L'ancien boxeur américain Mohamed Ali est décédé à 74 ans

Samedi 4 Juin 2016

Mohamed Ali s’est éteint vendredi, à l’âge de 74 ans. Ce triple champion du monde de boxe, fervent militant de la cause des Afro-Américains, souffrait depuis des décennies de la maladie de Parkinson.

"Je suis le plus beau, le plus grand, le plus fort", avait coutume de dire Mohamed Ali lorsqu’il dominait la boxe mondiale. L’humilité n’était pas la qualité première de l’homme - "Quand on est aussi grand que je le suis, difficile de rester humble", affirmait-il la tête haute et le regard insolent. Le boxeur légendaire est mort vendredi 3 juin, à l’âge de 74 ans, a annoncé sa famille.

Ceux qui ont pu l’admirer à l’œuvre assurent qu’il semblait danser sur le ring tant il était vif, rapide et précis. "Je vole comme un papillon et je pique comme une abeille", a-t-il expliqué en 1974 avant d’affronter George Foreman à Kinshasa, l’un de ses combats cultes. Cette phrase, comme de nombreuses autres, est entrée dans l’histoire du sport. Son verbe, parfois cinglant, souvent moqueur, a largement contribué à la réputation planétaire du boxeur. Autant, peut-être, que son incroyable palmarès.

Médaille d’or à 18 ans

Cassius Clay, qui deviendra plus tard Mohamed Ali, entre dans la légende dès l’âge de 18 ans, en décrochant la médaille d’or des poids mi-lourds des Jeux olympiques de Rome en 1960. Dès lors, passé professionnel et entraîné par Angelo Dundee, il ne cesse d’enchaîner les victoires, notamment contre l’ex-champion du monde Archie Lee.

De fil en aiguille, il en vient à affronter le champion du monde Sonny Liston, jugé invincible par la plupart des commentateurs sportifs, en 1964 à Miami. C’est la révélation. Cassius Clay vient à bout du roi du ring en six rounds, et hérite, à 22 ans, du titre de champion du monde. Il réitère l’exploit l’année suivante à Lewiston.
 France24
Lisez encore
Dans la même rubrique :