Emmanuel Macron avait promis de se rendre à Dakar le 1er décembre, à l’occasion de la cérémonie commémorative des 80 ans des évènements tragiques de Thiaroye 44. Cette promesse, faite dans le cadre des célébrations du débarquement de Provence et de la libération, le 15 août dernier, ne sera finalement pas tenue. Le président français sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui a entamé une tournée africaine depuis le 27 novembre.
Dans une vidéo publiée par le Quai d’Orsay, Jean-Noël Barrot a annoncé sa participation à cette cérémonie symbolique, affirmant qu’il s’agirait d’un « moment de mémoire » et, pour la France, d’un « moment d’introspection ». À Dakar, il se tiendra aux côtés des autorités sénégalaises, en l'absence d’Emmanuel Macron, officiellement invité par le président Bassirou Diomaye Faye.
Une absence lourde de sens dans un contexte historique
L’absence du chef de l’État français pourrait résonner de manière particulière dans le contexte de cette commémoration historique, où la demande de vérité et de justice autour des massacres de Thiaroye 44 se fait de plus en plus pressante. Ce mardi, cinq députés français ont d’ailleurs appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur ces évènements. Cette initiative, portée par des groupes de gauche, bénéficie également de soutiens dans la majorité présidentielle.
Pour rappel, en novembre 1944, des tirailleurs sénégalais ayant combattu pour la France furent massacrés à Thiaroye, près de Dakar, alors qu’ils réclamaient le paiement de leurs soldes et indemnités. Cet épisode, longtemps occulté, est aujourd’hui reconnu comme un massacre, notamment par l’ancien président François Hollande.
Un Sénégal en quête de justice et de coopération respectueuse
À Dakar, où les préparatifs pour la cérémonie battent leur plein, les attentes sont élevées vis-à-vis de la France. Sous l’ère Bassirou Diomaye Faye, qui prône une « transformation systémique » et une diplomatie de rupture, la demande de vérité et de justice pour Thiaroye 44 s’inscrit dans une volonté plus large de redéfinir les relations bilatérales.
Le président sénégalais a clairement exprimé son ambition de bâtir un pays « sûr et fiable » pour ses partenaires, tout en exigeant une coopération basée sur le respect mutuel. Dans ce contexte, la remise intégrale des archives françaises sur le massacre, promise il y a dix ans par François Hollande, reste une attente prioritaire.
Le 1er décembre marquera donc un test diplomatique pour la France, qui devra prouver, au-delà des mots, sa volonté de faire la lumière sur ce sombre épisode de l’histoire commune.
Dans une vidéo publiée par le Quai d’Orsay, Jean-Noël Barrot a annoncé sa participation à cette cérémonie symbolique, affirmant qu’il s’agirait d’un « moment de mémoire » et, pour la France, d’un « moment d’introspection ». À Dakar, il se tiendra aux côtés des autorités sénégalaises, en l'absence d’Emmanuel Macron, officiellement invité par le président Bassirou Diomaye Faye.
Une absence lourde de sens dans un contexte historique
L’absence du chef de l’État français pourrait résonner de manière particulière dans le contexte de cette commémoration historique, où la demande de vérité et de justice autour des massacres de Thiaroye 44 se fait de plus en plus pressante. Ce mardi, cinq députés français ont d’ailleurs appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur ces évènements. Cette initiative, portée par des groupes de gauche, bénéficie également de soutiens dans la majorité présidentielle.
Pour rappel, en novembre 1944, des tirailleurs sénégalais ayant combattu pour la France furent massacrés à Thiaroye, près de Dakar, alors qu’ils réclamaient le paiement de leurs soldes et indemnités. Cet épisode, longtemps occulté, est aujourd’hui reconnu comme un massacre, notamment par l’ancien président François Hollande.
Un Sénégal en quête de justice et de coopération respectueuse
À Dakar, où les préparatifs pour la cérémonie battent leur plein, les attentes sont élevées vis-à-vis de la France. Sous l’ère Bassirou Diomaye Faye, qui prône une « transformation systémique » et une diplomatie de rupture, la demande de vérité et de justice pour Thiaroye 44 s’inscrit dans une volonté plus large de redéfinir les relations bilatérales.
Le président sénégalais a clairement exprimé son ambition de bâtir un pays « sûr et fiable » pour ses partenaires, tout en exigeant une coopération basée sur le respect mutuel. Dans ce contexte, la remise intégrale des archives françaises sur le massacre, promise il y a dix ans par François Hollande, reste une attente prioritaire.
Le 1er décembre marquera donc un test diplomatique pour la France, qui devra prouver, au-delà des mots, sa volonté de faire la lumière sur ce sombre épisode de l’histoire commune.