Belle opération non médiatisée des policiers de la Division des investigations criminelles. En effet, les redoutables et redoutés limiers ont démantelé deux réseaux de proxénétisme et de prostitution il y a quelques jours. Les membres du réseau étaient ce jeudi devant la barre.
C’est une bande de sept prévenus arrêtés dans deux quartiers de la banlieue dakaroise qui s’est présentée aujourd’hui devant les juges du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Le groupe de malfaiteurs qui s’adonnait à des pratiques de commerce du sexe est composé de six hommes dont un étranger d’origine nigériane et d’une jeune fille répondant au nom de Dieynaba Sabaly. Lors des débats d’audience, il est ressorti que le modus operandi de la bande consistait à louer des maisons de passe avec plusieurs chambres. Ensuite ils recrutaient des jeunes filles qu’ils plaçaient dans chaque chambre. C’est à ce jeu de commerce du sexe illicite que les prévenus se sont adonnés pendant plusieurs mois, sans être inquiétés. Mais, comme un crime n’est jamais parfait, la bande de proxénètes a été balancée par un de leur client. Ainsi la Dic a investi la résidence située à Golf à Guédiawaye. Quand ils sont arrivés sur les lieux, les flics ont trouvé plus d’une vingtaine de personnes (hommes et femmes). Certains étaient dans les chambres de passe en train de satisfaire leur libido avec les prostituées. Tout ce beau monde est alors embarqué dans le panier à salade. Direction la police. Mais une fois au commissariat, les filles ont été libérées à l’exception Dieynaba Sabaly qui n’avait pas son carnet de santé, contrairement aux autres qui, elles, étaient en possession du document. Les clients aussi ont été libérés quand les policiers ont eu la certitude qu’ils ne faisaient pas partie du réseau de malfaiteurs. C’est après avoir interrogé Emmanuel Gomis qui se trouve être le gérant de la résidence de Golf que les flics ont su qu’ils n’ont fait qu’une partie du boulot. En effet, le sieur leur a révélé qu’une autre maison de passe est logée dans un autre quartier de Dakar, la Cité Soprim. Suffisant pour que les policiers décident de faire un tour à la maison indiquée. Là aussi les limiers trouveront un groupe de filles, des caisses de préservatifs et tous les ingrédients nécessaires à la bonne marche de leur commerce de sexe. Sur les lieux, ils arrêteront le gérant Mamadou Ndiaye et sa bande de filles.
Présentés ce jeudi aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, les prévenus ont reconnu être à la tête de ces maisons de passe mais disent ne recevoir que des couples. «Nous sommes employés par un certains Léon Mendy qui se trouve en France. Nous avons deux résidences de passe à Golf et à Soprim, mais nous ne recevons que des couples qui viennent chez nous pour passer des moments ensemble. Nous n’avons jamais recruté de jeunes filles pour les commercialiser», a dit Emmanuel Gomis
Pour Dieynaba Sabaly, si elle a été trouvée sur les lieux, c’est qu’elle était venue pour tresser les filles de la maison. Une argumentation qui ne va pas convaincre les juges qui ont décidé de la condamner à 3 mois de prison ferme. Les autres, tous des hommes, ont pris deux ans dont six mois ferme.
Source: Lateranga.info
C’est une bande de sept prévenus arrêtés dans deux quartiers de la banlieue dakaroise qui s’est présentée aujourd’hui devant les juges du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Le groupe de malfaiteurs qui s’adonnait à des pratiques de commerce du sexe est composé de six hommes dont un étranger d’origine nigériane et d’une jeune fille répondant au nom de Dieynaba Sabaly. Lors des débats d’audience, il est ressorti que le modus operandi de la bande consistait à louer des maisons de passe avec plusieurs chambres. Ensuite ils recrutaient des jeunes filles qu’ils plaçaient dans chaque chambre. C’est à ce jeu de commerce du sexe illicite que les prévenus se sont adonnés pendant plusieurs mois, sans être inquiétés. Mais, comme un crime n’est jamais parfait, la bande de proxénètes a été balancée par un de leur client. Ainsi la Dic a investi la résidence située à Golf à Guédiawaye. Quand ils sont arrivés sur les lieux, les flics ont trouvé plus d’une vingtaine de personnes (hommes et femmes). Certains étaient dans les chambres de passe en train de satisfaire leur libido avec les prostituées. Tout ce beau monde est alors embarqué dans le panier à salade. Direction la police. Mais une fois au commissariat, les filles ont été libérées à l’exception Dieynaba Sabaly qui n’avait pas son carnet de santé, contrairement aux autres qui, elles, étaient en possession du document. Les clients aussi ont été libérés quand les policiers ont eu la certitude qu’ils ne faisaient pas partie du réseau de malfaiteurs. C’est après avoir interrogé Emmanuel Gomis qui se trouve être le gérant de la résidence de Golf que les flics ont su qu’ils n’ont fait qu’une partie du boulot. En effet, le sieur leur a révélé qu’une autre maison de passe est logée dans un autre quartier de Dakar, la Cité Soprim. Suffisant pour que les policiers décident de faire un tour à la maison indiquée. Là aussi les limiers trouveront un groupe de filles, des caisses de préservatifs et tous les ingrédients nécessaires à la bonne marche de leur commerce de sexe. Sur les lieux, ils arrêteront le gérant Mamadou Ndiaye et sa bande de filles.
Présentés ce jeudi aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, les prévenus ont reconnu être à la tête de ces maisons de passe mais disent ne recevoir que des couples. «Nous sommes employés par un certains Léon Mendy qui se trouve en France. Nous avons deux résidences de passe à Golf et à Soprim, mais nous ne recevons que des couples qui viennent chez nous pour passer des moments ensemble. Nous n’avons jamais recruté de jeunes filles pour les commercialiser», a dit Emmanuel Gomis
Pour Dieynaba Sabaly, si elle a été trouvée sur les lieux, c’est qu’elle était venue pour tresser les filles de la maison. Une argumentation qui ne va pas convaincre les juges qui ont décidé de la condamner à 3 mois de prison ferme. Les autres, tous des hommes, ont pris deux ans dont six mois ferme.
Source: Lateranga.info