Il revient dans l’actualité malgré lui. Seydina Fall dit Bougazelli est sur tous les réseaux sociaux et toutes les lèvres avec la vidéo de son arrestation dans l’affaire des faux billets en novembre 2019. Il est dans un véhicule, le sien apparemment, entre une dame et un homme, «capitaine», comme l’appelle le député. Et c’est un autre élément de la gendarmerie qui filme les délires d’un responsable de l’Apr pris en flagrant délit. «Aywaay man yakkunaa ! (Mon Dieu, je suis foutu !)».
Un des agents a alors la main dans un sac aux pieds de Bougazelli. Par moments, il sort des liasses de billets qui mettent encore le député dans tous ses états. Impuissant, il tente d’éviter de mettre les pieds à la Section de recherches. «Baayilen niou gérer ko (réglons ça discrètement entre nous). Dites-moi ce que je peux faire et ça s’arrête là.» La dame lui rétorque : «Non, on le fera là-bas.» Il demande : «Où ça ? A la brigade ? Non, ce serait terrible là-bas.» Une tentative de corruption qui devait alourdir son dossier. L’on comprend d’ailleurs pourquoi ce délit a été ajouté à ceux d’association de malfaiteurs, contrefaçon de signes monétaires en cours légal au Sénégal, blanchiment de capitaux. L’homme politique avait été arrêté le jeudi 14 novembre, à la station d’essence de Ngor par des éléments de la Section de recherches de la gendarmerie avec 32 milliards de F Cfa en faux billets, dit-on.
Les gendarmes lui ont tendu un piège en demandant à son présumé fournisseur, Mamadou Samb, de faire une commande auprès de Bougazelli. Le 22 novembre, il est placé sous mandat de dépôt. Mais 6 mois après, il bénéficie d’une mise en liberté provisoire après la requête de son avocat Me El Hadj Diouf. Officiellement pour des «raisons médicales». Et il faut rappeler que même dans la vidéo virale depuis hier, il avertit les gendarmes de son statut de diabétique. Mais cette liberté provisoire ne convainc pas grand monde qui y voit une main politique pour un responsable du parti au pouvoir.
Un des agents a alors la main dans un sac aux pieds de Bougazelli. Par moments, il sort des liasses de billets qui mettent encore le député dans tous ses états. Impuissant, il tente d’éviter de mettre les pieds à la Section de recherches. «Baayilen niou gérer ko (réglons ça discrètement entre nous). Dites-moi ce que je peux faire et ça s’arrête là.» La dame lui rétorque : «Non, on le fera là-bas.» Il demande : «Où ça ? A la brigade ? Non, ce serait terrible là-bas.» Une tentative de corruption qui devait alourdir son dossier. L’on comprend d’ailleurs pourquoi ce délit a été ajouté à ceux d’association de malfaiteurs, contrefaçon de signes monétaires en cours légal au Sénégal, blanchiment de capitaux. L’homme politique avait été arrêté le jeudi 14 novembre, à la station d’essence de Ngor par des éléments de la Section de recherches de la gendarmerie avec 32 milliards de F Cfa en faux billets, dit-on.
Les gendarmes lui ont tendu un piège en demandant à son présumé fournisseur, Mamadou Samb, de faire une commande auprès de Bougazelli. Le 22 novembre, il est placé sous mandat de dépôt. Mais 6 mois après, il bénéficie d’une mise en liberté provisoire après la requête de son avocat Me El Hadj Diouf. Officiellement pour des «raisons médicales». Et il faut rappeler que même dans la vidéo virale depuis hier, il avertit les gendarmes de son statut de diabétique. Mais cette liberté provisoire ne convainc pas grand monde qui y voit une main politique pour un responsable du parti au pouvoir.