Le président rwandais, Paul Kagame, a réagi vigoureusement aux propos tenus par le président sud-africain Cyril Ramaphosa à propos de la situation en République Démocratique du Congo (RDC). Dans une déclaration faite cette semaine, Kagame a affirmé que les récentes déclarations des responsables sud-africains étaient « déformées » et comportaient « des attaques délibérées et des mensonges ». Il a souligné l'importance de clarifier certains faits.
« J’ai eu deux conversations cette semaine avec le président Ramaphosa sur la situation dans l’est de la RDC, dont une plus tôt dans la journée. Les propos tenus dans les médias par les responsables sud-africains et le président Ramaphosa lui-même à propos de ces conversations contiennent beaucoup de déformations, d’attaques délibérées et même de mensonges. Si les mots peuvent changer à ce point entre une conversation et une déclaration publique, cela en dit long sur la manière dont ces questions très importantes sont gérées », a déclaré Paul Kagame.
Le président rwandais a également précisé que, contrairement à ce qui avait été affirmé, ce n’était pas le M23, mais les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui étaient responsables de la mort des soldats sud-africains. « Le président Ramaphosa m’a confirmé dans un entretien que ce n’est pas le M23 qui a tué les soldats sud-africains, mais les FARDC », a ajouté Kagame.
Sur les ambitions de l’Afrique du Sud de jouer un rôle de médiateur, Kagame a été direct. « Si l’Afrique du Sud veut contribuer à des solutions pacifiques, c’est très bien, mais elle n’est pas en mesure d’assumer le rôle de médiateur ou de pacificateur. Et si l’Afrique du Sud préfère la confrontation, le Rwanda traitera la question dans ce contexte à tout moment », a averti le président rwandais. Lors du Sommet virtuel extraordinaire des chefs d'État de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), le président Kagame a exprimé sa profonde indignation face à la situation humanitaire en République Démocratique du Congo (RDC). Il a souligné les souffrances infligées aux populations locales, en particulier les déplacements forcés, les persécutions et les meurtres. « Des gens ont été déplacés, tués, et persécutés quotidiennement pour ce qu'ils sont. Nous avons des réfugiés qui sont ici depuis plus de vingt ans, délogés du Congo et envoyés au Rwanda, simplement parce qu'on leur dit qu'ils sont Tutsis et qu'ils appartiennent donc au Rwanda », a-t-il dénoncé.
Kagame a également pointé l'inaction face à cette crise humanitaire, critiquant l'indifférence de la communauté internationale. « Nous avons la MONUSCO, le SAMIDRC, des mercenaires, le Burundi, les FDLR qui se sont joints, et tout le monde observe la situation sans réagir, comme si nous ne comprenions pas ce qui se passe depuis toutes ces années », a-t-il ajouté.
Le président rwandais a conclu en soulignant l'urgence d'agir pour mettre fin à cette crise. « Quand des événements comme ceux de la semaine dernière se produisent, nous agissons comme si nous étions surpris et préoccupés par la crise humanitaire. Le fait de persécuter, tuer et déplacer des gens ne fait-il pas partie de ces préoccupations humanitaires ? En tant qu'Africains de l'Est, que faisons-nous face à cela ? » a-t-il interpellé.
Cette déclaration intervient alors que la situation dans l'est de la RDC continue de se détériorer, exacerbée par les tensions régionales. Elle met en lumière la complexité des dynamiques politiques et militaires dans la région des Grands Lacs.
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« J’ai eu deux conversations cette semaine avec le président Ramaphosa sur la situation dans l’est de la RDC, dont une plus tôt dans la journée. Les propos tenus dans les médias par les responsables sud-africains et le président Ramaphosa lui-même à propos de ces conversations contiennent beaucoup de déformations, d’attaques délibérées et même de mensonges. Si les mots peuvent changer à ce point entre une conversation et une déclaration publique, cela en dit long sur la manière dont ces questions très importantes sont gérées », a déclaré Paul Kagame.
Le président rwandais a également précisé que, contrairement à ce qui avait été affirmé, ce n’était pas le M23, mais les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui étaient responsables de la mort des soldats sud-africains. « Le président Ramaphosa m’a confirmé dans un entretien que ce n’est pas le M23 qui a tué les soldats sud-africains, mais les FARDC », a ajouté Kagame.
Sur les ambitions de l’Afrique du Sud de jouer un rôle de médiateur, Kagame a été direct. « Si l’Afrique du Sud veut contribuer à des solutions pacifiques, c’est très bien, mais elle n’est pas en mesure d’assumer le rôle de médiateur ou de pacificateur. Et si l’Afrique du Sud préfère la confrontation, le Rwanda traitera la question dans ce contexte à tout moment », a averti le président rwandais. Lors du Sommet virtuel extraordinaire des chefs d'État de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), le président Kagame a exprimé sa profonde indignation face à la situation humanitaire en République Démocratique du Congo (RDC). Il a souligné les souffrances infligées aux populations locales, en particulier les déplacements forcés, les persécutions et les meurtres. « Des gens ont été déplacés, tués, et persécutés quotidiennement pour ce qu'ils sont. Nous avons des réfugiés qui sont ici depuis plus de vingt ans, délogés du Congo et envoyés au Rwanda, simplement parce qu'on leur dit qu'ils sont Tutsis et qu'ils appartiennent donc au Rwanda », a-t-il dénoncé.
Kagame a également pointé l'inaction face à cette crise humanitaire, critiquant l'indifférence de la communauté internationale. « Nous avons la MONUSCO, le SAMIDRC, des mercenaires, le Burundi, les FDLR qui se sont joints, et tout le monde observe la situation sans réagir, comme si nous ne comprenions pas ce qui se passe depuis toutes ces années », a-t-il ajouté.
Le président rwandais a conclu en soulignant l'urgence d'agir pour mettre fin à cette crise. « Quand des événements comme ceux de la semaine dernière se produisent, nous agissons comme si nous étions surpris et préoccupés par la crise humanitaire. Le fait de persécuter, tuer et déplacer des gens ne fait-il pas partie de ces préoccupations humanitaires ? En tant qu'Africains de l'Est, que faisons-nous face à cela ? » a-t-il interpellé.
Cette déclaration intervient alors que la situation dans l'est de la RDC continue de se détériorer, exacerbée par les tensions régionales. Elle met en lumière la complexité des dynamiques politiques et militaires dans la région des Grands Lacs.
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