Redonner le sourire aux orphelins. C’est le combat de structure portée sur les fonts baptismaux dans la commune de Kolda. Ce centre qui s’efforce de combattre les dangers qui menacent cette catégorie d’âge cible également les enfants des migrants.
Comme on le sait, la plupart des migrants secourus présentent un état de santé précaire. Nombre d’entre eux périssent dans les eaux laissant derrière une progéniture désemparée. C’est pourquoi, le ministère des Affaires étrangères a mis en place le Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) pour réussir la réintégration des revenants.
A Kolda, un dispositif similaire existe. Il s’appelle « La joie des orphelins ». La joie des orphelins est une association qui intervient dans la protection des enfants des migrants de retour. Le centre vole au secours des orphelins et met un accent particulier sur les enfants ayant perdu les parents dans l’émigration irrégulière. La structure située dans la périphérie de la commune dispose d'un centre d'accueil et de transit pour enfants en situation de vulnérabilité et des migrants. « La Joie des orphelins » est sur plusieurs fronts. Il combat la pauvreté des filles-épouses n’ayant pas accès à l’éducation et aux opportunités économiques. Cette même cible est exposée au risque élevé de décès lié notamment aux grossesses précoces. Cette structure lutte contre la violence faite aux enfants. Elle s’active aussi contre le décrochage scolaire, un phénomène récurrent chez les filles vulnérables.
Pour atteindre ses objectifs, « La joie des orphelins » mise sur la sensibilisation des parents et la mobilisation des communautés. Voilà qui explique la rencontre, le week-end dernier entre Amadou Diao, un migrant koldois établi en France et les responsables et pensionnaires du centre. Au cours de la manifestation, Amadou Diao a mis le doigt sur les risques de l’émigration irrégulière et surtout les difficultés pour les nouveaux arrivants à s’insérer correctement dans le pays d’accueil.
Il faut dire que le regain d’intensité de l’émigration irrégulière frappe quasiment toutes les localités du pays. En raison de sa position côtière, le Sénégal constitue un point de départ privilégié pour les candidats. Interrogée récemment par la presse sur les chiffres du drame, la ministre des Sénégalais de l’Extérieur, Madame Annette Seck soutient : « Par exemple dans les eaux territoriales espagnoles, notamment à Tenerife, nous avons été informés de l’arraisonnement de 50 pirogues en provenance du Sénégal. Ces pirogues sont arrivées à Tenerife ou ailleurs. Ce qui correspond à quelque 3700 migrants ». Même s’ils ne sont pas tous sénégalais, madame la ministre a reconnu que « les 90% sont des Sénégalais ». Si les chiffres ont flambé, le profil des migrants a également changé. Le phénomène s’est, en effet, féminisé et nombre de candidats n’ont pas, aujourd’hui, franchi la majorité. Pire, des enfants sont embarqués dans ces bateaux de fortune.
C’est en quoi la création de « La joie des orphelins » est salutaire à Kolda. Une zone où les candidats aux embarcations de fortune se compte par millier.
Comme on le sait, la plupart des migrants secourus présentent un état de santé précaire. Nombre d’entre eux périssent dans les eaux laissant derrière une progéniture désemparée. C’est pourquoi, le ministère des Affaires étrangères a mis en place le Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) pour réussir la réintégration des revenants.
A Kolda, un dispositif similaire existe. Il s’appelle « La joie des orphelins ». La joie des orphelins est une association qui intervient dans la protection des enfants des migrants de retour. Le centre vole au secours des orphelins et met un accent particulier sur les enfants ayant perdu les parents dans l’émigration irrégulière. La structure située dans la périphérie de la commune dispose d'un centre d'accueil et de transit pour enfants en situation de vulnérabilité et des migrants. « La Joie des orphelins » est sur plusieurs fronts. Il combat la pauvreté des filles-épouses n’ayant pas accès à l’éducation et aux opportunités économiques. Cette même cible est exposée au risque élevé de décès lié notamment aux grossesses précoces. Cette structure lutte contre la violence faite aux enfants. Elle s’active aussi contre le décrochage scolaire, un phénomène récurrent chez les filles vulnérables.
Pour atteindre ses objectifs, « La joie des orphelins » mise sur la sensibilisation des parents et la mobilisation des communautés. Voilà qui explique la rencontre, le week-end dernier entre Amadou Diao, un migrant koldois établi en France et les responsables et pensionnaires du centre. Au cours de la manifestation, Amadou Diao a mis le doigt sur les risques de l’émigration irrégulière et surtout les difficultés pour les nouveaux arrivants à s’insérer correctement dans le pays d’accueil.
Il faut dire que le regain d’intensité de l’émigration irrégulière frappe quasiment toutes les localités du pays. En raison de sa position côtière, le Sénégal constitue un point de départ privilégié pour les candidats. Interrogée récemment par la presse sur les chiffres du drame, la ministre des Sénégalais de l’Extérieur, Madame Annette Seck soutient : « Par exemple dans les eaux territoriales espagnoles, notamment à Tenerife, nous avons été informés de l’arraisonnement de 50 pirogues en provenance du Sénégal. Ces pirogues sont arrivées à Tenerife ou ailleurs. Ce qui correspond à quelque 3700 migrants ». Même s’ils ne sont pas tous sénégalais, madame la ministre a reconnu que « les 90% sont des Sénégalais ». Si les chiffres ont flambé, le profil des migrants a également changé. Le phénomène s’est, en effet, féminisé et nombre de candidats n’ont pas, aujourd’hui, franchi la majorité. Pire, des enfants sont embarqués dans ces bateaux de fortune.
C’est en quoi la création de « La joie des orphelins » est salutaire à Kolda. Une zone où les candidats aux embarcations de fortune se compte par millier.