Début décembre, le Nigeria a annoncé avoir détruit 1 million de dose de vaccin AstraZeneca . Une décision pour le moins surprenante alors que l’épidémie de Covid-19 connait une très forte croissance, ces derniers jours, sous l’effet probable du variant Omicron. Mal préparé, le Nigeria ne gère pas grand-chose dans la lutte contre le Covid-19, pourtant la destruction de ce stock de vaccins périmés avait un objectif, celui de rassurer la population..
Si les chiffres ne sont pas encore affolants, la progression est forte, car avec près d’un millier de cas par jour, le Nigeria a dépassé le pic de la seconde vague qui l’avait touché en décembre-janvier de l’année dernière. Surtout, le pays pratiquant très peu de tests, environ 10 000 par jour au maximum, le chiffre qui inquiète est le taux de positivité qui explose pour atteindre près de 20%, ces derniers jours.
Même si sa population est jeune, le pays le plus peuplé d’Afrique a un système hospitalier vétuste et ne sera pas capable de traiter les malades. Seule solution possible pour limiter l’afflux de personnes dans les hôpitaux, la vaccination patine. Manque de personnel, de communication pour lever les craintes de la population, les causes de l’échec de la campagne sont multiples et le taux de vaccination n’a pas encore atteint 4% ! Même au sein de l’armée et de la police nigériane où la vaccination est obligatoire, le Gouvernement n’a pas réussi à faire respecter ses ordres.
Si les chiffres ne sont pas encore affolants, la progression est forte, car avec près d’un millier de cas par jour, le Nigeria a dépassé le pic de la seconde vague qui l’avait touché en décembre-janvier de l’année dernière. Surtout, le pays pratiquant très peu de tests, environ 10 000 par jour au maximum, le chiffre qui inquiète est le taux de positivité qui explose pour atteindre près de 20%, ces derniers jours.
Même si sa population est jeune, le pays le plus peuplé d’Afrique a un système hospitalier vétuste et ne sera pas capable de traiter les malades. Seule solution possible pour limiter l’afflux de personnes dans les hôpitaux, la vaccination patine. Manque de personnel, de communication pour lever les craintes de la population, les causes de l’échec de la campagne sont multiples et le taux de vaccination n’a pas encore atteint 4% ! Même au sein de l’armée et de la police nigériane où la vaccination est obligatoire, le Gouvernement n’a pas réussi à faire respecter ses ordres.