À Taïwan, les locaux de l’entreprise Gold Apollo et le bureau de la société hongroise BAC Consulting ont été perquisitionnés ce jeudi 19 septembre. Les enquêteurs ont saisi des livres de comptes, des contrats et divers détails commerciaux susceptibles de les aider à comprendre comment les bipeurs utilisés par le Hezbollah ont été conçus et piégés.
En plus des perquisitions sur quatre sites, dont le siège de Gold Apollo, deux témoins, parmi lesquels le fondateur et président de l'entreprise, ont été interrogés tard dans la nuit de jeudi 18 à vendredi 19 septembre dans le cadre de l’enquête sur la fabrication et le sabotage des bipeurs piégés du Hezbollah, responsables de plusieurs morts et de milliers de blessés.
« Nous avons demandé au Bureau de la sécurité nationale de mener les interrogatoires de deux témoins et de perquisitionner quatre lieux », a déclaré le bureau du procureur de Taipei, sans préciser les sites ni les identités des personnes interrogées. « Ils ont coopéré en fournissant les documents et informations nécessaires », a-t-il ajouté, dans des propos relayés par l'AFP.
**Gold Apollo nie toute implication dans la fabrication des bipeurs piégés**
Le dirigeant de Gold Apollo, Hsu Ching-kuang, a réitéré que BAC Consulting était autorisée à distribuer ses produits sous la marque Gold Apollo, mais a fermement nié toute responsabilité dans la conception des bipeurs piégés. « Ce ne sont pas nos produits du tout », a-t-il déclaré mercredi à des journalistes à Taipei.
Selon lui, les bipeurs retrouvés au Liban diffèrent totalement de ceux fabriqués par son entreprise, accusant son partenaire commercial de les avoir conçus indépendamment. Fait surprenant, le modèle retrouvé au Liban figurait encore sur le site de Gold Apollo il y a quelques jours, mais a depuis été retiré.
Le dirigeant affirme également n’avoir eu aucun soupçon, bien qu’il se souvienne qu’un paiement émis par BAC Consulting avait été bloqué par sa banque en raison de son origine dans une banque du Moyen-Orient, sans qu’il ne s’en inquiète particulièrement. Le gouvernement hongrois, de son côté, a précisé que BAC Consulting n’est qu’un intermédiaire commercial, sans site de production ou opérationnel en Hongrie.
Interrogé sur les bipeurs utilisés par le Hezbollah au Liban, le ministre taïwanais de l'Économie, Kuo Jyh-huei, a assuré que « l'on peut être certain qu'ils ne sont pas fabriqués à Taïwan ». De son côté, le Premier ministre Cho Jung-tai a réaffirmé vendredi que « la société et Taïwan n'ont jamais exporté directement de bipeurs vers le Liban ».
En plus des perquisitions sur quatre sites, dont le siège de Gold Apollo, deux témoins, parmi lesquels le fondateur et président de l'entreprise, ont été interrogés tard dans la nuit de jeudi 18 à vendredi 19 septembre dans le cadre de l’enquête sur la fabrication et le sabotage des bipeurs piégés du Hezbollah, responsables de plusieurs morts et de milliers de blessés.
« Nous avons demandé au Bureau de la sécurité nationale de mener les interrogatoires de deux témoins et de perquisitionner quatre lieux », a déclaré le bureau du procureur de Taipei, sans préciser les sites ni les identités des personnes interrogées. « Ils ont coopéré en fournissant les documents et informations nécessaires », a-t-il ajouté, dans des propos relayés par l'AFP.
**Gold Apollo nie toute implication dans la fabrication des bipeurs piégés**
Le dirigeant de Gold Apollo, Hsu Ching-kuang, a réitéré que BAC Consulting était autorisée à distribuer ses produits sous la marque Gold Apollo, mais a fermement nié toute responsabilité dans la conception des bipeurs piégés. « Ce ne sont pas nos produits du tout », a-t-il déclaré mercredi à des journalistes à Taipei.
Selon lui, les bipeurs retrouvés au Liban diffèrent totalement de ceux fabriqués par son entreprise, accusant son partenaire commercial de les avoir conçus indépendamment. Fait surprenant, le modèle retrouvé au Liban figurait encore sur le site de Gold Apollo il y a quelques jours, mais a depuis été retiré.
Le dirigeant affirme également n’avoir eu aucun soupçon, bien qu’il se souvienne qu’un paiement émis par BAC Consulting avait été bloqué par sa banque en raison de son origine dans une banque du Moyen-Orient, sans qu’il ne s’en inquiète particulièrement. Le gouvernement hongrois, de son côté, a précisé que BAC Consulting n’est qu’un intermédiaire commercial, sans site de production ou opérationnel en Hongrie.
Interrogé sur les bipeurs utilisés par le Hezbollah au Liban, le ministre taïwanais de l'Économie, Kuo Jyh-huei, a assuré que « l'on peut être certain qu'ils ne sont pas fabriqués à Taïwan ». De son côté, le Premier ministre Cho Jung-tai a réaffirmé vendredi que « la société et Taïwan n'ont jamais exporté directement de bipeurs vers le Liban ».