de monnayer leurs services auprès des formations politiques et coalitions de partis en lice, pour cette Présidentielle lourde d'incertitudes! Remédier, de toute urgence, à cette anarchie sécuritaire ramènerait certainement la confiance auprès des populations civiles, légitimement inquiètes, et constituerait un jalon appréciable vers une campagne électorale apaisées, où l'on privilégierait plutôt la rivalité des idées et des programmes, et non des confrontations de gros-bras, souvent armés !
Le 24 janvier 2019
Les Bureaux exécutifs de
JAMRA & MBAÑ GACCE
ongjamra@hotmail.com
Seuls corps constitués auxquels la Constitution confère le privilège de l'usage de la force, pour la sauvegarde de l'État de droit et pour que force reste toujours à la Loi. Quant aux brigades d'Agents de sécurité de proximité (ASP), elles pourront être affectées à la surveillance des permanences des candidats, pour prémunir leurs sièges et directoires de campagne contre d’éventuels actes de vandalisme. Prévenir légalement (et non par l'exhibition de gros-bras) toutes dérives préjudiciable à la paix civile, en cette période électorale tendue, devrait être possible, d'autant que la loi n° 78-40 du 6 juillet 1978 (ci-jointe) «interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée. Et soumet à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d'escorte de biens privés».
Une loi est faite pour être appliquée, et non pour servir de simple décor juridique! La conséquence de ce laxisme est que des «brigades de sécurité» poussent présentement comme des champignons dans les faubourgs des grandes villes et dans la banlieue. Certaines de ces escouades de nervis, constituées en marge de la loi, entreprennent présentement de monnayer leurs services auprès des formations politiques et coalitions de partis en lice, pour cette Présidentielle lourde d'incertitudes! Remédier, de toute urgence, à cette anarchie sécuritaire ramènerait certainement la confiance auprès des populations civiles, légitimement inquiètes, et constituerait un jalon appréciable vers une campagne électorale apaisées, où l'on privilégierait plutôt la rivalité des idées et des programmes, et non des confrontations de gros-bras, souvent armés !
Le 24 janvier 2019
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