Au Palais présidentiel a eu lieu, ce mercredi, la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances des centrales syndicales au président de la République. En ce jour de fête du travailleur, le chef de l'État a écouté les syndicalistes qui lui ont, tour à tour, exposé leurs requêtes. Mais, Macky Sall s'est voulu intraitable, sur plusieurs questions.
"Ce n'est pas parce qu'on a peur de la grève qu'on doit s'engager sur des choses qu'on ne peut pas réaliser. C'est bien de déposer des préavis de grève. Mais, ça ne peut pas faire bouger l'État. Oui au droit de syndicat, mais il faut le minimum de service", leur a dit le chef de l'État.
"Pas les moyens d'augmenter les salaires"
Le président Macky Sall a expliqué aux travailleurs que depuis son avènement au pouvoir, l'État du Sénégal a bloqué le prix du carburant et subventionné le prix de l'électricité. "Ce qui a créé un manque à gagner". Puis, plus de 2000 véhicules ont été achetés pour 500 milliards de Cfa. "Au Sénégal les salaires s'élèvent à 80 milliards par mois. Ce qui nous revient à 800 voire 1000 milliards par an", explique le chef de l'État. Et c'est pour dire aux syndicalistes, qu'une augmentation des salaires, n'est pas dans l'ordre du possible: "C'est facile de promettre ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas. Nous avons une volonté sociale, mais on n'a pas les moyens d'augmenter les salaires."
Système de rémunération: "le dérèglement"
Quant à l'alignement salarial, demandé par les syndicalistes, là aussi, le chef de l'État se veut intraitable: "Auparavant, on payait en fonction du niveau d'étude. Mais, la règle a été déréglée. Aujourd'hui, on voit parfois des agents qui ont une différence salariale de 500, voire 1 millions. Alors qu'ils ont le même niveau d'étude. On peut trouver une meilleure solution mais l'alignement n'est pas une solution car on risque de se retrouver avec une masse salariale de plus de 3000 milliards".
Le chef de l'État s'est aussi exprimés sur les grèves répétitives. Il dit ne pas comprendre que la Santé et de l'Education, dans lesquelles l'État injecte le plus de ressources, soient pourtant les secteurs où il y a le plus d'instabilité: "On ne peut pas mettre plus de 200 milliards dans la Santé, 500 milliards dans l'Education et nous rendre compte que ces secteurs sont tout le temps instables. D'ailleurs c'est pour cela que j'ai séparé le Cmu du système sanitaire", a regretté le président Macky Sall.
seneweb.com
"Ce n'est pas parce qu'on a peur de la grève qu'on doit s'engager sur des choses qu'on ne peut pas réaliser. C'est bien de déposer des préavis de grève. Mais, ça ne peut pas faire bouger l'État. Oui au droit de syndicat, mais il faut le minimum de service", leur a dit le chef de l'État.
"Pas les moyens d'augmenter les salaires"
Le président Macky Sall a expliqué aux travailleurs que depuis son avènement au pouvoir, l'État du Sénégal a bloqué le prix du carburant et subventionné le prix de l'électricité. "Ce qui a créé un manque à gagner". Puis, plus de 2000 véhicules ont été achetés pour 500 milliards de Cfa. "Au Sénégal les salaires s'élèvent à 80 milliards par mois. Ce qui nous revient à 800 voire 1000 milliards par an", explique le chef de l'État. Et c'est pour dire aux syndicalistes, qu'une augmentation des salaires, n'est pas dans l'ordre du possible: "C'est facile de promettre ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas. Nous avons une volonté sociale, mais on n'a pas les moyens d'augmenter les salaires."
Système de rémunération: "le dérèglement"
Quant à l'alignement salarial, demandé par les syndicalistes, là aussi, le chef de l'État se veut intraitable: "Auparavant, on payait en fonction du niveau d'étude. Mais, la règle a été déréglée. Aujourd'hui, on voit parfois des agents qui ont une différence salariale de 500, voire 1 millions. Alors qu'ils ont le même niveau d'étude. On peut trouver une meilleure solution mais l'alignement n'est pas une solution car on risque de se retrouver avec une masse salariale de plus de 3000 milliards".
Le chef de l'État s'est aussi exprimés sur les grèves répétitives. Il dit ne pas comprendre que la Santé et de l'Education, dans lesquelles l'État injecte le plus de ressources, soient pourtant les secteurs où il y a le plus d'instabilité: "On ne peut pas mettre plus de 200 milliards dans la Santé, 500 milliards dans l'Education et nous rendre compte que ces secteurs sont tout le temps instables. D'ailleurs c'est pour cela que j'ai séparé le Cmu du système sanitaire", a regretté le président Macky Sall.
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