L’armée cherche toujours les assassins des 13 jeunes coupeurs de bois tués samedi dernier. Si certains s’inquiètent de leur passage en Guinée Bissau, le président Macky Sall en a fait une priorité. Ce lundi, l’influent collectif des cadres casamançais, qui regroupe notamment des élus et des scientifiques, a organisé un point presse à Dakar. Le collectif estime qu’à l’origine de ce drame, il y a le pillage du bois organisé par une véritable mafia.
« Je voudrais, avant de commencer, que nous puissions observer une minute de silence... » Après l’hommage, le président du collectif, l'architecte Pierre Goudiaby Atépa, a pointé du doigt différentes responsabilités. Notamment celle de la rébellion, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance.
« Il semblerait effectivement que ce soit le MFDC qui ait demandé à ses membres d'essayer de voir comment faire pour arrêter le massacre des forêts de Casamance. Apparemment, il y a eu dérapage. »
Mais pour Pierre Goudiaby Atépa, l’origine de ce drame, la mort de ces 13 jeunes, est surtout à chercher dans l’organisation qu’il juge mafieuse, qui pille le bois de Casamance. « La racine du mal, c'est cette mafia qui s'est installée en Casamance et qui pille les forêts depuis plus de dix ans. Et si le procureur nous demande, nous lui donnerons des noms. »
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Présent en son nom au point presse, le militant de Yen a Marre, Fadel Barro, a lui aussi dénoncé l’impunité pour ceux qui pillent les forêts sénégalaises. « Cette recherche effrénée de l'argent, avec le silence coupable de nos autorités, il faut que l'on arrête cette indignation sélective dans ce pays si on veut régler définitivement nos problèmes. »
Le collectif des cadres casamançais demande donc à l’Etat de mener des enquêtes pour stopper tous ceux qui pillent le bois.
En attendant, l’armée sénégalaise a engagé des opérations dans la zone. Depuis ce lundi matin, un hélicoptère de l’armée tourne dans le ciel, tandis que les troupes à pied et en voiture ratissent le secteur depuis dimanche. Des tirs intermittents à l'arme lourde sont effectués par les militaires en direction de la forêt classée de Toubacouta depuis ce lundi après-midi. RFI a pu s'entretenir avec le commandant de la zone, à Ziguinchor :
« La situation est sous contrôle en zone militaire n°5 qui correspond à la région administrative de Ziguinchor, assure le colonel Khar Diouf. Nous avons renforcé les moyens mis en oeuvre en vue de traquer et détruire ces éléments. Toutes les dispositions sont prises pour que pareil acte ne se reproduise. »
RFI (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
« Je voudrais, avant de commencer, que nous puissions observer une minute de silence... » Après l’hommage, le président du collectif, l'architecte Pierre Goudiaby Atépa, a pointé du doigt différentes responsabilités. Notamment celle de la rébellion, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance.
« Il semblerait effectivement que ce soit le MFDC qui ait demandé à ses membres d'essayer de voir comment faire pour arrêter le massacre des forêts de Casamance. Apparemment, il y a eu dérapage. »
Mais pour Pierre Goudiaby Atépa, l’origine de ce drame, la mort de ces 13 jeunes, est surtout à chercher dans l’organisation qu’il juge mafieuse, qui pille le bois de Casamance. « La racine du mal, c'est cette mafia qui s'est installée en Casamance et qui pille les forêts depuis plus de dix ans. Et si le procureur nous demande, nous lui donnerons des noms. »
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Présent en son nom au point presse, le militant de Yen a Marre, Fadel Barro, a lui aussi dénoncé l’impunité pour ceux qui pillent les forêts sénégalaises. « Cette recherche effrénée de l'argent, avec le silence coupable de nos autorités, il faut que l'on arrête cette indignation sélective dans ce pays si on veut régler définitivement nos problèmes. »
Le collectif des cadres casamançais demande donc à l’Etat de mener des enquêtes pour stopper tous ceux qui pillent le bois.
En attendant, l’armée sénégalaise a engagé des opérations dans la zone. Depuis ce lundi matin, un hélicoptère de l’armée tourne dans le ciel, tandis que les troupes à pied et en voiture ratissent le secteur depuis dimanche. Des tirs intermittents à l'arme lourde sont effectués par les militaires en direction de la forêt classée de Toubacouta depuis ce lundi après-midi. RFI a pu s'entretenir avec le commandant de la zone, à Ziguinchor :
« La situation est sous contrôle en zone militaire n°5 qui correspond à la région administrative de Ziguinchor, assure le colonel Khar Diouf. Nous avons renforcé les moyens mis en oeuvre en vue de traquer et détruire ces éléments. Toutes les dispositions sont prises pour que pareil acte ne se reproduise. »
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