Abou Wahib a-t-il senti la mort venir ? Nul ne le saura jamais, évidemment, mais le chef du groupe Etat islamique pour la province irakienne d'Al-Anbar a été tué la semaine dernière — en compagnie de trois autres djihadistes — dans une frappe aérienne de la coalition.
Le Parisien: Environ 200 soldats d’élite américains des Navy Seals (ici à l’entraînement aux Etats-Unis) et de la Delta Force traquent des cadres de Daech en Irak et en Syrie.© (AFP/Eric S. Logsdon.) Environ 200 soldats d’élite américains des Navy Seals (ici à l’entraînement aux Etats-Unis) et de la Delta Force traquent des cadres de Daech en Irak et en Syrie.
Apparu sur plusieurs vidéos d'exécutions d'otages, il était considéré comme l'organisateur du groupe radical sunnite dans cette région stratégique qui englobe notamment les localités de Ramadi et de Fallouja. Une cible d'une importance cruciale, selon les responsables du Pentagone. Une de plus, pourrait-on dire. Car depuis quelques mois, un groupe secret composé d'environ 200 soldats des forces spéciales — Delta Force ou Navy Seals — traque, capture ou élimine sans autre forme de procès des cadres de Daech en Irak et en Syrie, mais aussi des chefs d'Al-Qaïda. Un véritable escadron de la mort comme les Américains ont toujours su en produire, parfois en collaboration avec la CIA, parfois avec des unités d'élite.
Carte blanche
Cette fois, c'est Barack Obama lui-même qui a donné le feu vert à cette opération, dont une partie doit évidemment rester secrète. « Depuis le début de l'année 2015, nous avons tué plus de 40 cibles de haute valeur. Nous avons montré que nous pouvions les avoir où qu'ils se trouvent », a quand même précisé récemment Steve Warren, un des porte-parole militaires de la coalition.
Parmi les cibles éliminées récemment figurent Omar al-Tchitchani (Omar le Tchétchène), l'ex-commandant militaire de Daech, ou le Saoudien Amr al-Absi, responsable de plusieurs enlèvements. Sans donner tous les noms, les Occidentaux affirment avoir également tué des djihadistes ayant participé à l'élaboration ou au financement de plusieurs attentats, dont ceux de Paris et de Bruxelles.
Inutile de tourner autour du pot : pour parvenir à leurs fins, les forces spéciales ont carte blanche. Elles disposent des moyens les plus sophistiqués pour écouter les conversations téléphoniques et intercepter les messages en tout genre. Elles peuvent aussi utiliser des drones, faire appel à l'aviation ou pénétrer en profondeur dans le territoire de Daech. Une stratégie qui n'a qu'un seul but : faire changer la peur de côté.
Le Parisien: Environ 200 soldats d’élite américains des Navy Seals (ici à l’entraînement aux Etats-Unis) et de la Delta Force traquent des cadres de Daech en Irak et en Syrie.© (AFP/Eric S. Logsdon.) Environ 200 soldats d’élite américains des Navy Seals (ici à l’entraînement aux Etats-Unis) et de la Delta Force traquent des cadres de Daech en Irak et en Syrie.
Apparu sur plusieurs vidéos d'exécutions d'otages, il était considéré comme l'organisateur du groupe radical sunnite dans cette région stratégique qui englobe notamment les localités de Ramadi et de Fallouja. Une cible d'une importance cruciale, selon les responsables du Pentagone. Une de plus, pourrait-on dire. Car depuis quelques mois, un groupe secret composé d'environ 200 soldats des forces spéciales — Delta Force ou Navy Seals — traque, capture ou élimine sans autre forme de procès des cadres de Daech en Irak et en Syrie, mais aussi des chefs d'Al-Qaïda. Un véritable escadron de la mort comme les Américains ont toujours su en produire, parfois en collaboration avec la CIA, parfois avec des unités d'élite.
Carte blanche
Cette fois, c'est Barack Obama lui-même qui a donné le feu vert à cette opération, dont une partie doit évidemment rester secrète. « Depuis le début de l'année 2015, nous avons tué plus de 40 cibles de haute valeur. Nous avons montré que nous pouvions les avoir où qu'ils se trouvent », a quand même précisé récemment Steve Warren, un des porte-parole militaires de la coalition.
Parmi les cibles éliminées récemment figurent Omar al-Tchitchani (Omar le Tchétchène), l'ex-commandant militaire de Daech, ou le Saoudien Amr al-Absi, responsable de plusieurs enlèvements. Sans donner tous les noms, les Occidentaux affirment avoir également tué des djihadistes ayant participé à l'élaboration ou au financement de plusieurs attentats, dont ceux de Paris et de Bruxelles.
Inutile de tourner autour du pot : pour parvenir à leurs fins, les forces spéciales ont carte blanche. Elles disposent des moyens les plus sophistiqués pour écouter les conversations téléphoniques et intercepter les messages en tout genre. Elles peuvent aussi utiliser des drones, faire appel à l'aviation ou pénétrer en profondeur dans le territoire de Daech. Une stratégie qui n'a qu'un seul but : faire changer la peur de côté.