Les Sénégalais se sont profondément indignés de l’attitude lâche des clergés confrériques musulmans quand bien même ils auraient été alertés par la société civile sur les troubles sociaux subséquents à un tel vote. En guise de réponse, comme pour plonger ce peuple volcanique conscient dans son devenir dans un fatalisme anesthésiant, neutralisant voire anéantissant, ces chefs religieux mal inspirés assènent sur la base de textes coraniques que c’est «Dieu qui donne le pouvoir et qui le retire».
Comme pour dire aux manifestants de cesser toute action rétive et d’accepter la présidence «divine» de Macky. Ce que le peuple n’accepte pas heureusement. Il a le droit d’exiger le respect de sa Constitution, dût-il utiliser la violence qui serait plus que légitime. «La violence aux mains du peuple n’est pas violence mais la justice» dit Eva Peron.
Aujourd’hui seul l’archevêque Benjamin Ndiaye, qui a eu la hardiesse d’élever tôt la voix contre le projet anticonstitutionnel du président de la République, mérite le respect des musulmans, chrétiens et païens et athées de notre pays. En se prononçant pour les intérêts du peuple, la paix et la stabilité du pays, l’alter christus suit les traces du bravissime feu Hyacinthe Thiandoum, lequel s’est toujours dressé contre l’arbitraire de Léopold Sédar Senghor à l’endroit de Mamadou Dia. Et c’est lui qui, conscient des souffrances du peuple sénégalais sous le magistère du président Abdou Diouf, a mis le pied à l’étrier au pétochard Moustapha Niasse à la veille de la présidentielle de 2000.
Comme dans une théologie de la libération, l’archevêque Ndiaye s’est inscrit dans la lignée des évêques noirs résistants comme le Camerounais Albert Ndongmo qui a lutté jusqu’à son dernier souffle en exil contre les régimes autocratiques d’Ahmadou Ahidjo et de Paul Biya. Heureusement que le chef de l’Eglise catholique sénégalaise n’endort pas les Sénégalais avec des incantations comme le font en toute occurrence certains marabouts musulmans très enclins à appliquer des baumes métaphysiques anesthésiants sur des maux qui requièrent des solutions d’ici-bas.
Serigne Saliou Guèye
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Comme pour dire aux manifestants de cesser toute action rétive et d’accepter la présidence «divine» de Macky. Ce que le peuple n’accepte pas heureusement. Il a le droit d’exiger le respect de sa Constitution, dût-il utiliser la violence qui serait plus que légitime. «La violence aux mains du peuple n’est pas violence mais la justice» dit Eva Peron.
Aujourd’hui seul l’archevêque Benjamin Ndiaye, qui a eu la hardiesse d’élever tôt la voix contre le projet anticonstitutionnel du président de la République, mérite le respect des musulmans, chrétiens et païens et athées de notre pays. En se prononçant pour les intérêts du peuple, la paix et la stabilité du pays, l’alter christus suit les traces du bravissime feu Hyacinthe Thiandoum, lequel s’est toujours dressé contre l’arbitraire de Léopold Sédar Senghor à l’endroit de Mamadou Dia. Et c’est lui qui, conscient des souffrances du peuple sénégalais sous le magistère du président Abdou Diouf, a mis le pied à l’étrier au pétochard Moustapha Niasse à la veille de la présidentielle de 2000.
Comme dans une théologie de la libération, l’archevêque Ndiaye s’est inscrit dans la lignée des évêques noirs résistants comme le Camerounais Albert Ndongmo qui a lutté jusqu’à son dernier souffle en exil contre les régimes autocratiques d’Ahmadou Ahidjo et de Paul Biya. Heureusement que le chef de l’Eglise catholique sénégalaise n’endort pas les Sénégalais avec des incantations comme le font en toute occurrence certains marabouts musulmans très enclins à appliquer des baumes métaphysiques anesthésiants sur des maux qui requièrent des solutions d’ici-bas.
Serigne Saliou Guèye
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