Sept candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février, recalés pour cause d’inexploitabilité de leurs clés USB ont fait blocs autour d’un collectif pour exiger de la commission de contrôle des parrainages le rétablissement dans leurs droits. Face à la presse ce lundi, ces candidats composés de leaders indépendants et de coalitions annoncent l’introduction d’un recours collectif.
Sept (07) Candidats à l’élection Présidentielle du 25 Février 2024 dont les fichiers électroniques ont été jugés « inexploitables », réunis au siège de la coalition DUNDU, ont lancé hier, lundi 8 janvier, l’Alliance des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI) pour demander à la Commission de Contrôle des Parrainages de les rétablir dans leurs droits à être contrôlés.
Face à la presse hier, lundi 8 janvier, cette Alliance portée sur les fonts baptismaux par des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI), considèrent que, « le non-traitement des fichiers de parrainage des candidats ne se justifie ni juridiquement ni techniquement », annoncent l’introduction d’un recours collectif dans les prochains jours.
Pour eux, « L’appréciation du caractère « inexploitable » des fichiers de parrainage ressort d’une analyse unilatérale de la Commission de Contrôle des Parrainage. »
C’est pourquoi, estiment-ils, « Par souci de transparence et de justice, il aurait été nécessaire d’établir, séance tenante, un procès-verbal de constat des motifs d’inexploitabilité, ce qui n’a été fait pour aucun des candidats concernés. A ce jour, aucun des candidats concernés n’est en mesure d’établir les raisons techniques à l’origine de l’impossibilité de traiter leur dossier », regrettent les sept candidats recalés à cause des fichiers jugés inexploitables, qui par ailleurs, rappellent que « Le motif de « fichiers inexploitables » n’est prévu ni dans la loi électorale ni dans la décision du Conseil Constitutionnel définissant le processus de contrôle. »
Ainsi, face au risque d’élimination des candidats à l’élection présidentielle sans examen dans le fond de leurs dossiers de parrainages, l’ACFI « demande à la commission de Contrôle de restaurer les candidats dans leur droit à voir leurs fichiers de parrainage contrôlés… »
Enfin, l’ACFI « en appelle également à la Société civile, la communauté internationale et la presse de bien vouloir faire la part des choses en distinguant les candidats éliminés après contrôle de leurs parrainages, de ceux qui ne sont pas encore contrôlés et qui doivent l’être suivant l’article 8 in fine de la décision 1/E/2023 du Conseil Constitutionnel qui commande qu’il soit « procédé au traitement automatisé du fichier électronique contenant la liste des parrains du candidat », peut-on lire dans leur déclaration commune.
Il faut noter que l’ACFI a été initiée par les leaders des coalitions et candidats indépendants notamment Malick GUEYE, Coalition MALICK GUEYE 2024 / NATANGUE SENEGAL ; Mouhamadou Lamine GUEYE, candidat indépendant ; Adama FAYE, Coalition ADAMA PRESIDENT ; Mouhamadou Madana KANE, Coalition DUNDU ; Thione NIANG, Coalition JEUF AK THIONE NIANG ; Mouhamadou Fadel KONE, Coalition KONE 2024 ; Oumar SYLLA, candidat indépendant
Sept (07) Candidats à l’élection Présidentielle du 25 Février 2024 dont les fichiers électroniques ont été jugés « inexploitables », réunis au siège de la coalition DUNDU, ont lancé hier, lundi 8 janvier, l’Alliance des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI) pour demander à la Commission de Contrôle des Parrainages de les rétablir dans leurs droits à être contrôlés.
Face à la presse hier, lundi 8 janvier, cette Alliance portée sur les fonts baptismaux par des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI), considèrent que, « le non-traitement des fichiers de parrainage des candidats ne se justifie ni juridiquement ni techniquement », annoncent l’introduction d’un recours collectif dans les prochains jours.
Pour eux, « L’appréciation du caractère « inexploitable » des fichiers de parrainage ressort d’une analyse unilatérale de la Commission de Contrôle des Parrainage. »
C’est pourquoi, estiment-ils, « Par souci de transparence et de justice, il aurait été nécessaire d’établir, séance tenante, un procès-verbal de constat des motifs d’inexploitabilité, ce qui n’a été fait pour aucun des candidats concernés. A ce jour, aucun des candidats concernés n’est en mesure d’établir les raisons techniques à l’origine de l’impossibilité de traiter leur dossier », regrettent les sept candidats recalés à cause des fichiers jugés inexploitables, qui par ailleurs, rappellent que « Le motif de « fichiers inexploitables » n’est prévu ni dans la loi électorale ni dans la décision du Conseil Constitutionnel définissant le processus de contrôle. »
Ainsi, face au risque d’élimination des candidats à l’élection présidentielle sans examen dans le fond de leurs dossiers de parrainages, l’ACFI « demande à la commission de Contrôle de restaurer les candidats dans leur droit à voir leurs fichiers de parrainage contrôlés… »
Enfin, l’ACFI « en appelle également à la Société civile, la communauté internationale et la presse de bien vouloir faire la part des choses en distinguant les candidats éliminés après contrôle de leurs parrainages, de ceux qui ne sont pas encore contrôlés et qui doivent l’être suivant l’article 8 in fine de la décision 1/E/2023 du Conseil Constitutionnel qui commande qu’il soit « procédé au traitement automatisé du fichier électronique contenant la liste des parrains du candidat », peut-on lire dans leur déclaration commune.
Il faut noter que l’ACFI a été initiée par les leaders des coalitions et candidats indépendants notamment Malick GUEYE, Coalition MALICK GUEYE 2024 / NATANGUE SENEGAL ; Mouhamadou Lamine GUEYE, candidat indépendant ; Adama FAYE, Coalition ADAMA PRESIDENT ; Mouhamadou Madana KANE, Coalition DUNDU ; Thione NIANG, Coalition JEUF AK THIONE NIANG ; Mouhamadou Fadel KONE, Coalition KONE 2024 ; Oumar SYLLA, candidat indépendant