La grande muette en phase de rompre le silence. Depuis quelques temps, le feu couve au sein du Groupement mobile d’intervention. L’explication de cet état d’âme est à chercher dans le non-paiement des indemnités journalières d‘opération (I.J.O.).
Depuis près d’un an, en effet, une partie des éléments en service dans la région de Ziguinchor courent en vain derrière une indemnité liée à leur présence dans une zone de conflit comme la Casamance. Selon une source proche du dossier, chaque élément en fonction dans cette localité a droit à une indemnité journalière de 2500 francs. Cette manne, payée tous les six mois, permet à chacun d’empocher un pactole de 450 mille francs. Sauf que cette fois-ci, recouvrer cette indemnité relève du parcours du combattant pour ne pas dire de l’impossibilité. Plusieurs dizaines d’entre eux attendent en vain un hypothétique versement de cet argent.
La déception est d’autant plus grande que certains éléments ont fini de recevoir cette indemnité. Une discrimination que les « laissés en rade » digèrent difficilement. Selon nos sources, ils sont plus d’une centaine d’éléments du G.M.I. à se retrouver dans cette situation. « Ce n’est pas normal qu’on nous traite différemment alors qu’on abat le même travail », s’indigne un de nos interlocuteurs, sous le couvert de l’anonymat. Une grogne trouvant de plus de plus d’échos. « Nous n’avons pas le choix. On aurait pu patienter encore si on était tous dans la même situation. Mais, on ne comprend pas pourquoi on donne à certains, et on ignore d’autres sans aucune explication », se désole-t-on du côté des « mécontents ».
En réalité, c’est le manque d’interlocuteurs et de justification qui est à l’origine du bruit de bottes de ces éléments du groupement mobile d’intervention de Ziguinchor. « On doit nous parler pour qu’on sache ce qui se passe réellement », conseillent les plaignants. A leur niveau, si aucun coupable n’est désigné, les regards sont tournés vers Dakar. « Depuis quelques temps, l’argent est viré directement dans nos comptes. On s’est rendu compte que nos collègues qui sont dans certaines banques ont déjà reçu, mais pas nous » nous renseigne-t-on. Fatigués donc de baigner dans l’incertitude, les éléments du G.M.I. réclament le paiement de ces indemnités pour ne pas saper le moral de ces hommes.
WALFnet
Depuis près d’un an, en effet, une partie des éléments en service dans la région de Ziguinchor courent en vain derrière une indemnité liée à leur présence dans une zone de conflit comme la Casamance. Selon une source proche du dossier, chaque élément en fonction dans cette localité a droit à une indemnité journalière de 2500 francs. Cette manne, payée tous les six mois, permet à chacun d’empocher un pactole de 450 mille francs. Sauf que cette fois-ci, recouvrer cette indemnité relève du parcours du combattant pour ne pas dire de l’impossibilité. Plusieurs dizaines d’entre eux attendent en vain un hypothétique versement de cet argent.
La déception est d’autant plus grande que certains éléments ont fini de recevoir cette indemnité. Une discrimination que les « laissés en rade » digèrent difficilement. Selon nos sources, ils sont plus d’une centaine d’éléments du G.M.I. à se retrouver dans cette situation. « Ce n’est pas normal qu’on nous traite différemment alors qu’on abat le même travail », s’indigne un de nos interlocuteurs, sous le couvert de l’anonymat. Une grogne trouvant de plus de plus d’échos. « Nous n’avons pas le choix. On aurait pu patienter encore si on était tous dans la même situation. Mais, on ne comprend pas pourquoi on donne à certains, et on ignore d’autres sans aucune explication », se désole-t-on du côté des « mécontents ».
En réalité, c’est le manque d’interlocuteurs et de justification qui est à l’origine du bruit de bottes de ces éléments du groupement mobile d’intervention de Ziguinchor. « On doit nous parler pour qu’on sache ce qui se passe réellement », conseillent les plaignants. A leur niveau, si aucun coupable n’est désigné, les regards sont tournés vers Dakar. « Depuis quelques temps, l’argent est viré directement dans nos comptes. On s’est rendu compte que nos collègues qui sont dans certaines banques ont déjà reçu, mais pas nous » nous renseigne-t-on. Fatigués donc de baigner dans l’incertitude, les éléments du G.M.I. réclament le paiement de ces indemnités pour ne pas saper le moral de ces hommes.
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