« Cet acte ne sera pas toléré », a déclaré le président libérien Joseph Boakai devant l'hémicycle de l'Assemblée nationale réduit en cendres. C'est vers 6h, heure locale, que l'incendie a été signalé au sein de l'Assemblée nationale de Monrovia, capitale du Liberia, accompagné d'imposants nuages de fumée noire, visibles de loin. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des flammes d’une intensité terrifiante dévorant le corps du bâtiment où se trouve l'hémicycle, et menaçant les ailes adjacentes.
Selon les autorités, l’intervention rapide des équipes de secours – composées des pompiers nationaux et de plusieurs services d’urgence – a permis de maîtriser l’incendie et d’éviter qu’il ne se propage aux autres parties de l'édifice. Il a fallu jusqu’à cinq heures pour y parvenir, avec la mobilisation de plusieurs services d’urgence et même de Libériens venus spontanément prêter main-forte pour contenir les flammes.
Sur les images, le dôme, autrefois doré, apparaît désormais noirci et couvert de suie. À l’intérieur, les tables et les chaises sont calcinées, et les vitrines brisées. Aucun blessé n’a été signalé. Cependant, des critiques ont émergé concernant l'insuffisance des équipements des pompiers, notamment des tuyaux à faible pression, ce qui aurait ralenti leur intervention.
« Nous disposons de tous les éléments indiquant un incendie criminel. Nous envisageons la possibilité qu'un produit inflammable ait été utilisé. Cependant, en raison de nos capacités limitées, nous sollicitons l'expertise technique et l'assistance de partenaires internationaux pour analyser la situation actuelle », a déclaré l'inspecteur général de police, Gréogry Coleman, lors d'un point presse. Ses services se concentrent sur quatre individus d’intérêt, dont certains seraient des personnalités politiques. Ils sont invités à coopérer avec les enquêteurs.
« Quelles que soient vos raisons de mécontentement, cela ne vous donne pas le droit d'incendier des lieux publics », a critiqué Joseph Boakai, précisant que les responsables seront traduits en justice. Des propos adressés indirectement aux manifestants opposés à la destitution controversée du président de l'Assemblée nationale, Jonathan Fonati Koffa.
Ce drame intervient dans un contexte politique extrêmement tendu. Mardi 17 décembre, des manifestations contre la destitution controversée du président de l’Assemblée nationale, Jonathan Fonati Koffa, ont dégénéré, entraînant des affrontements violents avec la police. Les enquêteurs affirment être en mesure de déterminer les causes de l'incendie dans les prochains jours.
Selon les autorités, l’intervention rapide des équipes de secours – composées des pompiers nationaux et de plusieurs services d’urgence – a permis de maîtriser l’incendie et d’éviter qu’il ne se propage aux autres parties de l'édifice. Il a fallu jusqu’à cinq heures pour y parvenir, avec la mobilisation de plusieurs services d’urgence et même de Libériens venus spontanément prêter main-forte pour contenir les flammes.
Sur les images, le dôme, autrefois doré, apparaît désormais noirci et couvert de suie. À l’intérieur, les tables et les chaises sont calcinées, et les vitrines brisées. Aucun blessé n’a été signalé. Cependant, des critiques ont émergé concernant l'insuffisance des équipements des pompiers, notamment des tuyaux à faible pression, ce qui aurait ralenti leur intervention.
« Nous disposons de tous les éléments indiquant un incendie criminel. Nous envisageons la possibilité qu'un produit inflammable ait été utilisé. Cependant, en raison de nos capacités limitées, nous sollicitons l'expertise technique et l'assistance de partenaires internationaux pour analyser la situation actuelle », a déclaré l'inspecteur général de police, Gréogry Coleman, lors d'un point presse. Ses services se concentrent sur quatre individus d’intérêt, dont certains seraient des personnalités politiques. Ils sont invités à coopérer avec les enquêteurs.
« Quelles que soient vos raisons de mécontentement, cela ne vous donne pas le droit d'incendier des lieux publics », a critiqué Joseph Boakai, précisant que les responsables seront traduits en justice. Des propos adressés indirectement aux manifestants opposés à la destitution controversée du président de l'Assemblée nationale, Jonathan Fonati Koffa.
Ce drame intervient dans un contexte politique extrêmement tendu. Mardi 17 décembre, des manifestations contre la destitution controversée du président de l’Assemblée nationale, Jonathan Fonati Koffa, ont dégénéré, entraînant des affrontements violents avec la police. Les enquêteurs affirment être en mesure de déterminer les causes de l'incendie dans les prochains jours.