«Le système fiscal actuel ne permet pas un développement conséquent de la presse » Abdou Latif Coulibaly

Lundi 1 Juillet 2024

Le journaliste Abdou Latif Coulibaly reprend son rôle de professionnel des médias pour défendre sa corporation. Les questions fiscales, un sujet très en vogue dans l'opinion publique et les médias, sont au cœur de ses préoccupations.

Pour l'ancien secrétaire général du gouvernement, l'État doit trouver des moyens d'encourager l'existence des médias et repenser le système fiscal. « On ne peut pas demander le paiement des impôts systématiquement sans réfléchir de manière intelligente et cohérente sur le système fiscal mis en place dans un secteur particulier comme les médias », affirme-t-il  dans le site pressafrik.

Selon Abdou Latif Coulibaly, le système fiscal actuel ne favorise pas le développement de la presse. Il appelle donc les autorités à ne pas se contenter d'exiger le paiement des impôts, mais à aménager de manière intelligente un système fiscal où l'État et les citoyens se retrouvent. En tant que maire de Sokone, il insiste sur la nécessité de réfléchir aux modalités par lesquelles les entreprises de presse peuvent payer leurs impôts.

De plus, l'ancien journaliste d'investigation estime que le nouveau régime doit concevoir un système fiscal permettant d'équilibrer l'existence de la presse en tant qu'agent socioéconomique jouant un rôle prépondérant dans la démocratie. « Les médias sont le relais central des débats publics. Ils constituent la sève nourricière de la démocratie. Quand on les asphyxie et que les faits disparaissent, on amoindrit fondamentalement la démocratie », défend-il.

Abdou Latif Coulibaly exhorte le nouveau président de la République et son Premier ministre à trouver des solutions aux problèmes du secteur des médias plutôt que de complexifier davantage la situation.
exclusif net
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