Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) réaffirme son opposition à la démarche du ministre de la Communication visant à « régularise » le secteur des médias. Le patronat de la presse rejette fermement le récent communiqué émis par le ministère et annonce le lancement d'un vaste plan de communication à l'échelle internationale. Cette initiative a pour objectif d'alerter sur ce qu'il considère comme des « dérives » du régime en place.
« Il y a un certain nombre d’amalgames de la part du ministre de la Communication. La loi ne lui reconnaît en aucun cas la capacité ou les compétences de décider qui est un média légal ou non. Toute la confusion part de là », a déclaré Mamadou Ibra Kane sur les ondes de la RFM.
Il ajoute : « Ce que dit le Code de la Presse, c'est que seul l’enregistrement au niveau du ministère de la Communication est requis. »
Selon le président du CDEPS, il est tout à fait possible d’être un média sans s’enregistrer auprès du ministère, à condition de ne pas prétendre bénéficier de subventions ou de marchés publics de l’État. Cependant, selon lui, « cette compréhension-là n’est pas celle du ministre de la Communication, qui semble poursuivre un agenda caché visant à définir quels sont les médias que le nouveau régime issu de la troisième alternance reconnaît ou non ».
Le journaliste insiste sur le fait que personne ne se laissera faire. « Les gens ne peuvent pas investir des milliards dans un secteur existant depuis plus de vingt ans et voir un ministre s’arroger le droit de décréter qu’ils n’ont pas d’existence légale », a-t-il affirmé.
Mamadou Ibra Kane a également annoncé le lancement d’une campagne d’opinion nationale visant à sensibiliser la société civile, les familles religieuses, et tous les acteurs publics. Parallèlement, des actions seront menées à l’international pour rencontrer les partenaires du Sénégal et dénoncer « les graves atteintes à la liberté de la presse en cours dans le pays ».
« Il y a un certain nombre d’amalgames de la part du ministre de la Communication. La loi ne lui reconnaît en aucun cas la capacité ou les compétences de décider qui est un média légal ou non. Toute la confusion part de là », a déclaré Mamadou Ibra Kane sur les ondes de la RFM.
Il ajoute : « Ce que dit le Code de la Presse, c'est que seul l’enregistrement au niveau du ministère de la Communication est requis. »
Selon le président du CDEPS, il est tout à fait possible d’être un média sans s’enregistrer auprès du ministère, à condition de ne pas prétendre bénéficier de subventions ou de marchés publics de l’État. Cependant, selon lui, « cette compréhension-là n’est pas celle du ministre de la Communication, qui semble poursuivre un agenda caché visant à définir quels sont les médias que le nouveau régime issu de la troisième alternance reconnaît ou non ».
Le journaliste insiste sur le fait que personne ne se laissera faire. « Les gens ne peuvent pas investir des milliards dans un secteur existant depuis plus de vingt ans et voir un ministre s’arroger le droit de décréter qu’ils n’ont pas d’existence légale », a-t-il affirmé.
Mamadou Ibra Kane a également annoncé le lancement d’une campagne d’opinion nationale visant à sensibiliser la société civile, les familles religieuses, et tous les acteurs publics. Parallèlement, des actions seront menées à l’international pour rencontrer les partenaires du Sénégal et dénoncer « les graves atteintes à la liberté de la presse en cours dans le pays ».