Dans sa sortie de ce 14 juillet, l’opposant Ousmane Sonko s’est encore attaqué à Macky Sall qui selon lui continue à lui rendre la vie difficile. Pour le président du Pastef - les patriotes, les récentes nominations dans la magistrature sont révélateurs d’un plan qui se trame.
« On ne peut pas évoquer l’avenir du pays en y extirpant Ousmane Sonko alors que la page Macky Sall est tournée, sa carrière politique est dépassée qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Il n’a toujours pas arrêté de s’acharner sur ma personne et les nominations récentes au sein de la magistrature le prouvent. Il a fait de Cissé Fall qui m’a condamné à la Cour d’Appel à 3 mois d’emprisonnement, président de la Cour d’Appel. Sachez que le régime prépare quelque chose et j’en suis convaincu qu’il passera à l’acte après l’examen des potaches. Le magistrat qu’il avait pris au cabinet de Victorine Ndeye pour qu’il viennent compléter Cissé Fall afin qu’il puisse avoir la majorité a été promu secrétaire général de la Cour d’Appel. Ce sont des récompenses qu’on leur a faites. Même la dame du nom de Ndao qu’on avait associé à Issa Ndiaye pour avoir la majorité a été promue à la Cour d’Appel sans citer ceux qui ont été amenés à la Cour de cassation pour préparer ce qui doit advenir. Je vous ai toujours dit que le problème de Ousmane Sonko n’est pas un problème de justice. Je ne dis pas que je ne crois pas aux magistrats mais il y’en a des corrompus comme ceux qui sont pris pour assurer des responsabilités et gagner une récompense en retour. Il en est de même pour des procureurs qui, si on appliquait la loi, ils ne seront plus dans les stations où ils se trouvent. Notre problème ne sera pas résolu par la justice. », a déclaré Ousmane Sonko. Revenant sur son éligibilité, il a laissé entendre que son cas ne souffre d’aucune contrainte pour prendre part à la présidentielle de 2024.
« Là où nous sommes, je suis éligible et candidat. Parce que pour le deuxième dossier (Prodac: NDLR) malgré qu’on a corrompu devant des juges, mes avocats ont élaboré un dossier de 130 pages et ont saisi la Cour de cassation. J’ai soumis le dossier à des magistrats qui m’ont renseigné que la Cour n’a d’autre choix que de casser la décision de justice pour plusieurs vices de procédures. S’il s’agit du premier dossier (Viols et menaces de mort: NDLR), c’est plus explicite parce qu’ils disent m’avoir condamné par contumace alors que le dossier peut être anéanti à tout moment, si je me constitue prisonnier ou s’ils viennent m’arrêter. Je veux que vous preniez acte de ce qui se trame parce que rien ne doit nous surprendre. Comme Macky Sall qui détenait le pouvoir n’a pas pu m’ébranler, jusqu’ici, ce n’est pas Macky Sall en fin de règne qui n’a même plus d’autorité chez ses alliés qui va me faire peur», a-t-il soutenu. L’opposant a profité de sa tribune pour inviter les citoyens à poursuivre la résistance et les appelle à l’offensive.
« Aujourd’hui, les gens du régime alimentent un sentiment dans la tête des citoyens mais il faudrait éviter de tomber dans le piège. Ils disent que tant qu’on ne m’arrête pas, vous ne vous battrez pas. Je tiens à vous dire que je suis en prison. Cela fait un mois et demi, depuis le 28 mai que Macky Sall a décidé de son gré que je ne sorte pas de chez moi, que je ne vaque pas à mes occupations, que je ne parte pas à mon investiture même en tant que maire de Ziguinchor, que je n’ai pas l’obligation d’aller faire mon travail dans ma ville. Si cela n’est pas de la prison, je m’interroge sur ce qu’est la prison ? Des sénégalais pensent que cela est normal mais jusqu’à quand cela doit-il durer ? Devrions-nous l’accepter ? », s’est-t-il interrogé. Pour Ousmane Sonko, depuis que la résistance contre Macky Sall est lancée, ses soutiens sont sur une position défensive et il est temps de changer la donne.
« Je vous renseigne que Antoine Diome et Ismaila Madior Fall sont dans leurs manigances pour me sortir de la liste électorale, c’est pourquoi, nous devons achevé la lutte parce que si nous laissons faire, nous aurons trahi le pays et le peuple sénégalais. », a-t-il lancé à l’endroit des sénégalais.
« On ne peut pas évoquer l’avenir du pays en y extirpant Ousmane Sonko alors que la page Macky Sall est tournée, sa carrière politique est dépassée qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Il n’a toujours pas arrêté de s’acharner sur ma personne et les nominations récentes au sein de la magistrature le prouvent. Il a fait de Cissé Fall qui m’a condamné à la Cour d’Appel à 3 mois d’emprisonnement, président de la Cour d’Appel. Sachez que le régime prépare quelque chose et j’en suis convaincu qu’il passera à l’acte après l’examen des potaches. Le magistrat qu’il avait pris au cabinet de Victorine Ndeye pour qu’il viennent compléter Cissé Fall afin qu’il puisse avoir la majorité a été promu secrétaire général de la Cour d’Appel. Ce sont des récompenses qu’on leur a faites. Même la dame du nom de Ndao qu’on avait associé à Issa Ndiaye pour avoir la majorité a été promue à la Cour d’Appel sans citer ceux qui ont été amenés à la Cour de cassation pour préparer ce qui doit advenir. Je vous ai toujours dit que le problème de Ousmane Sonko n’est pas un problème de justice. Je ne dis pas que je ne crois pas aux magistrats mais il y’en a des corrompus comme ceux qui sont pris pour assurer des responsabilités et gagner une récompense en retour. Il en est de même pour des procureurs qui, si on appliquait la loi, ils ne seront plus dans les stations où ils se trouvent. Notre problème ne sera pas résolu par la justice. », a déclaré Ousmane Sonko. Revenant sur son éligibilité, il a laissé entendre que son cas ne souffre d’aucune contrainte pour prendre part à la présidentielle de 2024.
« Là où nous sommes, je suis éligible et candidat. Parce que pour le deuxième dossier (Prodac: NDLR) malgré qu’on a corrompu devant des juges, mes avocats ont élaboré un dossier de 130 pages et ont saisi la Cour de cassation. J’ai soumis le dossier à des magistrats qui m’ont renseigné que la Cour n’a d’autre choix que de casser la décision de justice pour plusieurs vices de procédures. S’il s’agit du premier dossier (Viols et menaces de mort: NDLR), c’est plus explicite parce qu’ils disent m’avoir condamné par contumace alors que le dossier peut être anéanti à tout moment, si je me constitue prisonnier ou s’ils viennent m’arrêter. Je veux que vous preniez acte de ce qui se trame parce que rien ne doit nous surprendre. Comme Macky Sall qui détenait le pouvoir n’a pas pu m’ébranler, jusqu’ici, ce n’est pas Macky Sall en fin de règne qui n’a même plus d’autorité chez ses alliés qui va me faire peur», a-t-il soutenu. L’opposant a profité de sa tribune pour inviter les citoyens à poursuivre la résistance et les appelle à l’offensive.
« Aujourd’hui, les gens du régime alimentent un sentiment dans la tête des citoyens mais il faudrait éviter de tomber dans le piège. Ils disent que tant qu’on ne m’arrête pas, vous ne vous battrez pas. Je tiens à vous dire que je suis en prison. Cela fait un mois et demi, depuis le 28 mai que Macky Sall a décidé de son gré que je ne sorte pas de chez moi, que je ne vaque pas à mes occupations, que je ne parte pas à mon investiture même en tant que maire de Ziguinchor, que je n’ai pas l’obligation d’aller faire mon travail dans ma ville. Si cela n’est pas de la prison, je m’interroge sur ce qu’est la prison ? Des sénégalais pensent que cela est normal mais jusqu’à quand cela doit-il durer ? Devrions-nous l’accepter ? », s’est-t-il interrogé. Pour Ousmane Sonko, depuis que la résistance contre Macky Sall est lancée, ses soutiens sont sur une position défensive et il est temps de changer la donne.
« Je vous renseigne que Antoine Diome et Ismaila Madior Fall sont dans leurs manigances pour me sortir de la liste électorale, c’est pourquoi, nous devons achevé la lutte parce que si nous laissons faire, nous aurons trahi le pays et le peuple sénégalais. », a-t-il lancé à l’endroit des sénégalais.