L'Organisation Nationale d'Assistance Juridique et Judiciaire (ONA2J) a exprimé, ce vendredi 10 janvier 2025, sa vive préoccupation face à l’absence prolongée de juge d’instruction à Ziguinchor. Depuis le départ du juge Diack en août dernier, aucun remplaçant n’a été désigné, plongeant la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor dans une crise sans précédent.
Avec plus de 250 détenus, dont 70 % en attente d’instruction, la prison fait face à une surpopulation inquiétante. Cette situation, selon l’ONA2J, « entraîne une prolongation préoccupante des détentions provisoires, contrevenant ainsi aux principes fondamentaux des droits humains ».
Face à cette crise, l’organisation appelle les autorités à agir rapidement. « Nous lançons un appel urgent au Gouvernement, et en particulier au Ministère de la Justice, afin de créer un second cabinet d’instruction à Ziguinchor et d’affecter deux juges d’instruction dans les plus brefs délais », a déclaré l’ONA2J dans son communiqué.
Ces mesures sont, selon l’organisation, « indispensables pour assurer le respect des droits humains, non seulement à la MAC de Ziguinchor, mais également dans l’ensemble du pays ».
L’ONA2J a également tenu à saluer le travail de Me Seye, greffier du cabinet d’instruction. « Nous reconnaissons et saluons le travail remarquable du greffier Me Seye, qui a fait preuve d’un accueil chaleureux et d’une réactivité exemplaire dans la gestion des dossiers en cours. »
Cependant, l’organisation reste ferme dans ses revendications. « Nous rappelons une fois de plus au Ministre de la Justice que Ziguinchor nécessite impérativement la présence de juges d’instruction », a insisté l’ONA2J.
Alors que les détenus continuent de languir dans l’attente d’un traitement judiciaire, l’ONA2J souligne que cette situation met à mal la crédibilité du système judiciaire sénégalais. « Le respect des droits humains doit primer dans une République qui se veut exemplaire », conclut le communiqué.
Avec plus de 250 détenus, dont 70 % en attente d’instruction, la prison fait face à une surpopulation inquiétante. Cette situation, selon l’ONA2J, « entraîne une prolongation préoccupante des détentions provisoires, contrevenant ainsi aux principes fondamentaux des droits humains ».
Face à cette crise, l’organisation appelle les autorités à agir rapidement. « Nous lançons un appel urgent au Gouvernement, et en particulier au Ministère de la Justice, afin de créer un second cabinet d’instruction à Ziguinchor et d’affecter deux juges d’instruction dans les plus brefs délais », a déclaré l’ONA2J dans son communiqué.
Ces mesures sont, selon l’organisation, « indispensables pour assurer le respect des droits humains, non seulement à la MAC de Ziguinchor, mais également dans l’ensemble du pays ».
L’ONA2J a également tenu à saluer le travail de Me Seye, greffier du cabinet d’instruction. « Nous reconnaissons et saluons le travail remarquable du greffier Me Seye, qui a fait preuve d’un accueil chaleureux et d’une réactivité exemplaire dans la gestion des dossiers en cours. »
Cependant, l’organisation reste ferme dans ses revendications. « Nous rappelons une fois de plus au Ministre de la Justice que Ziguinchor nécessite impérativement la présence de juges d’instruction », a insisté l’ONA2J.
Alors que les détenus continuent de languir dans l’attente d’un traitement judiciaire, l’ONA2J souligne que cette situation met à mal la crédibilité du système judiciaire sénégalais. « Le respect des droits humains doit primer dans une République qui se veut exemplaire », conclut le communiqué.