Les trois jours de récupération entre leur demi-finale remportée jeudi contre l'Allemagne (2-0) ont-il eu une incidence sur leur défaite en finale de l'Euro, dimanche contre le Portugal (0-1) ? Les Bleus étaient vraiment partagés sur le sujet, après coup. «Peut-être que la fatigue a joué en fin de match, a par exemple estimé Dimitri Payet, mais on avait fait ce qu'il fallait avant pour marquer», a aussi ajouté le Réunionnais, en référence aux nombreuses occasions que lui et ses partenaires s'étaient procurées.
«La fatigue a joué sur la fin», a abondé Blaise Matuidi, avant de nuancer son propos, en estimant que «les Portugais ont eu le mérite d'y croire jusqu'au bout». Celui qui s'est montré le plus catégorique n'est pas un joueur mais le sélectionneur, Didier Deschamps. «Evidemment que l'équipe a payé son gros match effecuté trois jours plus tôt, a assuré le technicien en conférence de presse. Si je dis ça, c’est déjà trouver une excuse. C’est très difficile d’arriver en finale avec seulement trois jours de repos. On le savait. Contre l’Allemagne, on a laissé beaucoup d’énergie. On a peut-être manqué de fraîcheur et qui dit fraîcheur dit réalisme.»
«Il n'y pas de fatigue dans ces moments-là»
Pour appuyer sa démonstration le patron des Bleus a ensuite pris l'exemple de Dimitri Payet, qui a débuté très fort la compétition, avant de la finir épuisé. «Il lui manquait certainement un peu de fraîcheur sur la fin. Il est peut-être moins habitué aux enchaînements de matches tous les trois-quatre jours avec West Ham. C’est un être humain. Les joueurs finissent un Euro rincé, a témoigné Deschamps. La saison est longue. Il y a des joueurs qui terminent plus fatigués que d'autres.»
Pour Antoine Griezmann, bien placé pour donner avis puisqu'il disputait son 70e match de la saison face à la Seleçao, la fatigue n'est pas la raison principale de la défaite de son équipe. «On jouait une finale d’un Euro, il n'y pas de fatigue dans ces moments-là, a affirmé l'attaquant de l'Atlético de Madrid. C’est juste la réussite qui nous a échappés. Celui qui était fatigué, il n'avait qu'à demander à sortir.» Ce qu'aucun Français n'a fait...
«La fatigue a joué sur la fin», a abondé Blaise Matuidi, avant de nuancer son propos, en estimant que «les Portugais ont eu le mérite d'y croire jusqu'au bout». Celui qui s'est montré le plus catégorique n'est pas un joueur mais le sélectionneur, Didier Deschamps. «Evidemment que l'équipe a payé son gros match effecuté trois jours plus tôt, a assuré le technicien en conférence de presse. Si je dis ça, c’est déjà trouver une excuse. C’est très difficile d’arriver en finale avec seulement trois jours de repos. On le savait. Contre l’Allemagne, on a laissé beaucoup d’énergie. On a peut-être manqué de fraîcheur et qui dit fraîcheur dit réalisme.»
«Il n'y pas de fatigue dans ces moments-là»
Pour appuyer sa démonstration le patron des Bleus a ensuite pris l'exemple de Dimitri Payet, qui a débuté très fort la compétition, avant de la finir épuisé. «Il lui manquait certainement un peu de fraîcheur sur la fin. Il est peut-être moins habitué aux enchaînements de matches tous les trois-quatre jours avec West Ham. C’est un être humain. Les joueurs finissent un Euro rincé, a témoigné Deschamps. La saison est longue. Il y a des joueurs qui terminent plus fatigués que d'autres.»
Pour Antoine Griezmann, bien placé pour donner avis puisqu'il disputait son 70e match de la saison face à la Seleçao, la fatigue n'est pas la raison principale de la défaite de son équipe. «On jouait une finale d’un Euro, il n'y pas de fatigue dans ces moments-là, a affirmé l'attaquant de l'Atlético de Madrid. C’est juste la réussite qui nous a échappés. Celui qui était fatigué, il n'avait qu'à demander à sortir.» Ce qu'aucun Français n'a fait...