JE VEUX VIVRE ET RESTER LIBRE (Par Sambou Biagui)

Mercredi 10 Mars 2021

Je ne jouerai jamais avec mes conventions et ma liberté d'opinion qui sont la base du savoir être et du savoir vivre. J'ai tout entendu, mais je reste moi même. Je n'ai pas hérité de millions de mon père et des d'immeubles ou des "wourous" de ma mère. Mais ils m'ont laissé ce qui est fondamental et qui constitue pour moi la meilleure richesse qui ne finit jamais et qui me suis partout en tout lieu et à tout instant.


C'est la prière. Ses "niaane" ses "duwaa" me suffisent largement pour vivre ma vie avec la volonté de servir mon pays selon les limites de mes compétences et de mes connaissances. Je respecte la liberté des autres qu'on respecte la mienne. Je suis un homme libre et qui veut rester libre. 

Nous avons appris en philosophie qu'au niveau biologique, la liberté s’identifie avec un organisme en bonne santé. Le malade, au contraire, se sent prisonnier de son propre corps
Au niveau plus élevé, la liberté s’identifie avec la spontanéité des tendances. L’homme est libre quand il peut réaliser ses désirs. 

Au niveau de la conscience, la liberté se définit par la possibilité de choisir. Pour qu’il y ait choix, il faut plusieurs motifs, plusieurs possibilités d’action. Au sens le plus plein, la liberté est une réalisation volontaire, justifiée par le plus grand nombre de motifs. Car notre action est alors non seulement l’expression d’un choix personnel, mais d’un choix capable de se justifier rationnellement aux yeux de tous.


La liberté n’est au fond donc pas dans ce qu’on fait, mais dans la manière dont on le fait. La liberté est une attitude, celle de l’homme qui se reconnaît dans sa vie, qui approuve l’histoire du monde et des évènements. C’est pourquoi la liberté consiste souvent à “changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde.


Mon cœur saigne, tremble, se déchire. Mais je reste debout grâce à la canne de mon père. Bonne journée.
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