Une fuite massive de documents révélée dimanche par plus de 100 journaux à travers la planète a mis au jour des avoirs de 140 responsables politiques ou personnalités dans les paradis fiscaux, dont des proches de Vladimir Poutine, le roi d'Arabie Saoudite et encore Michel Platini.
Le Consortium international des journalistes d'invstigation (ICIJ) précise sur son site internet que plus de 214 000 entités extraterritoriales apparaissent dans ces documents liés à plus de 200 pays et territoires à travers le monde.
Parmi les personnalités mentionnées dans cette enquête portant sur 11,5 millions de documents et qui a duré environ un an figurent notamment un cercle rapproché de personnalités autour du président russe Vladimir Poutine.
Les associés de M. Poutine auraient détourné plus de 2 milliards de dollars avec l'aide de banques et de sociétés-écrans.
Le président russe, Vladimir Poutine... (Alexander Zemlianichenko, AP) - image 2.0
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Le président russe, Vladimir Poutine
ALEXANDER ZEMLIANICHENKO, AP
Les documents, d'abord obtenus par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung avant d'être répartis au sein du consortium ICIJ, proviennent du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, qui a opéré pendant 40 ans sans jamais avoir d'ennuis avec la justice, selon la BBC.
«Ces révélations montrent à quel point des pratiques nocives et la criminalité sont profondément enracinées dans les places offshore», selon Gabriel Zucman, un économiste de l'université de Californie à Berkeley cité par l'ICIJ.
Ces révélations rappellent celles de Wikileaks, site spécialisé dans la diffusion de documents secrets créé en 2006, qui s'est attiré les foudres de nombreux pays, États-Unis en tête.
Il avait publié ses premières informations en novembre 2009, avec des centaines de milliers de mini-messages, envoyés aux États-Unis via des «bipeurs» le jour des attentats du 11-Septembre. Il fera scandale par la suite en publiant notamment des rapports sur des cas de torture par les forces irakiennes, sur lesquels les Américains auraient fermé les yeux.
Le Consortium international des journalistes d'invstigation (ICIJ) précise sur son site internet que plus de 214 000 entités extraterritoriales apparaissent dans ces documents liés à plus de 200 pays et territoires à travers le monde.
Parmi les personnalités mentionnées dans cette enquête portant sur 11,5 millions de documents et qui a duré environ un an figurent notamment un cercle rapproché de personnalités autour du président russe Vladimir Poutine.
Les associés de M. Poutine auraient détourné plus de 2 milliards de dollars avec l'aide de banques et de sociétés-écrans.
Le président russe, Vladimir Poutine... (Alexander Zemlianichenko, AP) - image 2.0
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Le président russe, Vladimir Poutine
ALEXANDER ZEMLIANICHENKO, AP
Les documents, d'abord obtenus par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung avant d'être répartis au sein du consortium ICIJ, proviennent du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, qui a opéré pendant 40 ans sans jamais avoir d'ennuis avec la justice, selon la BBC.
«Ces révélations montrent à quel point des pratiques nocives et la criminalité sont profondément enracinées dans les places offshore», selon Gabriel Zucman, un économiste de l'université de Californie à Berkeley cité par l'ICIJ.
Ces révélations rappellent celles de Wikileaks, site spécialisé dans la diffusion de documents secrets créé en 2006, qui s'est attiré les foudres de nombreux pays, États-Unis en tête.
Il avait publié ses premières informations en novembre 2009, avec des centaines de milliers de mini-messages, envoyés aux États-Unis via des «bipeurs» le jour des attentats du 11-Septembre. Il fera scandale par la suite en publiant notamment des rapports sur des cas de torture par les forces irakiennes, sur lesquels les Américains auraient fermé les yeux.