Les jihadistes du Jnim (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), liés à al-Qaïda, sont très présents dans la zone, mais n'ont pas officiellement revendiqué cette attaque. Ce n'est pas la première fois que les passagers d'autocars sont pris en otage de la sorte.
Joint par RFI, un proche de l'une des personnes enlevées la semaine dernière s'exprime de manière anonyme, pour des questions de sécurité : « Nous ne savons plus quoi faire à présent, déplore cet habitant. Nous avons tenté tout ce que nous pouvions : nous avons essayé de négocier, nous avons expliqué la situation aux autorités, mais jusque-là : aucune réponse de leur part. Nos parents qui sont détenus, nous ne pouvons même pas les compter. Ils sont trop nombreux. Nous avons vraiment le cœur meurtri. »
Aujourd'hui, son désarroi est à la mesure des attentes placées dans les autorités de transition : « Nous avons essayé et encore essayé de parler avec les autorités, mais sans succès. Les jeunes ont organisé des manifestations, des routes ont été barricadées, tout ça pour inciter les autorités à agir, à prendre des dispositions pour que nos parents nous reviennent. Mais cela n'a servi à rien. Un proverbe bambara dit que quand la chèvre est trop acculée, elle mord. Moi qui vous parle, j’ai un parent parmi les personnes enlevées. Si vous voyez aujourd’hui dans quel état se trouve notre famille... vous auriez pitié. »
D'autant que la tristesse et l'inquiétude pour les proches qui ont été enlevés s'ajoute à un quotidien déjà particulièrement précaire : « Nous sommes des pauvres qui empruntons cette route [la RN15, sur laquelle a eu lieu l'enlèvement, NDLR] pour travailler et nourrir nos familles. Maintenant, vu la situation actuelle, nous n’avons même plus cette possibilité. Les autorités de transition disent qu'elles ont libéré Kidal, mais elles sont incapables d'installer un camp militaire entre Songobia et Parou. Nous sommes des Maliens et nous ne voulons pas trahir le Mali, mais il faut dire que nous endurons trop de souffrances. »
Joint par RFI, un proche de l'une des personnes enlevées la semaine dernière s'exprime de manière anonyme, pour des questions de sécurité : « Nous ne savons plus quoi faire à présent, déplore cet habitant. Nous avons tenté tout ce que nous pouvions : nous avons essayé de négocier, nous avons expliqué la situation aux autorités, mais jusque-là : aucune réponse de leur part. Nos parents qui sont détenus, nous ne pouvons même pas les compter. Ils sont trop nombreux. Nous avons vraiment le cœur meurtri. »
Aujourd'hui, son désarroi est à la mesure des attentes placées dans les autorités de transition : « Nous avons essayé et encore essayé de parler avec les autorités, mais sans succès. Les jeunes ont organisé des manifestations, des routes ont été barricadées, tout ça pour inciter les autorités à agir, à prendre des dispositions pour que nos parents nous reviennent. Mais cela n'a servi à rien. Un proverbe bambara dit que quand la chèvre est trop acculée, elle mord. Moi qui vous parle, j’ai un parent parmi les personnes enlevées. Si vous voyez aujourd’hui dans quel état se trouve notre famille... vous auriez pitié. »
D'autant que la tristesse et l'inquiétude pour les proches qui ont été enlevés s'ajoute à un quotidien déjà particulièrement précaire : « Nous sommes des pauvres qui empruntons cette route [la RN15, sur laquelle a eu lieu l'enlèvement, NDLR] pour travailler et nourrir nos familles. Maintenant, vu la situation actuelle, nous n’avons même plus cette possibilité. Les autorités de transition disent qu'elles ont libéré Kidal, mais elles sont incapables d'installer un camp militaire entre Songobia et Parou. Nous sommes des Maliens et nous ne voulons pas trahir le Mali, mais il faut dire que nous endurons trop de souffrances. »