Dans un contexte marqué par le 80e anniversaire du débarquement de Provence du 15 août 1944, les récentes déclarations du président français Emmanuel Macron ont suscité des réactions vives au Sénégal, en particulier en Casamance. Seydou Badji, instituteur principal à la retraite et descendant de Feu Ousmane Yoro Sindian Badji, a exprimé son mécontentement face aux commentaires du président français, dénonçant un manque de sincérité et appelant à une reconnaissance et réparation adéquates pour les contributions des tirailleurs sénégalais.
Dans son discours, Macron a cité les tirailleurs sénégalais en mentionnant la Casamance, mais Seydou Badji estime que cette mention ne visait pas à rendre hommage sincèrement aux héros africains. Selon Badji, cette démarche est teintée de cynisme et ne fait qu'ajouter à une longue liste d'injustices historiques non réparées.
« Je ne suis jamais enthousiaste lorsque la France officielle parle de moi, du Sénégal, et parfois de la Casamance. Arrêtons de les prendre au sérieux. La France fait les choses à dessein », a affirmé Badji. Il souligne que la France a longtemps ignoré les injustices faites aux tirailleurs sénégalais et aux populations africaines, en particulier celles qui ont servi la France avec bravoure, comme son propre père, Daouda Badji, qui fut engagé en Indochine et libéré sans aucune compensation le 5 mai 1953.
Le discours de Macron à l'occasion de l'anniversaire du débarquement de Provence est perçu comme une tentative de distraire l'attention des demandes légitimes de reconnaissance et de réparation pour les millions d'Africains qui ont sacrifié leur vie pour la France. Badji appelle à une reconnaissance pleine et entière des contributions des soldats africains et à des réparations qui seraient équitables par rapport à celles accordées aux soldats français tombés au combat.
« C'est injuste et cynique que Macron cite ma région dans son discours sans véritable intention de reconnaître les injustices passées et de réparer les torts », a-t-il ajouté. Badji exprime ainsi une frustration profonde vis-à-vis des engagements de la France envers ses anciens combattants africains et leurs familles.
À travers ce message, M.Badji invite la France à reconnaître les sacrifices des tirailleurs sénégalais et à engager un processus de réparation qui honore véritablement leur mémoire et leur contribution à l'effort de guerre.
Dans son discours, Macron a cité les tirailleurs sénégalais en mentionnant la Casamance, mais Seydou Badji estime que cette mention ne visait pas à rendre hommage sincèrement aux héros africains. Selon Badji, cette démarche est teintée de cynisme et ne fait qu'ajouter à une longue liste d'injustices historiques non réparées.
« Je ne suis jamais enthousiaste lorsque la France officielle parle de moi, du Sénégal, et parfois de la Casamance. Arrêtons de les prendre au sérieux. La France fait les choses à dessein », a affirmé Badji. Il souligne que la France a longtemps ignoré les injustices faites aux tirailleurs sénégalais et aux populations africaines, en particulier celles qui ont servi la France avec bravoure, comme son propre père, Daouda Badji, qui fut engagé en Indochine et libéré sans aucune compensation le 5 mai 1953.
Le discours de Macron à l'occasion de l'anniversaire du débarquement de Provence est perçu comme une tentative de distraire l'attention des demandes légitimes de reconnaissance et de réparation pour les millions d'Africains qui ont sacrifié leur vie pour la France. Badji appelle à une reconnaissance pleine et entière des contributions des soldats africains et à des réparations qui seraient équitables par rapport à celles accordées aux soldats français tombés au combat.
« C'est injuste et cynique que Macron cite ma région dans son discours sans véritable intention de reconnaître les injustices passées et de réparer les torts », a-t-il ajouté. Badji exprime ainsi une frustration profonde vis-à-vis des engagements de la France envers ses anciens combattants africains et leurs familles.
À travers ce message, M.Badji invite la France à reconnaître les sacrifices des tirailleurs sénégalais et à engager un processus de réparation qui honore véritablement leur mémoire et leur contribution à l'effort de guerre.