Le Général Tine sur le comportement des membres de l'ATEL : «cette opposition n’est pas encore prête à affronter les urnes.»

Samedi 21 Septembre 2024

Ce samedi, plus de 100 formations politiques ont répondu à l’appel du Général Jean-Baptiste Tine, ministre de l'Intérieur, pour des concertations sur le processus électoral en vue des élections législatives anticipées.

« J’ai été mandaté pour initier des consultations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024. Aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons réuni 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de parvenir à des consensus solides pour garantir des élections transparentes, démocratiques et inclusives », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a également réagi aux critiques de l'Alliance pour la Transparence des Élections (ATEL), qui a quitté la table des discussions ce matin. Jean-Baptiste Tine a exprimé son regret face à cette décision.

« Après avoir tenté de bloquer le processus sans succès, une partie de l'ATEL a quitté la salle. Il est impossible de mener des discussions en posant des conditions préalables, telles que l'annulation de décrets et d'arrêtés, avant même d'engager le dialogue. Le boycott n’a jamais été une stratégie politique efficace », a-t-il affirmé, invitant l'ATEL à revenir à la table des négociations pour rechercher des solutions communes.

Par ailleurs, le ministre a souligné que « cette opposition n’est pas encore prête à affronter les urnes. Entamer des discussions sous conditions préalables compromet tout dialogue constructif.» 

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