Votre musique est empreinte d’émotion, teintée de jazz, Mbalakh, et de Gospel, qu’est ce qui explique cette richesse ?
Je fais de la musique et donc il est tout à fait normal que je puisse chanter sur tous les registres. Avec mon staff, nous prenons le temps de bien faire des recherches afin d’innover à chaque fois. Je compte travailler dur pour me faire connaître au-delà du Sénégal. Je fais toujours en sorte d’apporter une nouvelle touche, de toucher un maximum de public.
Vous êtes issue de sen petit galle, un grand concours de chant en 2014. Malgré votre élimination, vous avez lutté pour faire carrière ?
Sen Petit Gallé, c’est une école de la vie, j’y ai appris beaucoup de choses. La vie est faite de hauts et de bas, tantôt on gagne, tantôt on perd. Après ma sortie de l’émission, je ne suis pas lâchée. J’ai participé à d’autres compétitions, je suis allée dans d’autres studios, j’ai découvert de nouveaux horizons. Mon élimination m’a beaucoup motivée et c’est ce qui m’a donné la force de continuer. La musique c’est ma passion, elle est en moi, j’ai un objectif et je compte bien l’atteindre.
Moussa Touré, cinéaste, vous a épaulée en 2018 année de votre révélation au grand public avec votre single « sama damel ». Dites- nous en davantage ?
Moussa Touré m’a permis de réveiller des facettes qui dormaient en moi. Mon profil l’a intéressé et il est entré en contact avec moi pour que je figure dans son film intitulé Bois D’ébène. Quand le film est sorti, il a beaucoup fait parler et à partir de là, j’ai commencé à avoir d’autres opportunités. Pour moi, tout rentre dans le contexte de l’art et je suis prête à me lancer dans tout ce qui a un rapport avec ça, parce que c’est en moi. En 2018, j’ai travaillé avec le label Rockteam Music où j’ai rencontré Cherifou et Job Sa Brain. J’ai sorti mon premier single Damel, un franc succès. C’était le déclic, c’est grâce à ce single que le public a commencé à me découvrir. D’ailleurs, c’est l’un des moments le plus marquants de ma vie.
En 2020, « waref », une composition originale fait le buzz dans les medias et sur la grande toile. Quel est le message que vous délivrez ?
Le son a marché sur les réseaux sociaux. Tout le monde se retrouve dans la chanson et ça montre que je fais un bon travail. Je suis là pour mon public. En tant qu’artistes, nous sommes des porteurs de voix. Le message c’est de dire aux hommes de bien revoir leurs comportements vis-à-vis des femmes et que l’amour triomphe toujours.
Le tube « Mangui baxx » cartonne. Qu’est-ce qui le différencie des autres ?
Le thème, le choix musical. C’est un thème que l’on vit au quotidien c’est du « do dem douma dem ». Ça n’a pas de sens. Certains sont prêts à tout pour détruire leurs prochains. Et en tant que porteur de voix, il importe qu’on en parle pour sensibiliser. Le message qui en découle : c’est que nous n’avons pas tous le même destin. En voulant faire du mal, on finit par se fatiguer. « Nite boko sokhorer dafaye geuneu avancer ». D’ailleurs, concernant le choix musical sur ce titre, c’est du mbalakh mélangé à de l’afrobeat. Les autres sons par contre sont un peu low. Mais je vois que c’est bien apprécié et ça fait toujours plaisir.
Quelles sont vos références dans la musique ?
Ma référence c’est Coumba Gawlo, c’est ma maman, je l’aime depuis ma tendre enfance. Je prie pour qu’elle revienne en forme, j’ai encore besoin d’elle. Elle a fait une très belle carrière, elle est discrète, on ne l’entend jamais dans des futilités. Je l’ai choisie. Les autres, je les écoute et les apprécie.
Parlons de la promotion de vos tubes. A quand les concerts au plan national ?
Je travaille d’arrache-pied pour satisfaire mon public. La pandémie a un peu freiné les activités. J’avais commencé des tournées dans les régions. Je compte faire de grands concerts et spectacles. Que mon public s’attende à voir d’autres de mes facettes.
Vos parents, comment vivent-ils votre passion ?
Ils m’ont toujours apporté leur soutien, même s’il m’arrivait parfois de ne plus y croire. Je ne cesserai jamais de le dire, si j’en suis arrivée là, c’est grâce à mes parents. Je sais qui je suis, d’où je viens et ce que je vaux. Je ne prendrai jamais la grosse tête. J’ai reçu une très bonne éducation et je ne cesserai jamais de prier pour eux. Pour ce qui est de mon succès, mes parents l’ont très bien vécu. Ils n’ont ménagé aucun effort pour que je sois bien et que je puisse jouir de mon art avec le peu de moyens qu’ils avaient.
En tant que fille de la banlieue, qu’est-ce que vous comptez faire là-bas. ?
J’ai pas mal de projets pour la banlieue. J’aimerai y ouvrir un centre d’accueil pour les enfants sans-abris, un centre pour les femmes. La banlieue a toujours été là pour moi. Je suis fière d’en être issue.
ANNA THIAW
Je fais de la musique et donc il est tout à fait normal que je puisse chanter sur tous les registres. Avec mon staff, nous prenons le temps de bien faire des recherches afin d’innover à chaque fois. Je compte travailler dur pour me faire connaître au-delà du Sénégal. Je fais toujours en sorte d’apporter une nouvelle touche, de toucher un maximum de public.
Vous êtes issue de sen petit galle, un grand concours de chant en 2014. Malgré votre élimination, vous avez lutté pour faire carrière ?
Sen Petit Gallé, c’est une école de la vie, j’y ai appris beaucoup de choses. La vie est faite de hauts et de bas, tantôt on gagne, tantôt on perd. Après ma sortie de l’émission, je ne suis pas lâchée. J’ai participé à d’autres compétitions, je suis allée dans d’autres studios, j’ai découvert de nouveaux horizons. Mon élimination m’a beaucoup motivée et c’est ce qui m’a donné la force de continuer. La musique c’est ma passion, elle est en moi, j’ai un objectif et je compte bien l’atteindre.
Moussa Touré, cinéaste, vous a épaulée en 2018 année de votre révélation au grand public avec votre single « sama damel ». Dites- nous en davantage ?
Moussa Touré m’a permis de réveiller des facettes qui dormaient en moi. Mon profil l’a intéressé et il est entré en contact avec moi pour que je figure dans son film intitulé Bois D’ébène. Quand le film est sorti, il a beaucoup fait parler et à partir de là, j’ai commencé à avoir d’autres opportunités. Pour moi, tout rentre dans le contexte de l’art et je suis prête à me lancer dans tout ce qui a un rapport avec ça, parce que c’est en moi. En 2018, j’ai travaillé avec le label Rockteam Music où j’ai rencontré Cherifou et Job Sa Brain. J’ai sorti mon premier single Damel, un franc succès. C’était le déclic, c’est grâce à ce single que le public a commencé à me découvrir. D’ailleurs, c’est l’un des moments le plus marquants de ma vie.
En 2020, « waref », une composition originale fait le buzz dans les medias et sur la grande toile. Quel est le message que vous délivrez ?
Le son a marché sur les réseaux sociaux. Tout le monde se retrouve dans la chanson et ça montre que je fais un bon travail. Je suis là pour mon public. En tant qu’artistes, nous sommes des porteurs de voix. Le message c’est de dire aux hommes de bien revoir leurs comportements vis-à-vis des femmes et que l’amour triomphe toujours.
Le tube « Mangui baxx » cartonne. Qu’est-ce qui le différencie des autres ?
Le thème, le choix musical. C’est un thème que l’on vit au quotidien c’est du « do dem douma dem ». Ça n’a pas de sens. Certains sont prêts à tout pour détruire leurs prochains. Et en tant que porteur de voix, il importe qu’on en parle pour sensibiliser. Le message qui en découle : c’est que nous n’avons pas tous le même destin. En voulant faire du mal, on finit par se fatiguer. « Nite boko sokhorer dafaye geuneu avancer ». D’ailleurs, concernant le choix musical sur ce titre, c’est du mbalakh mélangé à de l’afrobeat. Les autres sons par contre sont un peu low. Mais je vois que c’est bien apprécié et ça fait toujours plaisir.
Quelles sont vos références dans la musique ?
Ma référence c’est Coumba Gawlo, c’est ma maman, je l’aime depuis ma tendre enfance. Je prie pour qu’elle revienne en forme, j’ai encore besoin d’elle. Elle a fait une très belle carrière, elle est discrète, on ne l’entend jamais dans des futilités. Je l’ai choisie. Les autres, je les écoute et les apprécie.
Parlons de la promotion de vos tubes. A quand les concerts au plan national ?
Je travaille d’arrache-pied pour satisfaire mon public. La pandémie a un peu freiné les activités. J’avais commencé des tournées dans les régions. Je compte faire de grands concerts et spectacles. Que mon public s’attende à voir d’autres de mes facettes.
Vos parents, comment vivent-ils votre passion ?
Ils m’ont toujours apporté leur soutien, même s’il m’arrivait parfois de ne plus y croire. Je ne cesserai jamais de le dire, si j’en suis arrivée là, c’est grâce à mes parents. Je sais qui je suis, d’où je viens et ce que je vaux. Je ne prendrai jamais la grosse tête. J’ai reçu une très bonne éducation et je ne cesserai jamais de prier pour eux. Pour ce qui est de mon succès, mes parents l’ont très bien vécu. Ils n’ont ménagé aucun effort pour que je sois bien et que je puisse jouir de mon art avec le peu de moyens qu’ils avaient.
En tant que fille de la banlieue, qu’est-ce que vous comptez faire là-bas. ?
J’ai pas mal de projets pour la banlieue. J’aimerai y ouvrir un centre d’accueil pour les enfants sans-abris, un centre pour les femmes. La banlieue a toujours été là pour moi. Je suis fière d’en être issue.
ANNA THIAW