Au Mali, les écoles catholiques ouvriront finalement leurs portes pour l'année académique 2024-2025. Le gouvernement a décidé de reporter d'un an le gel de la subvention qui leur est accordée, en raison des problèmes financiers de l'État.
Dans les quelque 200 établissements catholiques du pays, c'est un grand soulagement. Des milliers d'élèves pourront reprendre le chemin de l'école. Pour l'année académique 2024-2025, l'État malien assurera encore 80 % du budget nécessaire au fonctionnement de ces établissements prisés, soit environ 2 milliards de francs CFA.
Le gouvernement a ainsi revu sa décision de suspendre cette aide précieuse. « L'avenir des enfants maliens doit passer avant tout », a déclaré le Premier ministre, Choguel Maïga, en justifiant ce recul, tout en soulignant la nécessité de sensibiliser l'opinion publique sur la question.
Les pressions exercées par une partie de l'opinion publique et les responsables de l'Église catholique ont probablement pesé dans cette décision de maintenir l'aide. Cependant, dans un an, le gouvernement malien reviendra sur ce dossier avec l'intention de supprimer cette subvention, invoquant plusieurs arguments.
Le premier est lié aux problèmes de trésorerie, dans un contexte où la sécurité et la défense sont les principaux postes budgétaires. De plus, le gouvernement souhaite se conformer aux principes d'égalité des citoyens et de laïcité, consacrés par la nouvelle Constitution.
Dans les quelque 200 établissements catholiques du pays, c'est un grand soulagement. Des milliers d'élèves pourront reprendre le chemin de l'école. Pour l'année académique 2024-2025, l'État malien assurera encore 80 % du budget nécessaire au fonctionnement de ces établissements prisés, soit environ 2 milliards de francs CFA.
Le gouvernement a ainsi revu sa décision de suspendre cette aide précieuse. « L'avenir des enfants maliens doit passer avant tout », a déclaré le Premier ministre, Choguel Maïga, en justifiant ce recul, tout en soulignant la nécessité de sensibiliser l'opinion publique sur la question.
Les pressions exercées par une partie de l'opinion publique et les responsables de l'Église catholique ont probablement pesé dans cette décision de maintenir l'aide. Cependant, dans un an, le gouvernement malien reviendra sur ce dossier avec l'intention de supprimer cette subvention, invoquant plusieurs arguments.
Le premier est lié aux problèmes de trésorerie, dans un contexte où la sécurité et la défense sont les principaux postes budgétaires. De plus, le gouvernement souhaite se conformer aux principes d'égalité des citoyens et de laïcité, consacrés par la nouvelle Constitution.