Lors des Deux Sessions 2019, nous vous proposons une série spéciale qui illustre en chiffres les grands accomplissements de la Chine au cours de l'an dernier. Pour ce premier épisode, je vous propose de nous pencher sur la mutation démographique du pays
la Chine demeure le pays le plus peuplé au monde, avec à peu près 1,4 milliard d’habitants sur la partie continentale fin 2018. Mais elle ne devrait pas rester sur son trône pendant très longtemps, car de moins en moins de Chinois naissent chaque année. L’assouplissement de la politique démographique ayant libéré presque tout son effet de rattrapage, le nombre de naissances a connu l’an dernier une chute considérable: 15 millions de nouveau nés, soit le chiffre le plus bas depuis 57 ans.
La tendance aura peu de chance de repartir à la hausse dans un avenir proche, si on prend en compte deux facteurs importants:
Premièrement, les Chinoises en âge de procréer sont de moins en moins nombreuses, notamment celles de la tranche 20-29 ans. De plus, le taux de fécondité reste assez bas depuis 2 décennies, oscillant généralement entre 1,5 et 1,6.
Deuxièmement , les chinois se marient de plus en plus tard, et ont leur premier enfant à un âge de plus en plus élevé. Au niveau national, l’âge moyen du premier mariage a déjà dépassé 25 ans. Et le record est détenu par la province du Jiangsu, où l’âge moyen du passage de la bague au doigt est de 34,2 ans, avec peu de différence entre les femmes et les hommes.
Si la Chine voit d’un bon oeil une baisse modérée de sa population, le changement démographique qui s'annonce risque fort d’être trop brutal et lourd de conséquences économiques et sociales.
Alors comment encourager les Chinois à avoir plus d’enfants ? Telle est la problématique de plus en plus urgente à laquelle fait face le gouvernement chinois. Ont été prises quelques mesures plutôt timides, qui seront certainement suivies par d’autres initiatives destinées à accroître le nombre de naissances.
la Chine demeure le pays le plus peuplé au monde, avec à peu près 1,4 milliard d’habitants sur la partie continentale fin 2018. Mais elle ne devrait pas rester sur son trône pendant très longtemps, car de moins en moins de Chinois naissent chaque année. L’assouplissement de la politique démographique ayant libéré presque tout son effet de rattrapage, le nombre de naissances a connu l’an dernier une chute considérable: 15 millions de nouveau nés, soit le chiffre le plus bas depuis 57 ans.
La tendance aura peu de chance de repartir à la hausse dans un avenir proche, si on prend en compte deux facteurs importants:
Premièrement, les Chinoises en âge de procréer sont de moins en moins nombreuses, notamment celles de la tranche 20-29 ans. De plus, le taux de fécondité reste assez bas depuis 2 décennies, oscillant généralement entre 1,5 et 1,6.
Deuxièmement , les chinois se marient de plus en plus tard, et ont leur premier enfant à un âge de plus en plus élevé. Au niveau national, l’âge moyen du premier mariage a déjà dépassé 25 ans. Et le record est détenu par la province du Jiangsu, où l’âge moyen du passage de la bague au doigt est de 34,2 ans, avec peu de différence entre les femmes et les hommes.
Si la Chine voit d’un bon oeil une baisse modérée de sa population, le changement démographique qui s'annonce risque fort d’être trop brutal et lourd de conséquences économiques et sociales.
Alors comment encourager les Chinois à avoir plus d’enfants ? Telle est la problématique de plus en plus urgente à laquelle fait face le gouvernement chinois. Ont été prises quelques mesures plutôt timides, qui seront certainement suivies par d’autres initiatives destinées à accroître le nombre de naissances.