L’inter-coalition aurait pu offrir à l’opposition une meilleure chance de remporter les Législatives. Cependant, les ambitions et l’inflexibilité de Samm sa kaddu à Dakar et de Takku wallu Senegaal dans le Nord ont empêché l’entente d’aller jusqu’au bout. Amadou Ba, quant à lui, poursuivra seul avec sa coalition.
Lundi fut marqué par des discussions et tentatives de compromis. Mais finalement, l’inter-coalition Takku wallu Senegaal-Samm sa kaddu et Jamm ak nrajin s’est disloquée dès les premières étapes. Aucun triumvirat n’a vu le jour, Takku wallu Senegaal et Samm sa kaddu ayant décidé de poursuivre ensemble dans les 46 départements, tandis que Jamm ak nrajin continuera seule, freinée par les ambitions divergentes, particulièrement à Dakar et dans le Nord du pays. Ces zones sont perçues par certains comme leurs bastions électoraux. Ainsi, les deux autres coalitions de l’opposition partiront à la conquête des voix sous une bannière commune.
Toutefois, l’incertitude plane sur le véritable poids des différents blocs politiques dans cette élection organisée à la hâte. Cette scission révèle que les rancœurs issues de la Présidentielle demeurent vivaces. Amadou Ba, dont la candidature avait été sapée par ses partisans au sein de l’Apr et qui n’a pas reçu de soutien public de Macky Sall, accusé par le Pds d’avoir corrompu des juges du Conseil constitutionnel, a été diplomatiquement écarté de l’inter-coalition par les Libéraux, avec l’appui des autres membres.
Aujourd’hui, les dés sont jetés entre les deux grands blocs en lice pour les Législatives du 17 novembre 2024 : Takku wallu Senegaal-Samm sa kaddu, composé de la famille libérale et de figures comme Khalifa Sall, Déthié Fall, Bougane Guèye, Pape Djibril Fall, et Jamm ak nrajin, conduit par Amadou Ba, tous prêts à affronter Pastef, renforcé par sa victoire de mars dernier. Cette scission, combinée à l’exclusion de l’ancien candidat à la Présidentielle arrivé en 2e position avec plus de 35 % des voix, pourrait être déterminante lors du décompte des voix.
La question cruciale demeure : comment freiner l’ascension du parti Pastef, qui espère décrocher la majorité des sièges pour offrir à Bassirou Diomaye Faye les moyens de gouverner ? Des têtes de liste comme Amadou Ba, Barthélemy Dias et Macky Sall se présentent, chacun avec un historique de victoires électorales dans leurs fiefs respectifs. Mais ces succès passés ont-ils encore la même portée aujourd’hui ?
Même Pastef n’échappe pas à cette incertitude. Son fondateur, Ousmane Sonko, a choisi de partir seul aux Législatives, délaissant la Coalition Diomaye Président pour renforcer sa propre structure. Un pari à la fois audacieux et risqué : s’il triomphe, son influence grandira. En cas d’échec, son aura pourrait s’effriter sous le poids de ses ambitions.
Lundi fut marqué par des discussions et tentatives de compromis. Mais finalement, l’inter-coalition Takku wallu Senegaal-Samm sa kaddu et Jamm ak nrajin s’est disloquée dès les premières étapes. Aucun triumvirat n’a vu le jour, Takku wallu Senegaal et Samm sa kaddu ayant décidé de poursuivre ensemble dans les 46 départements, tandis que Jamm ak nrajin continuera seule, freinée par les ambitions divergentes, particulièrement à Dakar et dans le Nord du pays. Ces zones sont perçues par certains comme leurs bastions électoraux. Ainsi, les deux autres coalitions de l’opposition partiront à la conquête des voix sous une bannière commune.
Toutefois, l’incertitude plane sur le véritable poids des différents blocs politiques dans cette élection organisée à la hâte. Cette scission révèle que les rancœurs issues de la Présidentielle demeurent vivaces. Amadou Ba, dont la candidature avait été sapée par ses partisans au sein de l’Apr et qui n’a pas reçu de soutien public de Macky Sall, accusé par le Pds d’avoir corrompu des juges du Conseil constitutionnel, a été diplomatiquement écarté de l’inter-coalition par les Libéraux, avec l’appui des autres membres.
Aujourd’hui, les dés sont jetés entre les deux grands blocs en lice pour les Législatives du 17 novembre 2024 : Takku wallu Senegaal-Samm sa kaddu, composé de la famille libérale et de figures comme Khalifa Sall, Déthié Fall, Bougane Guèye, Pape Djibril Fall, et Jamm ak nrajin, conduit par Amadou Ba, tous prêts à affronter Pastef, renforcé par sa victoire de mars dernier. Cette scission, combinée à l’exclusion de l’ancien candidat à la Présidentielle arrivé en 2e position avec plus de 35 % des voix, pourrait être déterminante lors du décompte des voix.
La question cruciale demeure : comment freiner l’ascension du parti Pastef, qui espère décrocher la majorité des sièges pour offrir à Bassirou Diomaye Faye les moyens de gouverner ? Des têtes de liste comme Amadou Ba, Barthélemy Dias et Macky Sall se présentent, chacun avec un historique de victoires électorales dans leurs fiefs respectifs. Mais ces succès passés ont-ils encore la même portée aujourd’hui ?
Même Pastef n’échappe pas à cette incertitude. Son fondateur, Ousmane Sonko, a choisi de partir seul aux Législatives, délaissant la Coalition Diomaye Président pour renforcer sa propre structure. Un pari à la fois audacieux et risqué : s’il triomphe, son influence grandira. En cas d’échec, son aura pourrait s’effriter sous le poids de ses ambitions.