L’information est publiée par la Lettre du Continent. Dans sa livraison de ce mercredi, 16 janvier 2019 (numéro 792), l’on apprend que la situation de Karim Meissa Wade, candidat provisoirement recalé par le Conseil constitutionnel pour la présidentielle du 24 février 2019 aurait été évoquée au cours d’un entretien entre le chef de l’Etat, Macky Sall et l’ancien président de la France, Nicolas Sarkozy.
« Le président sénégalais a ainsi demandé à l’ex-dirigeant français s’il pouvait intercéder face à ce qu’il considère comme un entêtement du fils d’Abdoulaye Wade à vouloir briguer la présidentielle du 24 février 2019 », lit-on à la page 8 de la Lettre du Continent. Le bimensuel révèle que cet entretien entre l’actuel président du Sénégal et l’ancien de la France s’est déroulé le 17 décembre dernier, en présence de Pierre Régent, Conseiller diplomatique de Sarkozy et du célèbre avocat Robert Bourgi qui aurait été à l’origine de la rencontre.
Exilé au Qatar depuis qu’il a bénéficié d’une grâce, le 24 juin 2016, Karim Wade (50 ans) pourrait rentrer définitivement au Sénégal avant le 20 janvier, selon la Lettre du Continent. Le 13 novembre dernier, dans un entretien accordé à France 24 le , Macky Sall évoquait pourtant un éventuel retour en prison du fils de Wade sur qui pèse, comme une épée de Damoclès, une contrainte par corps. « Il a été condamné à six ans de prison avec des amendes, expliquait Macky Sall, dans un air menaçant. Il a bénéficié d’une grâce de ma part pour la partie détention. Les peines sont à recouvrer à défaut de recouvrement, c’est la contrainte par corps. S’il choisit de revenir, c’est son choix, on ne peut pas lui empêcher. S’il choisit de rentrer, il est libre. Le reste est une affaire de droit. »
EMEDIA.SN