Le Réveil Quotidien du Vendredi 13 Janvier 2022

Vendredi 13 Janvier 2023

La police interpelle 514 personnes
Les forces de défense et de sécurité ont encore frappé fort à Dakar et à l’intérieur du pays. En effet, au cours d’une vaste opération de sécurisation menée sur toute l’étendue du territoire, dans la nuit du mercredi au jeudi, de 21 h à 5 h du matin, les policiers au nombre de 600 ont interpellé 514 personnes pour diverses infractions. Dans ce lot, 333 individus ont été arrêtés pour vérification d'identité, 100 ivresse publique et manifeste, 33 pour nécessité d'enquête, 3 pour non inscription au fichier sanitaire, 2 pour offre de chanvre indien, 13 pour détention et usage de chanvre indien, 7 pour usage de produits cellulosiques, 1 pour défaut de permis de conduire, 1 pour exploitation illégale d'un débit de boisson alcoolisée, 2 pour attentat à la pudeur.  En sus, 14 personnes ont été interpellées pour rixe, 3 pour vagabondage, 1 pour flagrant délit de vol, 1 pour vol avec violence.


Plainte d’Atepa
Les défenseurs du littoral reprennent service. Après  avoir trainé Aby Ndour en justice pour la construction d’un restaurant sur un rond-point de la Corniche, Atepa annonce une autre plainte contre l’opérateur économique, Moustapha Ndiaye. Après avoir alerté par rapport à l’implantation d’un immeuble sur le domaine public maritime, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa décide de saisir son avocat et de déposer une plainte contre l’opérateur économique. L’homme d’affaires avait alerté en octobre dernier les autorités après avoir remarqué que l’opérateur dont il s‘agit avait même obtenu l’ordonnance de la Cour suprême pour continuer ses travaux sur la corniche, à Mermoz. Le bâtiment dont il s’agit est un R+6. Pierre Goudiaby Atepa, après constat de cet avis favorable de la Cour suprême qui l’étonne d’ailleurs, estime que la situation a atteint son paroxysme car, le propriétaire de l’immeuble, loin de répondre aux exigences du domaine privé national, persiste dans sa « construction illégale ».
"Ne touche pas à Dr Gaye"
Le Collectif « Ne touche pas à Dr Gaye » organise la riposte. Ses membres sont sortis du bois hier jeudi dans le but de porter le combat pour la défense de l'intégrité physique de Dr Alfousseyni GAYE. Ce dernier fait l’objet de menace de mort après son rapport médical accablant Adji Sarr. Ledit collectif soutient que ce médecin spécialiste en gynécologie dont le seul tort est d'avoir consulté une patiente du nom de Adji Sarr, est aujourd'hui victime de persécution, de violences verbales, de menace de mort. Il prévient les pouvoirs publics en l'occurrence le ministre de l'Intérieur de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer sa sécurité.


 ‘’Ne touche pas à Dr Gaye" (Bis)
« Le Collectif «Ne ne touche pas Dr Gaye" porté sur les fonts baptismaux depuis décembre 2022, est constitué de jeunes, de femmes, de personnes âgées, de chefs religieux, coutumiers, de cadres et toutes autres corporations dont le seul objectif est de défendre l'intégrité physique de Dr Alfousseyni GAYE. Ce médecin spécialiste en gynécologie dont le seul tort est d'avoir consulté une patiente du nom de Adji Sarr, est aujourd'hui victime de persécution, de violences verbales, de menace de mort. Il ne mérite pas une telle agression pour tous les services rendus à la nation depuis plus de deux décennies…. Voilà un médecin spécialiste qui prend ses moyens et son temps de repos pour aller de village en village dans toute la région de Kolda pour consulter des femmes dans le Fouladou des profondeurs. C'est cet homme que l'on veut FAIRE TAIRE par tous les moyens et l'on se demande pourquoi ? C'est pour toutes ces raisons que nous appelons toute personne éprise de paix et de respect de droit de l'homme, de venir se joindre à nous pour mener ce combat qui ne saurait être uniquement que celui des Koldois, sa ville d'origine », a déclaré Mamadou Lamine Dianté leur porte-parole.


 « Ne Touche pas à Dr Gaye » (Ter)
Poursuivant sa déclaration, M. Dianté et ses camarades invitent les pouvoirs publics de prendre toutes les précautions nécessaires pour la sauvegarde de l'intégrité physique de Dr Alfousseyni GAYE. « On ne saurait évoquer le dossier Adji Sarr- Ousmane Sonko dans lequel dossier, il n'est cité que comme témoin. Nous invitons les pouvoirs publics en l'occurrence le ministre de l'Intérieur de prendre toutes les précautions nécessaires pour la sauvegarde de l'intégrité physique de Dr Alfousseyni GAYE. Cette rencontre est la première dans la série de manifestations que le collectif va dérouler sur l'étendue du territoire national voire à l'étranger. Nous vous annonçons ici, que le samedi 14 janvier 2023, les populations de Kolda vont effectuer une visite de soutien à la famille de Tonton Gaye à Kolda. Dr Alfousseyni Gaye ne sera pas sacrifié à l'autel des intérêts de qui que ça puisse être. Le Sénégal a besoin de lui et Kolda en premier.
 
Par ailleurs, ils invitent l'ordre des Médecins, les syndicats des Médecins du Sénégal, aux organisations de la société civile, aux femmes du Sénégal à défendre ensemble Dr GAYE.
Ce que risquent ces 3 activistes
 Lors de la rencontre entre le Premier ministre et la Société civile, mardi dernier, au sujet notamment du rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Fonds Force Covid, trois activistes Bayna Guèye et Ousmane Sarr du mouvement «Nitu Deug Valeurs» et de Ahmad Sarang Diallo du collectif «Ñoo Lank» ont été arrêtés puis placés sous mandat de dépôt. Ils ont été interpellés devant les bureaux du chef du gouvernement alors qu’il scandait le nom du journaliste incarcéré en demandant sa libération. À la barre, les prévenus ont tous nié les faits qui leur sont reprochés. Lors de son réquisitoire, le parquet a souligné qu'il ressort de la procédure que les prévenus avaient ce jour-là occupé la voie publique. Le procureur a requis 6 mois de prison dont 3 mois ferme. Me Moussa Sarr, il a dénoncé le réquisitoire du parquet qu'il juge trop sévère.
 
Attaque Jihadiste au Burkina
Neuf personnes ont été tuées mercredi soir dans une attaque de jihadistes présumés contre une mosquée du nord-est du Burkina Faso, a appris jeudi l'AFP de sources locales. Selon un témoin, des jihadistes sont arrivés peu avant 18H (GMT et locales) dans le village de Goulgountou, près de Falagountou dans la région du Sahel, "sur huit motos", avant de "regrouper les fidèles à l'intérieur de la mosquée". "Ils ont séparé les femmes, les enfants et les vieux avant d'effectuer des prêches pour convaincre les fidèles à renoncer à leur foi. Un dialogue s'est même engagé avec l'imam et c'est suite à son refus que ce dernier a été exécuté", poursuit ce témoin. "Ils ont tenté de l'égorger mais il a résisté affirmant vouloir mourir debout, les terroristes lui ont alors tiré une balle dans la tête", a de son côté indiqué un habitant de la localité qui a assisté jeudi à l'inhumation des victimes. "Huit autres fidèles, principalement les leaders de la communauté, ont été abattus de la même manière", a-t-il ajouté. Frontalière du Niger, la commune de Falagountou qui abrite la grande mine d'or d'Essakane, fait face depuis le début de la semaine à plusieurs incursions de jihadistes présumés.
 
 
 
 
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