La UNE du quotidien le REVEIL de ce Samedi 26 Octobre 2024

Samedi 26 Octobre 2024

La BCEAO
La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a enregistré une perte de 5446 milliards de FCFA, soit plus de 8,8 milliards de dollars aux taux de conversion de 2022-2023, entre 2022 et 2023. Cette somme devait être rapatriée par les opérateurs économiques et les banques locales sur les recettes d'exportation hors UEMOA. Selon l'Agence ECOFIN, cette perte représente 40 % des avoirs en devises étrangères de la BCEAO, un enjeu crucial pour la stabilité économique de l’UEMOA, alors que les pressions sur les réserves persistent.
…et les 5446 milliards
Les données montrent qu'environ 14 % des recettes d’exportation hors UEMOA attendues en 2023, soit 2260 milliards de FCFA, n’ont pas été rapatriées. Ce chiffre marque une amélioration par rapport à 2022, où le manque à gagner s’élevait à 19 %, soit 3186 milliards de FCFA. La BCEAO attribue ces pertes au « non-respect des obligations » des opérateurs économiques et des établissements de crédit, notamment l’absence de rapatriement des devises issues des exportations et le non-respect par certaines banques de l’obligation de céder au moins 80 % des devises rapatriées. L’agence Ecofin a précisé que 23 banques ne se sont toujours pas conformées à cette règle, malgré les normes strictes imposées par la Banque centrale.
 
Bougane
 
Le Forum Civil informe s'être rendu à la MAC de Tambacounda. « Monsieur Alhousseyni CISSOKO, membre du Bureau exécutif du Forum Civil, par ailleurs coordonnateur de la section Forum Civil de Bakel et madame Marie-Françoise DIOUF, coordonnatrice de la section Forum Civil de Tambacounda ont rendu visite à monsieur Bougane GUEYE Dany, ce vendredi 25 octobre 2024, pour s'enquérir de ses conditions de détention. » Le Forum civil remercie monsieur Bougane GUEYE d'avoir accepté de recevoir ses membres et est rassuré sur son état d'esprit". "La situation de la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC) de Tambacounda semble, effectivement, les constats faits par l'inspection générale d'État (IGE) dans son rapport 2018/2019 sur les établissements pénitentiaires en terme de vétusté, de délabrement, de promiscuité qui « peuvent exposer leurs occupants, personnels et détenus, à des risques sérieux en matière de santé et de sécurité".« Le Forum civil remercie aussi le régisseur de la MAC de Tambacounda et l'encourage à persévérer dans son travail avec professionnalisme et à hauteur des moyens en sa possession pour subvenir aux besoins de tous les détenus. » Le Forum civil s'engage à porter le plaidoyer pour la modernisation des lieux de détention sur toute l'étendue du territoire national en relation avec les entités compétentes", a-t-on lu.
 
 
Amadou Ba
Le Premier ministre Ousmane Sonko a proposé un débat avec Amadou Ba, ancien Premier ministre et tête de liste de la coalition "Jamm ak Njariñ", via un post sur son compte X. Cette idée a rapidement suscité l’intérêt de plusieurs entreprises privées sénégalaises désireuses d’organiser l’événement.
 
L'École d'Art Oratoire et de Leadership (EAO) s’est également portée volontaire pour organiser ce débat. Cependant, le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA) a rappelé que seul cet organe est habilité à organiser des débats pendant la campagne électorale. En réponse, l’EAO a souligné qu’elle n’est pas un média et n'est donc pas concernée par la régulation du CNRA. Dr Cheikh Omar Diallo a réitéré l’importance de ce débat pour enrichir le dialogue démocratique sur les enjeux économiques du pays. Les deux candidats ont exprimé leur disponibilité, ce qui a suscité un fort intérêt au niveau national et international.
 
Barthélémy
Barthelemy  Dias a fait face à la presse ce 25 octobre vendredi. A l’entame de ses propos, la tête de liste de SAM SA KADDU, n’a pas manqué de tirer sur le Premier ministre Ousmane qu’il a surnommé depuis un certain temps «Mimi (Menteur incompétent, manipulation, incapabilité », ce vendredi 25 octobre, il a ajouté un autre « mi » qui selon lui veut dire (maladie imaginaire).Poursuivant son discours, Barthelemy a déclaré que nous faisons face à « un régime qui est dans un désespoir sans précèdent, mais, qui continue à vouloir entretenir un discours populiste ».Selon le maire de Dakar, « quand un pouvoir est bien assis à l’aise, il n’a pas besoin de prendre certains candidats en otage comme M. Bougane Gueye Dany qui se trouve actuellement dans les geôles de la prison de Tambacounda en otage. Un pouvoir qui est à l’aise n’a pas besoin d’entretenir la transhumance. Ce sont eux même qui hier dénigraient la transhumance ».
DIAS
Revenant sur le phénomène de la transhumance le candidat de SAM SA KADDU : « Le directeur du cabinet du président, c’est de la transhumance, le secrétaire général de la présidence de la République, c’est du recyclage, l’envoyé spécial du président de la République, c’est de la transhumance et je peux continuer à vous citer des actes concrets qui ont été posés et qui militent vers une transhumance à une échelle quasi essentielle ». Toujours dans ses révélations, ils soutien que : « la tête de liste du Pastef de Dakar est accusée d’avoir encaissé 5 milliards de FCFA de pot-de-vin et il n’est pas en mesure d’apporter les éléments qui pourraient prouver le contraire. En 7 mois, le baromètre de l’emploi à chuté de 7, 1 % sur le baromètre par rapport à la lutte contre le chômage, depuis leur arrivée, personne n’a eu un travail entre temps, ils se sont comportés comme des va nues pieds et ils ont arrêté tous les chantiers dans le domaine du BTP, au niveau du service du baromètre des BTP, il y a une chute de 26,3%, au Port, ils se sont arrangés en 7 mois pour que les activités chutent de 40% et cela à engendré 700 perte d’emploi ».
 
CNRA
 
Ndiaga Sylla, expert électoral estime que l'article LO.135 du Code électoral visé dans le communiqué du CNRA régit la campagne électorale pour l'élection présidentielle. « Dans le cadre des élections législatives, l'article LO.187 est applicable lequel renvoie aux articles LO.130 à LO.133 du code électoral. De plus poursuit-il l’organisation des émissions et des débats par le CNRA concerne le temps d'antenne officiel par les médias du service public», a-t-il expliqué.
 
Ndiaga Sylla
Selon l’expert qui répond au communiqué du CNRA paru ce vendredi, « pour la presse privée, elle a l'obligation de veiller au respect des principes d'équité et d'équilibre, conformément aux dispositions du dernier alinéa de l'article L.61 du Code électoral ». Ainsi, l’expert souligne que la position du CNRA selon quoi, les médias devront convier l'ensemble des candidats pour se conformer à la légalité sur les débats entre les candidats aux élections législatives "ne me semble pas logique". « Il faut cesser de confondre les types de consultations ! », a lancé l’expert électoral soutenant que la vérité est que comme à l'occasion de chaque élection de liste, les milliers de candidats se confronteront autour des plateaux télés, radios ou tout autre support.
 
Ouganda
​Thomas Kwoyelo, âgé d'une cinquantaine d'années, avait été reconnu coupable en août dernier de 44 délits, mais la peine n'avait pas encore été prononcée.  Thomas Kwoyelo avait plaidé non coupable au cours des audiences, en mettant en avant son passé d'enfant soldat, enrôlé de force dans le mouvement de Joseph Kony. La cour l'a décrit comme un commandant de niveau intermédiaire, certes enlevé à l'âge de 12 ans, mais directement impliqué dans de nombreux crimes : meurtres de civils, viols, pillages, réduction en esclavage et enlèvements.Des crimes marqués « par leur extrême brutalité », leur « sadisme » et leur « cruauté », selon le jugement, et visant souvent des « victimes extrêmement vulnérables », notamment des personnes âgées et des enfants en bas âge.
L'arrestation de Thomas Kwoyelo remonte à 2009, en RDC. En 2011, au cours d'un premier procès, la Cour suprême avait ordonné sa libération à la faveur d'une loi d'amnistie. Le parquet avait fait appel et obtenu qu'un nouveau procès soit organisé. Condamné ce vendredi à 40 ans d'emprisonnement, l'ancien commandant rebelle a donc déjà passé 15 ans derrière les barreaux. 
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