Au sortir du groupe consultatif de Paris, le président de la République Macky SALL s’est à nouveau illustré au niveau international. En effet, étant à la quête de financements pour la réalisation des projets de la phase II du PSE, le Sénégal a obtenu 7.356 milliards de francs CFA, soit plus de 258 % en valeur relative puisqu’un montant de 2.850 milliards de nos francs était prévu.
Paradoxalement, cette prouesse du président SALL a été décriée par une opposition divisée et alarmiste dont certains membres objectent contre une dette supposée insoutenable par le Sénégal, tandis que d’autres, de manière épistolaire, invitent les bailleurs à mener un audit de gestion des finances publiques sénégalaises.
A travers ce texte, nous voudrions apporter quelques précisions.
Il est important de rappeler qu’en Economie, deux variables sont analysées en ce qui concerne la soutenabilité d’une dette. L’une est dite statique et l’autre dynamique.
La variable statique désigne le montant de la dette à un instant donné t.
A l’heure qu’il est, le rapport de la dette publique au PIB oscille entre 45 et 50%. Or la limite du ratio fixé par le pacte de stabilité et de croissance dans la zone UEMOA est de 70%.
La variable dynamique quant à elle permet de suivre l’évolution de la dette dans le temps. Au regard des nombreux projets bancables élaborés par le président SALL, nous pouvons affirmer que la dette est bien maîtrisée car restant encore dans des proportions soutenables.
C’est ainsi que le vice-président de la Banque Africaine de Développement (BAD), après avoir loué la fiabilité des projets du président SALL, a pris la ferme volonté de lever des fonds dès janvier 2019.
Pour rappel, deux indicateurs clés sont observés pour vérifier la fiabilité de la soutenabilité de la dette d’un pays : le taux de croissance de la dette et le taux de croissance économique.
Pour le Sénégal, il est admis que le taux de croissance économique avoisine 6,9% pour l’année 2018 et pourra atteindre 7% en 2019 selon les prévisions des spécialistes. Le taux de croissance de la dette se situe entre 3 et 3,5% en 2018.
On peut donc voir que le taux de croissance économique est largement supérieur au taux de la dette publique. Cela est suffisant pour comprendre la confiance renouvelée des bailleurs à l’endroit de Sénégal.
De plus, beaucoup d’agences de notation financière dont MOOD’Y STANDARD & POOR’S et FITCHRATING confirment que le Sénégal dispose d’une bonne signature. Ce qui justifie qu’à l’international, notre pays dispose de taux d’intérêt faibles, comparativement à des pays comme la Guinée Bissau, le Mali, la Grèce ou le Portugal qui sont en situation de surendettement.
Au-delà de la confiance de la communauté internationale, le président SALL, après avoir créé les conditions propices à l’entreprenariat, a très bien mise en œuvre le concept d’« investissement productif » développé par le célèbre économiste américain Albert Otto HIRSCHMAN.
Les réalisations du plan d’action prioritaire 2014-2018 sont suffisantes pour montrer la fiabilité et la bonne vision qui caractérisent les projets du président de la République : Les infrastructures et services de transports ont été renouvelés ; Beaucoup de villages ont été électrifiés avec le développement du mix-énergétique ; L’agriculture a été révolutionnée ; Les conditions pour une éducation pour tous sont de mise. Aujourd’hui, tous les indicateurs sont au vert et pouvons donc penser, sans exagération aucune, que le président SALL mérite que nous lui renouvelions notre confiance. Il est clair qu’avec un deuxième mandat, la promesse de hisser le Sénégal au rang des pays émergents sera tenue.
ALY NGOUILLE SARR
BANQUIER DE FORMATION
Mail : sarralyngouille@gmail.com
Paradoxalement, cette prouesse du président SALL a été décriée par une opposition divisée et alarmiste dont certains membres objectent contre une dette supposée insoutenable par le Sénégal, tandis que d’autres, de manière épistolaire, invitent les bailleurs à mener un audit de gestion des finances publiques sénégalaises.
A travers ce texte, nous voudrions apporter quelques précisions.
Il est important de rappeler qu’en Economie, deux variables sont analysées en ce qui concerne la soutenabilité d’une dette. L’une est dite statique et l’autre dynamique.
La variable statique désigne le montant de la dette à un instant donné t.
A l’heure qu’il est, le rapport de la dette publique au PIB oscille entre 45 et 50%. Or la limite du ratio fixé par le pacte de stabilité et de croissance dans la zone UEMOA est de 70%.
La variable dynamique quant à elle permet de suivre l’évolution de la dette dans le temps. Au regard des nombreux projets bancables élaborés par le président SALL, nous pouvons affirmer que la dette est bien maîtrisée car restant encore dans des proportions soutenables.
C’est ainsi que le vice-président de la Banque Africaine de Développement (BAD), après avoir loué la fiabilité des projets du président SALL, a pris la ferme volonté de lever des fonds dès janvier 2019.
Pour rappel, deux indicateurs clés sont observés pour vérifier la fiabilité de la soutenabilité de la dette d’un pays : le taux de croissance de la dette et le taux de croissance économique.
Pour le Sénégal, il est admis que le taux de croissance économique avoisine 6,9% pour l’année 2018 et pourra atteindre 7% en 2019 selon les prévisions des spécialistes. Le taux de croissance de la dette se situe entre 3 et 3,5% en 2018.
On peut donc voir que le taux de croissance économique est largement supérieur au taux de la dette publique. Cela est suffisant pour comprendre la confiance renouvelée des bailleurs à l’endroit de Sénégal.
De plus, beaucoup d’agences de notation financière dont MOOD’Y STANDARD & POOR’S et FITCHRATING confirment que le Sénégal dispose d’une bonne signature. Ce qui justifie qu’à l’international, notre pays dispose de taux d’intérêt faibles, comparativement à des pays comme la Guinée Bissau, le Mali, la Grèce ou le Portugal qui sont en situation de surendettement.
Au-delà de la confiance de la communauté internationale, le président SALL, après avoir créé les conditions propices à l’entreprenariat, a très bien mise en œuvre le concept d’« investissement productif » développé par le célèbre économiste américain Albert Otto HIRSCHMAN.
Les réalisations du plan d’action prioritaire 2014-2018 sont suffisantes pour montrer la fiabilité et la bonne vision qui caractérisent les projets du président de la République : Les infrastructures et services de transports ont été renouvelés ; Beaucoup de villages ont été électrifiés avec le développement du mix-énergétique ; L’agriculture a été révolutionnée ; Les conditions pour une éducation pour tous sont de mise. Aujourd’hui, tous les indicateurs sont au vert et pouvons donc penser, sans exagération aucune, que le président SALL mérite que nous lui renouvelions notre confiance. Il est clair qu’avec un deuxième mandat, la promesse de hisser le Sénégal au rang des pays émergents sera tenue.
ALY NGOUILLE SARR
BANQUIER DE FORMATION
Mail : sarralyngouille@gmail.com