Mamadou Badiane dit Black responsable de la sécurité de Baldé précise: «La violence vient du camp de l'APR»

Mercredi 16 Mars 2016

Hier la commune de Ziguinchor a enregistré des scènes de violence inouïes. En effet les partisans d’Abdoulaye Baldé et ceux du président Macky Sall se sont affrontés dans plusieurs quartiers de la ville. Apres la sortie des responsables de l’APR accusant le maire d’avoir planifié cette «barbarie», son entourage immédiat réagit et donne une autre version des faits.
 
 
Mamadou Badiane dit Black responsable de la sécurité de l’ancien ministre d’Etat, ministre des forces armées Abdoulaye Baldé, affirme d’emblée : «ce que les responsables de l’Apr qui parlent dans les médiats ont omis, c’est que depuis le matin, ils ont commencé à nous provoquer avec les étudiants qu’ils ont convoyés depuis Dakar. Ces derniers, au lieu de rentrer tranquillement, sont venus tenir leur manifestation devant la marie, sans aucune autorisation. Ils ont lancé leurs tracts et nous n’avons pas réagi». Il ajoute que dans l’après-midi, ils savaient très bien que le président Abdoulaye Baldé, devrait venir de Dakar et ils ont repris leurs provocations. «Et nous avons tracé un itinéraire et il était prévu que nous devrions passer dans le quartier de  Lydiane,  l’un de nos bastions. Mais avant que le maire descende de son avion, les gens de l’Apr avaient encore commencé à nous provoquer avec leurs véhicules sur l’itinéraire de leur parti», précise-t-il.

Le chargé de la sécurité du maire de Ziguinchor persiste et signe, disant que la violence vient du camp présidentiel. «Pendant notre Caravane, ils essayaient de perturber notre cortège, en se faufilant de gauche à droite. Malgré tous nous avons laissé faire. C’est à hauteur du quartier de Lyndiane que les Apéristes ont commencé de nous attaquer en  caillassant deux nos véhicules et nous avons aussitôt riposté, parce que nous sommes de Ziguinchor et pas étrangers. C’est notre ville» a-t-il fait savoir. Pour lui seuls les perdants qui pensent à la violence. «Et cela a commencé depuis Dakar, Touba et partout où on est passé, on nous attaqué. Mais nous ne laisserons pas faire» a-t-il averti.   
 iBRAHIMA khalil DIEME
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