La tradition est certes respectée mais cette fois- ci, elle porte une empreinte particulière avec beaucoup de remous notés au sein des structures fédératrices de la presse sénégalaise. CDEPS, SYNPICS, CJRS, APPEL, URAC entre autres ont eu du mal à accorder leur violon sur l’acte posé par le ministre Abdoulaye Diop en charge de la culture et de la communication, au sujet de la clé de répartition du fonds d’aide à la presse.
Entre contestation de l’arrêté et de la manière peu orthodoxe du partage et de la distribution et la réplique du Directeur de la Communication, il y a tout un écart. Peu importe ! Toujours est-il qu’un débat est lancé. Népotisme, amateurisme, clientélisme, obscurantisme voilà toutes les contre valeurs qui ont accompagné la distribution des chèques aux entreprises de presse sénégalaises à travers cette aide.
En ce qui concerne GMS (Groupe Média du Sud), le problème est tout autre. GMS est un groupe de presse créé depuis 6 ans, composé d’une radio digitale FM 89.3, d’une TV en ligne et d’un site d’informations, créant à ce jour une trentaine d’emplois consolidés et accueillant régulièrement, par vague, des étudiants pour des stages pédagogiques dans la région sud du pays. Ledit groupe n’a, à ce jour, jamais bénéficié d’une quelconque aide à la presse ou autre soutien malgré plusieurs demandes adressées aux autorités à cet effet pendant que des groupes ou organes nouveau-nés et des journaux disparus ou qui ne paraissent qu’à l’improviste, se tapent les largesses du Ministère.
Et pourtant, GMS – Groupe médias du sud composé de trois organe en son sein, en dehors de son utilité d’ordre public qui n’est plus à démontrer dans le paysage médiatique sénégalais, joue un rôle très important dans le développement économique et dans la stabilité d’une région en proie à un conflit qui dure depuis plus de 35 ans. Aujourd’hui, avec cette pandémie du covid-19, GMS participe activement au combat et accompagne les initiatives de l’Etat, à la grande satisfaction des autorités administratives, sanitaires, militaires et paramilitaires de la région naturelle de Casamance à travers des centaines de plateaux de sensibilisation, couvertures médiatiques, diffusion de messages et communiqués. Nous osons dire, haut et fort, que GMS fait partie des plus grands groupes de presse au vu de tous les investissements consentis et de son utilité publique.
Malgré tous les efforts déployés, ce groupe depuis plus de 4 ans, est en attente d’une fréquence TV pour émettre au même titre que les autres groupes de Dakar ou d’autres régions et enfin entrer dans les foyers. La demande déposée depuis 2016 et est encore en souffrance entre les mains de l’autorité.
En conséquence de quoi, GMS doit être mieux traité et ce, sur tous les plans. GMS se réclame des plus grandes entreprises de presse de ce pays et les nombreuses autorités et célébrités (la liste est longue) de ce pays, de passage chez nous, peuvent en témoigner. Cette année encore, l’aide à la presse est entrain de nous passer sous le nez. La tutelle nous a octroyés un montant de 500 000 F, après nous avoir royalement zappés dans la première vague de distribution et GMS se sent à la fois, marginalisé et discriminé sans qu’on en connaisse les raisons. Pourquoi pas nous? Qu’on ne nous laisse pas penser que les quotes-parts sont libérés en fonction des positions géographiques ou d’intérêts partisans.
Trop c’est trop et le ras-le-bol se précise.
Nous ne quémandons pas, nous ne demandons pas de la charité, nous réclamons un droit et ce droit est inaliénable.
A bon entendeur.
Badou Camara
Administrateur général adjoint de GMS
Entre contestation de l’arrêté et de la manière peu orthodoxe du partage et de la distribution et la réplique du Directeur de la Communication, il y a tout un écart. Peu importe ! Toujours est-il qu’un débat est lancé. Népotisme, amateurisme, clientélisme, obscurantisme voilà toutes les contre valeurs qui ont accompagné la distribution des chèques aux entreprises de presse sénégalaises à travers cette aide.
En ce qui concerne GMS (Groupe Média du Sud), le problème est tout autre. GMS est un groupe de presse créé depuis 6 ans, composé d’une radio digitale FM 89.3, d’une TV en ligne et d’un site d’informations, créant à ce jour une trentaine d’emplois consolidés et accueillant régulièrement, par vague, des étudiants pour des stages pédagogiques dans la région sud du pays. Ledit groupe n’a, à ce jour, jamais bénéficié d’une quelconque aide à la presse ou autre soutien malgré plusieurs demandes adressées aux autorités à cet effet pendant que des groupes ou organes nouveau-nés et des journaux disparus ou qui ne paraissent qu’à l’improviste, se tapent les largesses du Ministère.
Et pourtant, GMS – Groupe médias du sud composé de trois organe en son sein, en dehors de son utilité d’ordre public qui n’est plus à démontrer dans le paysage médiatique sénégalais, joue un rôle très important dans le développement économique et dans la stabilité d’une région en proie à un conflit qui dure depuis plus de 35 ans. Aujourd’hui, avec cette pandémie du covid-19, GMS participe activement au combat et accompagne les initiatives de l’Etat, à la grande satisfaction des autorités administratives, sanitaires, militaires et paramilitaires de la région naturelle de Casamance à travers des centaines de plateaux de sensibilisation, couvertures médiatiques, diffusion de messages et communiqués. Nous osons dire, haut et fort, que GMS fait partie des plus grands groupes de presse au vu de tous les investissements consentis et de son utilité publique.
Malgré tous les efforts déployés, ce groupe depuis plus de 4 ans, est en attente d’une fréquence TV pour émettre au même titre que les autres groupes de Dakar ou d’autres régions et enfin entrer dans les foyers. La demande déposée depuis 2016 et est encore en souffrance entre les mains de l’autorité.
En conséquence de quoi, GMS doit être mieux traité et ce, sur tous les plans. GMS se réclame des plus grandes entreprises de presse de ce pays et les nombreuses autorités et célébrités (la liste est longue) de ce pays, de passage chez nous, peuvent en témoigner. Cette année encore, l’aide à la presse est entrain de nous passer sous le nez. La tutelle nous a octroyés un montant de 500 000 F, après nous avoir royalement zappés dans la première vague de distribution et GMS se sent à la fois, marginalisé et discriminé sans qu’on en connaisse les raisons. Pourquoi pas nous? Qu’on ne nous laisse pas penser que les quotes-parts sont libérés en fonction des positions géographiques ou d’intérêts partisans.
Trop c’est trop et le ras-le-bol se précise.
Nous ne quémandons pas, nous ne demandons pas de la charité, nous réclamons un droit et ce droit est inaliénable.
A bon entendeur.
Badou Camara
Administrateur général adjoint de GMS